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Ernest Ansermet, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale (Technique: Négatif au gélatino-bromure d’argent - Format 6X6), Numéro d'image: 71964-55, Numéro d'inventaire: LIP-2003-016, cliquer pour voir l'original
Ernest Ansermet, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale (Technique: Négatif au gélatino-bromure d’argent - Format 6X6), Numéro d'image: 71965-9, Numéro d'inventaire: LIP-2003-029, cliquer pour voir l'original
Ernest ANSERMET, portrait cité du film de Jean-Jacques Lagrange pouvant être visioné sur la page http://www.notrehistoire.ch/medias/67914 du site de NotreHistoire.ch
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LXT 2508, étiquette 1ère face, clicquer pour une vue agrandie
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Kopf Bild Ansermet 155 250
Nikolai RIMSKI-KORSAKOW
Shéhérazade, poème symphonique, op. 35
Pierre NERINI, violon-solo
Orchestre de la Société des Concerts du
Conservatoire de Paris, Ernest ANSERMET
29 et 31 mai, 1 et 2 juin 1948
Maison de la Mutualité, Paris, LXT 2508
Cet enregistrement peut être également écouté en ligne sur cette page du groupe Ernest ANSERMET du site www.notrehistoire.ch. Le logiciel Adobe Flash Player doit toutefois être installé sur votre ordinateur pour pouvoir écouter le fichier (s'il n'est pas déjà intégré dans votre navigateur web).

Composée en 1888, Shéhérazade - l’une des oeuvres les plus populaires de Nikolai Rimski-Korsakow - est inspirée des «Mille et une Nuits», un recueil de contes rédigés au Moyen-Âge dans une région s’étendant de l’actuel Irak à l’Egypte. Le sultan Shahriar, roi des Sassanides (couvrant les actuels Iran, Arménie et parties du Caucase, de l'Afghanistan, de la Turquie et de la Syrie), persuadé de la perfidie et de l’infidélité des femmes, jure de faire mettre à mort chacune de ses épouses après la première nuit. Mais la sultane Shéhérazade réussit à sauver sa vie en le captivant par des histoires qu’elle lui raconte pendant mille et une nuits, sans jamais les achever... Tourmenté par la curiosité, le sultan remet de jour en jour l’exécution de son épouse... et finit par y renoncer définitivement.

L'intention de Rimski-Korsakow n’était toutefois pas de raconter une histoire précise, mais de suggérer les nombreux récits de la sultane, ainsi qu'il l'a lui-même écrit: «C’est en vain que l’on cherche dans ma suite des leitmotivs toujours liés à telle idée poétique ou à telle image. Au contraire, dans la plupart des cas, tous ces semblants de leitmotive ne sont que des matériaux purement musicaux, des motifs du développement symphonique. Ces motifs passent et se répandent à travers toutes les parties de l’oeuvre, se faisant suite et s’entrelaçant. Apparaissant chaque fois sous une lumière différente, dessinant chaque fois des traits différents et exprimant des situations différentes, ils correspondent chaque fois à des images et des tableaux différents.» (Rimski-Korsakow, Chronique de ma vie musicale). L'oeuvre est donnée en première audition à Saint-Pétersbourg le 3 novembre 1888, sous la direction du compositeur.

Une courte description citée de ce fichier pdf de l'Opéra de Saint-Étienne avec des textes de Jonathan Parisi:

"[...] 1er mouvement, La mer et le vaisseau de Sindbad
Ce premier mouvement débute par un thème imposant, joué fortissimo à l'orchestre et caractérisant Shahriar. Puis c'est immédiatement le thème du personnage de Schéhérazade qui se fait entendre au violon, soutenu par la harpe. Cette délicate mélopée construite en une succession de triolets de doubles croches, déhanchés et aériens, caractérise bien la jeune femme, espiègle et sensuelle. Puis le reste du mouvement s'articule en une alternance d'épisodes triomphants, où la texture orchestrale très dense, nerveuse et mouvante illustre les aventures du navire de Sindbad, et d'épisodes plus intériorisés, liés aux émotions de la jeune conteuse qui tente d'intéresser toujours plus le Sultan à son récit.

2ème mouvement, Le récit du prince Kalender
Ce deuxième mouvement s'ouvre sur la réapparition du thème de Schéhérazade, qui assure l'unité entière de l'oeuvre. Puis le basson solo présente un nouveau thème au rythme souple et aux allures de récitatif, bientôt repris au hautbois solo avant que l'orchestre entier ne le développe par un processus successif d'augmentation rythmique, d'accélération du tempo et de densification de la masse orchestrale. Après un passage plus épuré (expression d'un manque d'inspiration momentané de la jeune conteuse?), ce nouveau récit prend alors progressivement corps, émerveillant peu à peu le Sultan lors de l'évocation de quelques affreuses batailles, marquées par des cuivres tonitruants.

3ème mouvement, Le jeune Prince et la Princesse
S'ouvrant sur un thème plus léger et plus romantique que les épisodes précédents, ce troisième mouvement tisse un matériau orchestral tendre et bucolique entre les violons, la clarinette et la flûte. Il s'agit d'illustrer l'atmosphère paisible et amoureuse qui préside à la rencontre d'un jeune Prince et de sa Princesse. Dans une section centrale, le rythme très marqué du tambour soutient la présentation à la clarinette d'un nouveau thème pour le moins charmeur (éléments masculins), auquel répondent bientôt les violons et la harpe (éléments féminins). Enfin, une nouvelle réapparition du thème caractéristique de Schéhérazade, plus étiré et langoureux, conduit progressivement vers une conclusion où malgré de grandes envolées amoureuses des cordes, gronde une inquiétude nouvelle aux timbales...

4ème mouvement, La Fête à Bagdad - La Mer - Le Naufrage
Cet ultime mouvement s'ouvre sur une alternance entre un tutti vigoureux des cordes et un motif illustrant un paysage quasi désolé sur lequel s'égrène de façon tortueuse le thème de Schéhérazade. Puis le violon solo présente un thème d'allure effrénée auquel se joint bientôt la flûte puis l'ensemble de l'orchestre dans une sorte de liesse générale tourbillonnante où réapparaît notamment le thème du 2e mouvement, parmi les saccades incessantes des percussions, comme un dernier rappel des différents récits de la jeune conteuse afin que ne s'achève l'histoire... [...]"


Ernest ANSERMET a enregistré Shéhérazade pour DECCA à trois reprises. Il réalise son premier enregistrement en 1948 avec l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris, le violon-solo étant Pierre NERINI, le premier violon de l'orchestre. L'enregistrement parait sur 78 tours (décembre 1948, AK 1980-85), puis l'année suivante sur 33 tours (LLP 6, août 1949).

Entretemps Decca commence d'enregistrer en stéréo. À cette époque les enregistrements mono et stéréo étaient réalisés simultanément, mais avec deux équipes de prise de son: pour les enregistrements de cette époque il est ainsi souvent intéressant de comparer les enregistrements mono et stéréo.
Les 22 et 23 septembre 1954 Ernest ANSERMET enregistre à nouveau Shéhérazade, avec le même orchestre: l'enregistrement paraît en mono sur les disques Decca LXT 5082 (septembre 1955) et LONDON LL 1162 (octobre 1955). L'enregistrement stéréo n'est publié que trois ans plus tard sur les disques CS 6018 (septembre 1958) et SXL 2086 (janvier 1959): il s'agit toutefois d'une stéréo encore à ses balbutiements.


La prise de son ayant fait très rapidement des progrès Ernest ANSERMET enregistre cette oeuvre une troisième fois en octobre/novembre 1960, avec "son" Orchestre de la Suisse Romande, le violon-solo étant Lorand FENYVES, à l'époque premier violon de l'OSR.

Pour être complet il faut encore mentionner qu'Ernest ANSERMET avait enregistré deux extraits de cette oeuvre en 1916 déjà, à New York avec l'Orchestre des Ballets Russes de Diaghilev. Il s'agissait bien entendu d'un enregistrement acoustique.

LXT 2508 Verso Extrait 01
Commençons avec l'enregistrement de 1948...
Ernest ANSERMET et l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris - violon-solo Pierre NERINI - enregistrent cette oeuvre pour Decca entre les 29 mai et 2 juin 1948 à la Maison de la Mutualité, une salle polyvalente située à Paris au 24, rue Saint-Victor, dans le 5e arrondissement. C'était le troisième disque d'Ernest Ansermet avec cet orchestre (Le premier était avec La Valse de Maurice Ravel (6 octobre 1947) et le second avec Shéhérazade de Maurice Ravel et l'Exsultate Jubilate KV 165 de Mozart (28 mai 1948)).
L'enregistrement parait sur 78 tours en décembre de la même année (AK1980-85) et sur 33 tours l'année suivante - LLP 6 en août 1949 et LXT 2508 en juin 1950 (pour ne citer que les premières parutions).

À la parution, la critique d'Armand Panigel était élogieuse: "[...] Dès sa publication en disques ordinaires (cf "Disques" n° 27/28 p. 662), nous avons salué cet enregistrement comme l'une des plus belles réussites du disque... L'édition en longue-durée nous fait apprécier davantage encore ses qualités. .. L'interprétation d'Ansermet est excellente et le chef a eu surtout le goût de ne pas céder aux tentations de l'exotisme facile que l'on peut tirer de cette partition ; celle-ci s'en charge bien toute seule !... Nous serions très surpris que le disque de Monteux qui vient de paraître aux Etats-Unis soit enregistré d'une façon aussi étourdissante ou que ce chef ait pu avoir dans son orchestre de San Francisco des solistes de la qualité de ceux de la Société des Concerts, dont le jeu raffiné confère au disque Decca une grande part de sa saveur.» (Armand Panigel, Revue "Disques" n° 35 p. 144) [...]" cité d'après cette page de l'excellent site patachonf.free.fr.

C'est un vénérable exemplaire du LXT 2508 que j'ai utilisé pour cette restauration: le bruit de surface est assez prononcé, le son est un peu "pâteux" par endroits, mais - comme d'habitude - j'ai préféré de ne rien filtrer, la restauration a été faite uniquement avec ClickRepair et l'éditeur de son Nero.

À noter qu'il s'agit d'une nouvelle restauration de ce disque, remplaçant ma première restauration de 2009.

Voici donc...

Nikolai Rimski-Korsakow, Shéhérazade, poème symphonique, op. 35, Pierre Nerini, violon-solo, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris, Ernest Ansermet, 29 et 31 mai, 1 et 2 juin 1948, Maison de la Mutualité, Paris, LXT 2508
01
La mer et le vaisseau de Simbad (Largo e maestoso — Allegro non troppo)
09:38
02
Le récit du prince Kalender (Lento — Andantino — Allegro molto — Con moto)
10:56
03
Le jeune prince et la jeune princesse (Andantino quasi allegretto — Pochissimo più mosso — Come prima — Pochissimo più animato)
09:04
04
Fête à Bagdad - La Mer - Le Vaisseau se brise sur un rocher surmonté d'un guerrier d'airain (Allegro molto — Vivo — Allegro non troppo maestoso)
11:54

que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

LXT 2508, ARL 20-9W, ARL 21-8W -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


L'enregistrement n'a jamais été réédité sur CD par Decca. Ce n'est qu'en juin 2001 - l'enregistrement étant alors passé dans le domaine public - qu'une restauration est parue sur un CD du label Dutton CDBP 9712, qui est certes encore au catalogue, mais ne semble plus être livrable ("Out of stock"). En téléchargement une restauration peut être achetée chez Naxos, No catalogue 9.80542.


LXT 2508 Recto
LXT 2508, recto pochette

LXT 2508 Label 1 64C2FC
LXT 2508, étiquette 1ère face

LXT 2508 Label 2 64C2FC
LXT 2508, étiquette 2e face