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Ernest Bour, 1963, extrait d'une photo du Landesarchiv Baden-Würtemberg, Abt.Staatsarchiv Freiburg W 134 Nr. 073892,clicquer pour voir l'original
Claude FRANK, 1957, clicquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Bour Ernest 155 250
La photo illustrant l'en-tête de cette rubrique est extraite d'une photo du Landesarchiv Baden-Württemberg, Abt. Staatsarchiv Freiburg, W 134 Nr. 077343b, Donaueschinger Musiktage 1964, 17. Oktober 1964, Urheber: Autor/Fotograf: Willy Pragher, Rechteinhaber: Landesarchiv Baden-Württemberg
Photo à droite: Ernest Bour, 1963, extrait d'une photo du Landesarchiv Baden-Würtemberg, Abt.Staatsarchiv Freiburg W 134 Nr. 073892 (l'original est sous-exposé, d'où l'aspect "laiteux" de cet extrait)
Photo à gauche: Claude Frank, datant du 19 ou 23 juin 1957 selon la datation d'une photo semblable ayant été en vente sur cette page.
Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour piano no 13 en ut majeur, KV 415 (387b)
Claude FRANK
Grand Orchestre de la Suedwestfunk, Ernest BOUR
25.02.1964, Studioproduktion, Baden-Baden
SWF-Musikstudio (Hans-Rosbaud-Studio)

Wolfgang Amadeus Mozart compose ce concerto entre l'hiver 1782 et le printemps 1783: avec les KV 413 et 414 ce sont les premiers concertos que Mozart compose à Vienne, écrits pour ses concerts et souscriptions dans l'intention de charmer les Viennois. Le 28 décembre 1782 il écrit dans une lettre à son père: "[...] Les concertos sont un heureux compromis entre facilité et complexité. Ils sont très brillants, agréables à l’oreille et simples sans être pour autant insipides. Il y a ici et là des passages que seuls les connaisseurs peuvent apprécier, mais ils sont écrits de telle manière que les auditeurs moins avertis seront ravis, sans toutefois savoir pourquoi. [...]" cité de ce livret de BIS Records AB, CD BIS-2074.

Le 15 janvier 1783, dans le «Wiener Zeitung», Mozart annonça cette série de trois «concertos de souscription» avec confiance: "[...] Monsieur le maître de chapelle Mozart fait porter à la connaissance de son public très estimé la publication de trois nouveaux concerts pour piano. Ces trois concertos, dont l’accompagnement peut être joué par un orchestre entier, avec une section de vents, ou par un quatuor, à savoir deux violons, un alto et un violoncelle, seront disponibles au début d’avril pour ceux qui les ont commandés (magnifiquement copiés sous la supervision du compositeur lui-même).[...]" Wiener Zeitung, 15.01.1783, cité du livret BIS référencié ci-dessus.

L'oeuvre fut donnée en première audition par le compositeur le 22 mars 1783 au «Wiener Burgtheater»
(d'après Christoph Wolff (Hrsg.): Neue Mozart-Ausgabe, Serie V, Werkgruppe 15, Band 3. Bärenreiter, Kassel 1976, S. X).

John Irving en 2015 sur ce concerto:

"[...] Les manuscrits autographes qui nous sont parvenus (conservés aujourd’hui à la Bibliothèque Jagellonne de l’Université de Cracovie en Pologne) témoignent clairement de l’effort de Mozart vers une sophistication du style musical qu’il n’avait que rarement atteint dans ses concertos précédents[...]. Ses manuscrits révèlent des couches successives de raffinement minutieux et suggèrent qu’il se consacra simultanément aux trois concertos.
Dans le cas du K. 415 par exemple, Mozart écrivit initialement dix-sept mesures d’un mouvement lent dans une métrique ternaire en do mineur mais changea d’idée et poursuivit à la place avec un Andante en fa majeur dans lequel plusieurs passages ont été révisés en ce qui concerne la notation et le déroulement harmonique.

Le Concerto en ut majeur K. 415 réclame un orchestre de dimension importante qui comprend, en plus des cordes, des hautbois, des bassons, des cors, des trompettes et des timbales. Initialement publié chez Artaria à Vienne en 1785, il a été réédité en 1802 par André et ce n’est que dans cette version que les trompettes et les timbales firent leur apparition. Il est probable que ces parties (qui n’apparaissent pas dans la partition autographe) ont été initialement fournies sur des feuillets manuscrits distincts auxquels André avait eu accès (peut-être grâce à Constanze Mozart), contrairement à Artaria.

L’empereur Joseph II assista à la première exécution attestée du 23 mars 1783 et Mozart a sans doute cherché à laisser une impression spectaculaire. On peut croire que les parties de trompettes et de timbales étaient «complémentaires» et qu’elles furent composées pour cette occasion. Un aspect de la dimension imposante et cérémonieuse du concerto est suggéré dès l’ouverture par les entrées fuguées successives des cordes qui établissent le territoire dans la nuance piano suivi d’une intensification inexorable jusqu’au premier tutti de la dixième mesure. En termes de conception, cette ouverture orchestrale n’est pas sans rappeler celle du K. 271 (le concerto pour piano de Mozart le plus imposant jusqu’ici, composé à Salzbourg quelque six ans auparavant). Elle déploie un large éventail de traits contrastés qui pourraient être considérés comme les dramatis personae d’une pièce de théâtre ou d’un opéra, chacun caractérisé individuellement. Le contrôle du rythme des événements est également opératique: à la mesure vingt-quatre, Mozart introduit une pédale prolongée et étouffée dans la nuance piano et donne une base solide au changement d’accords sous les gazouillis évoqués par les cordes d’une telle manière que l’entrée du rythme pointé militaire forte de la mesure trente-six procure une sensation de soulagement dramatique, voire d’évasion du confinement précédent. Le timing et le sens de la proportion de cette ritournelle d’ouverture sont admirables et constituent un avant-goût de certains des grands chefs-d’oeuvre de l’opera buffa qui suivront dans les années à venir. [...]" cité du livret BIS référencié plus haut.

Le soliste de l'interprétation que je vous en propose est Claude FRANK. Il est accompagné par le Grand Orchestre de la Suedwestfunk (l'actuel «SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg») sous la direction de Ernest BOUR. C'est une prise de son de studio réalisée le 25 février 1964 à Baden-Baden, dans le «Hans-Rosbaud-Studio» de la SWF (künstlerische Aufnahmeleitung Ingeborg Schatz, Technische Realisierung Vogt und Ersig), diffusé à la radio pour la première fois le 25 juin 1964, une splendide perle des archives de la SWF resp. SWR.

Voici donc...

Wolfgang Amadeus Mozart, Klavierkonzert Nr. 13 in C-Dur, KV 415 (387b), Claude Frank, Grosses Orchester des Suedwestfunks (heute: SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg), Ernest Bour, 25.02.1964, Studioproduktion, Baden-Baden, SWF-Musikstudio (1. Allegro 10:10, 2. Andante 07:25, 3. Allegro 08:23)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives SWF/SWR) -> WAV -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.