À droite: Ernest Ansermet, avril 1958, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 71964-55, Numéro d'inventaire: LIP-2003-016, Numéro d'image: 71965-9, Numéro d'inventaire: LIP-2003-029.
Carl Maria von WEBER
Ouverture de «Der Beherrscher der Geister»
Orchestre de la Suisse Romande, Ernest ANSERMET
octobre-novembre 1958, Victoria-Hall, Genève
Decca STS 15056
L'ouverture de «Der Beherrscher der Geister» - Le Maître des Esprits, Ruler of the Spirits -, est ce qu'il reste aujourd'hui d'un projet d'opéra romantique - «Rübezahl», J 44 -, qui aurait du être joué à Breslau en 1805. "[...] Le sujet s’inspire d’un conte populaire allemand qui provient lui-même du folklore originaire des monts des Géants (Krkonoše) dans les Sudètes (entre la Pologne et la République tchèque). L’un de ses personnages légendaires, le géant Rübezahl, est bon avec les gens du peuple qu’il soigne souvent en leur donnant des remèdes. D’humeur capricieuse, il réagit violemment quand on le raille. Dans certains contes populaires, il joue parfois le rôle d’un escroc. En 1804, à tout juste 18 ans, Weber est nommé à la tête de l’orchestre du théâtre municipal de Breslau (nom allemand de la ville polonaise de Wroclaw, allemande à l’époque). Le directeur du théâtre lui propose alors le livret d’un opéra basé sur ce conte populaire, Rübezahl. Commencée en 1805, l’œuvre est rapidement abandonnée. [...]" cité d'un programme de concert publié sur le site www.aube.fr
Carl Maria von Weber en réécrit l'ouverture en 1811, sous la forme d'une pièce dramatique de concert, et la publie sous ce nouveau nom de «Der Beherrscher der Geister». Brillante... et bruyante, Weber écrit lui-même «den Artilleriepark der Ouvertüre, der Beherrscher der Geister» (cité de «An den Berliner Freundeskreis 1812, Völker! Baschkiren!!!», Carl Maria von Weber, Sämtliche Schriften) - cette courte oeuvre est donnée est première audition la même année.
"[...] Si l’ouverture du Maître des esprits constitue une oeuvre de jeunesse, on y sent néanmoins une grande maîtrise de l’écriture et de la construction. La palette sonore n’est sans doute pas encore celle des futures oeuvres, comme le Freischütz, Obéron ou les concertos pour clarinette. Mais on y trouve des pages merveilleusement colorées, de jolis dialogues, des instruments à vent, un choral majestueux et, enfin, une puissante énergie qui tient l’auditeur en haleine de la première à la dernière note. [...]" cité d'un programme de concert publié sur le site www.aube.fr
Voici donc...
Carl Maria von Weber, Ouverture de «Der Beherrscher der Geister», op. 27, J 122, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, octobre-novembre 1958, Victoria-Hall, Genève, Decca STS 15056 (...)
Provenance: Decca STS 15056