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Ernest Ansermet, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale (Technique: Négatif au gélatino-bromure d’argent - Format 6X6), Numéro d'image: 71964-55, Numéro d'inventaire: LIP-2003-016, cliquer pour voir l'original
Ernest Ansermet, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale (Technique: Négatif au gélatino-bromure d’argent - Format 6X6), Numéro d'image: 71965-9, Numéro d'inventaire: LIP-2003-029, cliquer pour voir l'original
Ernest ANSERMET, portrait cité du film de Jean-Jacques Lagrange pouvant être visioné sur la page http://www.notrehistoire.ch/medias/67914 du site de NotreHistoire.ch
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Gabriel Fauré, clicquer pour voir l'original
Texte du Requiem de Fauré et une traduction en français, cliquer pour une vue agrandie
Ernest Ansermet, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale (Technique: Négatif au gélatino-bromure d’argent - Format 6X6), Numéro d'image: 71964-55, Numéro d'inventaire: LIP-2003-016, cliquer pour voir l'original
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Kopf Bild Ansermet 155 250
À droite: Ernest Ansermet, avril 1958, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 71964-55, Numéro d'inventaire: LIP-2003-016, Numéro d'image: 71965-9, Numéro d'inventaire: LIP-2003-029.
À gauche: Gabriel Fauré, Ch. Reutlinger, Paris, Auteur: Reutlinger, Charles (1816-1880?). Photographe, Date d'édition: 1900, tirage d'après l'original 17 x 12 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b8417644r, Source: Bibliothèque nationale de France.

Gabriel FAURÉ
Requiem, Op. 48
Suzanne DANCO, soprano, Gérard SOUZAY, baryton
Eric SCHMIDT, orgue
L'Union Chorale de la Tour de Peilz
(chef de choeur: Robert MERMOUD)
Orchestre de la Suisse Romande, Ernest ANSERMET
16 octobre 1955, Victoria Hall, Genève

Gabriel Fauré sur son requiem:

"[...]Mon Requiem, on a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort, quelqu’un l’a appelé une berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la mort: comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux... Mon Requiem a été composé pour rien... pour le plaisir si j'ose dire... Peut-être ai-je ainsi, d’instinct, cherché à sortir du convenu, voilà si longtemps que j’accompagne à l’orgue des services d’enterrement! J’en ai par-dessus la tête. J’ai voulu faire autre chose [...]"

À l'origine cette citation a été publiée dans Comoedia, 1954, page 6, provenant d'un interview de Gabriel Fauré fait par Louis Aguettant le 12 juillet 1902.

Sortir du convenu”, “faire autre chose”: Gabriel Fauré renouvelle une forme de composition traditionnelle en renonçant aux couleurs sombres du classicisme finissant (Requiem de Mozart) et aux violents contrastes du romantisme (Requiem de Berlioz); il leur substitue des tons variés, à peine assourdis par le caractère funèbre de l’office.
On a souvent remarqué l'absence de la prose du Dies Irae où se résumait jusqu’alors la Messe de Requiem, la répugnance du musicien pour les foudres du Dies Irae n’est pas une raison valable, bien quelle soit toujours avancée, car le musicien ne reculera nullement devant les terribles premiers versets du Dies Irae repris dans le texte du Libera me; il est plus probable que Fauré a renoncé au Dies Irae pour des raisons d’ordre musical: on avait tant composé de Dies Irae qu’il était souhaitable de “faire autre chose”, d’autre part le texte de la Prose des morts représentait de réelles difficultés par sa longueur.

Une description de l'oeuvre, citée d'un texte de Germaine INGHELBRECHT, publié au verso de la pochette du disque Ducretet - Thomson, 270 C 066 (avec le requiem de Fauré enregistré sous la direction de Désiré Émile INGHELBRECHT):

"[...]Le Requiem débute par un bref INTROÏT qui abouti au KYRIE. Sur un accompagnement de l'orgue, des altos et des violoncelles divisés, les ténors exposent la première phrase: «Requiem æternam, dona eis Domine» à laquelle succède le «Te decet hymnus deus». Après une expansion par toutes les voix du «Christe eleison», le morceau se termine dans un admirable pianissimo.

On retrouve dans l'OFFERTOIRE la prédilection de Fauré pour l'orchestration du KYRIE, orgue, altos et violoncelles divisés, exposant un motif en canon auquel répondra aussitôt son renversement par les voix. Cette première partie abouti, au solo de baryton, lequel ramène, pour conclure, le choeur du début.

Sur de simples arpèges inversés des altos et des harpes, les soprani et les ténors alternent leurs SANCTUS. Les violons, en sourdine, apparaissent, déroulant une broderie idéale jusqu'à ce que, après un magnifique crescendo des soprani, éclatent les trompettes de l'HOSANNA.

Un doux accord d'orgue, et le soprano solo attaque l'angélique PIE JESU qui est devenu un des morceaux les plus populaires de Gabriel Fauré. Il est curieux de signaler qu'il fut chanté, à sa création, par un enfant de choeur de la maîtrise de la Madeleine qui devint élève de Fauré: l'éminent compositeur Louis Aubert.

Les violons et les altos, dans une courbe expressive, amènent l'AGNUS DEI des ténors qui alterne avec le choeur entier. Un saisissant retour de l’Introït apparaît sur les paroles: «Requiem æternam». La conclusion se fait par la mélodie du début.

LIBERA ME. Sur d'angoissants pizzicati des basses, le baryton solo clame sa crainte du jour redoutable et de la mort éternelle. Le choeur lui répond, et sur la tragique attaque fortissimo des cors, toutes les voix redisent: «Dies ilia, Dies irae». Le morceau se termine par une dernière intervention du baryton solo et la réponse psalmodiée du choeur.

IN PARADISUM. Sur des tenues de cordes, l'orgue et le célesta (la partie de célesta qui a été ajoutée par l'auteur ne figure pas sur la partition) égrènent leurs arpèges aériens. Les soprani célestes élèvent leur mélodie. Le reste du choeur intervient pour évoquer Jérusalem, la cité sainte; les harpes se mêlent aux arpèges et l'oeuvre s'achève dans la clarté irréelle d'un paradis de Fra Angelico.
[...]"
SDD 154 Extrait Verso FR 01
Ernest ANSERMET réalise son premier enregistrement du Requiem de Fauré pour le disque en octobre 1955. C'est l'un des premiers enregistrements que DECCA fait avec l'Orchestre de la Suisse Romande sous sa direction. La critique fut élogieuse lors de la parution du disque:

"[...] The faults noted in the three other recordings (*) of Fauré's beautiful work, foggy choral tone in soft passages, dynamics out of perspective, and so forth, are all avoided here and in almost every respect this is an ideal performance.

The violin solo in the Sanctus however is not, to my mind, sufficiently audible — surely it is intended to have a luminous quality — and, on the other hand, the repeated bass figure for the organ in In Paradisum is just too audible and draws undue attention to itself: but the organist is to be praised for avoiding an obtrusive flute stop in the treble part.

This chorus is superior to those used in the previous recordings and the choice of Gerard Souzay gives special distinction to the baritone solo. He sings most beautifully throughout. Suzanne Danco, admirable artist though she is, has perhaps too incisive a tone for the appealing soprano solo Pie Jesu and, listening to all four performances, I felt that Marthe Angelici, whom I regret to say I failed to mention in my review of the Columbia disc, was the best.

The Philips disc is the only ten-inch one of the lot, but the performance is spoilt for me by the undernourished tone of the sopranos and the studio bound sound of the recording. Ansermet is not hampered in this way and his grave, detached treatment of the score, together with beautiful orchestral tone and generally excellent balance (and the other factors mentioned above), put this disc well in the forefront of its competitors
[...]" The Gramophone, april 1956, page 426

(*) Les trois versions comparées avec celle d'Ernest Ansermet étaient celles d'André Cluytens (5/54, 33CX1145, Martha Angelici, Louis Noguera, Les Chanteurs de Saint-Eustache, Marcel Duruflé), de Jean Fournet (6/54, ABR 4012, Pierrette Alerie, Camille Maurane, Elisabeth Brasseur Choir, Marcel Duruflé, Lamoureux Orchestra) et de Roger Wagner (11/54, CTL 7050, Roger Wagner Chorale and Concert Arts Orchestra, Patricia Beems, Theodor Uppman)
SDD 154 Recto
Sur le recto de la pochette est reproduit un détail d'après une oeuvre de Andrea di Cione (1320 - 1368), Orcagna: Jacopo di Cione (Robiccia)/ Matteo di Pacino, Incoronazione di Maria Vergine e santi, 1370-1371, extrait et adapté du bas du panneau central (L'original se trouve à la National Gallery de Londres)

L'enregistrement mono (Pr: Victor Olof (m)  Eng: Gil Went (m), Pr: James Walker (s) Eng: Roy Wallace (s)) est paru en février 1956 sur le Decca LXT 5158 et en juillet 1956 sur le London LL 1394, puis en stéréo sur le SXL 2211, ainsi que sur le London/Richmond SR 33168.

Voici donc...

Gabriel Fauré, Requiem, Op. 48, Suzanne Danco,soprano, Gérard Souzay, baryton, Eric Schmidt, orgue, L'Union Chorale de la Tour de Peilz (chef de choeur: Robert Mermoud), Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, 16 octobre 1955, Victoria Hall, Genève

01. Introït et Kyrie    07:06 (-> 07:06)
02. Offertoire          09:18 (-> 16:24)
03. Sanctus             03:18 (-> 19:42)
04. Pie Jesu            03:14 (-> 22:56)
05. Agnus Dei           05:19 (-> 28:15)
06. Libera me           05:25 (-> 33:40)
07. In paradisum        04:20 (-> 38:00)


Provenance: Decca SDD 154 / 421 026-4
que vous pouvez obtenir en...
7 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


SDD 154 Extrait Verso FR 02
Texte du Requiem de Fauré et une traduction en français
(publiée au verso de la pochette du disque SDD 154)



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