Carl Philipp Emanuel BACH
Concerto pour clavecin en ré mineur, Wq 17 (H 420)
Isabelle NEF
Ensemble orchestral de l'Oiseau-lyre, Pierre COLOMBO
OL-LD 153 / OL 50138
Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788), le deuxième fils survivant de Jean-Sébastien Bach et sa première femme Maria Barbara Bach, a été pendant près de 30 ans claveciniste à la cour de Frédéric II de Prusse: le clavecin - ou plus généralement les instruments à clavier - occupent donc une place importante dans ses compositions, c'est aussi la part la plus originale de sa production musicale. Son traité théorique «Essai sur la véritable manière de jouer les instruments à clavier», en deux volumes, publié le premier en 1753, le deuxième en 1762, est probablement le plus important traité pratique sur la musique écrit au XVIIIe siècle. Il est un guide standard concernant le doigté, l’ornementation, interprétation, l’accompagnement et l’improvisation. Déjà en 1780, il avait atteint sa troisième édition.
Carl Philipp Emanuel Bach compose ce Concerto en ré mineur, Wq 17, en 1745. Une courte description citée d'un texte de Michael Rische publié lors de la parution d'un de ses CDs chez Hänssler:
"[...] Im Concerto d-moll Wq.17 – 1745 in Berlin komponiert – lässt sich die Verwandtschaft zum bekanntesten aller Bachschen Klavierkonzerte, dem Concerto d-moll Wq.23, nicht verleugnen. Der Kopfsatz eröffnet ähnlich ungestüm und temperamentvoll, sozusagen im vollen Bewusstsein seines chromatischen Potentials. Der Solist antwortet aber darauf nicht mit einer Übernahme des Themas, sondern mit einem völlig neuen lyrischen Gedanken, der erst nach und nach auf die Linie des Orchesters einschwenkt. Dieser erste Einsatz des Klaviers ist ein Wunder an Schlichtheit – und damit an Eindringlichkeit.
Serenadenhaft und gelöst kommt der zweite Satz, Solist und Orchester versuchen sich in der Weite der Linien zu übertrumpfen, es gilt das Gesetz des langen Atems. Emanuel Bach hat für diesen zweiten Satz zwei Fassungen der Solostimme verfasst, eine sehr schlichte und eine reich verzierte. [...]
Der dritte Satz zeigt Emanuel Bachs untrüglichen Sinn für treibenden Rhythmus. Der Vorhalt auf dem dritten Viertel - nicht als fliessendes 16tel eingereiht, sondern als akzentuiertes 32tel herausgestossen – gibt dem ganzen Satz seine geballte Triebkraft. Außerdem verschränkt Bach mehrmals vier 2/4-Takte in drei 3/4-Takten, womit er das bis dahin eindeutige Metrum verschleiert, um den Hörer unversehens wieder in den geordneten 3/4-Takt zurückzuführen; ein Stilmittel, das sich später u.a. bei Schumann und Brahms wiederfinden lässt.[...]"
Un manuscrit de la partition peut être téléchargé sur cette page de l'IMSLP.
Je vous en propose une interprétation tombée dans l'oubli: Isabelle NEF au clavecin, accompagnée par un orchestre nommé «Ensemble orchestral de l'Oiseau-Lyre» placé sous la direction de Pierre COLOMBO. L'enregistrement paraît sur la première face du disque L'Oiseau-Lyre OL-LD 153 (disque, photo des étiquettes à gauche) resp. OL 50138 (pochette), avec le concerto BWV 1052 de Johann Sebastian Bach sur l'autre face.
La première parution de ce disque date de 1957: il est par exemple présenté dans la revue «The Gramophone» de juillet 1957, en page 62 (je n'ai pas encore pu trouver de datation plus exacte, pas non plus pour les enregistrements eux-mêmes: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!). Il s'agit du premier enregistrement mondial de ce concerto pour le disque: le WERM et ses trois suppléments ne mentionnent en effet aucun enregistrement de cette oeuvre, ceci jusqu'à fin 1956.
Voici donc...
Carl Philipp Emanuel Bach, Cembalokonzert in d-moll, Wq 17 (H 420), Isabelle Nef, Ensemble orchestral de l'Oiseau-lyre, Pierre Colombo, OL-LD 153 / OL 50138 (1. Allegro 06:39, 2. Un poco adagio 07:29, 3. Allegro 06:18)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site
OL-LD 153 / OL 50138 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles -> FLAC
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(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
