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Marcel Couraud, années 1950?
Fontana 698 500, extrait verso
Marcel Couraud, Fontana 698 500, extrait
Fontana 698 500, recto
Kopf Bild Couraud 155 250
Johann Sebastian BACH
Concerto brandebourgeois No 5 en ré majeur, BWV 1050
Martin GALLING, clavecin
Susanne (Susi) LAUTENBACHER, violon
Karl Friedrich MESS, flûte
«Stuttgarter Solisten», Marcel COURAUD
janv.-févr. 1958, «Südwest-Tonstudio Stuttgart»
Voir cette page pour une courte présentations des concertos brandebourgeois.

Le clavecin tient une place importante dans ce cinquième concerto:

"[...] Je pense que le cinquième Concerto Brandebourgeois est le plus moderne de tous. Bach a beaucoup emprunté à Vivaldi, mais il reste le premier concerto pour clavier de l'histoire de la musique. [...] À l'époque, on parlait de clavier, mais disons alors plutôt un clavecin. L'idée d'utiliser subitement comme en solo un instrument qui n'était jusqu'à présent utilisé que comme basse continue dans des ensembles, est incroyablement moderne. Cette oeuvre n'est plus un concerto dans lequel les solistes sont en compétition les uns avec les autres pour dominer le morceau. Ici le clavecin domine clairement. Bach jouait cette partie lui-même, il a vraiment du se sentir comme un empereur, dont la supériorité musicale ne pouvait être contestée par aucun instrument.
 [...]" Nikolaus Harnoncourt

Pour une description extraite des notes rédigées par Peter Wackernagel (publiées dans le livret de l'intégrale des Brandebourgeois enregistrée par August Wenzinger) voir au bas de cette page.

Pour plus de détails voir par exemple cette page en allemand de Wikipedia.

La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP, dans diverses éditions.


Marcel COURAUD enregistre les concertos brandebourgeois avec les «Stuttgarter Solisten» en janvier et février 1958 dans dans le "Südwest-Tonstudio Stuttgart" - direction technique: Heinz Jansen, fondateur et directeur de ce studio. La première parution a lieu l'année suivante sur divers disques Fontana, une filiale de Philips Records, puis sur disques Philips.

Les photos à gauche sont celles de l'édition Fontana en mono, les disques utilisés pour cette restauration sont ceux de l'édition stéréo.
Fontana 700 129 WGY Label 1 64C2FB
Dans cette interprétation du cinquième concerto les "solistes" sont Martin GALLING, clavecin, alors âgé de 23 ans, donc encore au début de sa carrière, Susanne (Susi) LAUTENBACHER, violon, et Karl Friedrich MESS , flûte.
Pour cette restauration j'ai pu disposer - en plus de mon disque - d'un exemplaire provenant de la collection de Daniel ACHACHE, qui en a effectué lui-même la numérisation et m'a envoyé son fichier pour restaurer le tout: je le remercie chaleureusement de sa grande générosité!

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Brandenburgisches Konzert Nr. 5 in D-Dur, BWV 1050, Martin Galling, Cembalo, Susanne (Susi) Lautenbacher, Violine, Karl Friedrich Mess, Flöte, Stuttgarter Solisten, Marcel Couraud, Januar-Februar 1958, Südwest-Tonstudio Stuttgart (1. Allegro 10:37, 2. Affettuoso 05:30, 3. Allegro 05:36)

que nous vous offrons et que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

disques Philips et Fontana -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), quelques réparations manuelles  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.




Une description du 5e concerto brandebourgeois extraite des notes rédigées des notes rédigées par Peter Wackernagel (publiées dans le livret de l'intégrale des Brandebourgeois enregistrée par August Wenzinger):

"[...] D'entre les six Concertos brandebourgeois, le Cinquième en ré majeur (BWV 1050) est certainement le préféré du grand public. Cela ne signifie nullement qu'on doit lui attribuer une valeur plus grande qu'aux autres. Qui, d'ailleurs, oserait se risquer à classer l'un plus haut que l'autre? Le Cinquième concerto est spécialement goûté à cause des possibilités brillantes qui y sont offertes au [...]" clavecin. "[...] C'est le «concerto de la grande cadence».

Si la préférence populaire n'est pas absolument fondée, elle demeure cependant l'expression assez vive du sentiment de la grandeur qui frappe tout de suite ici. La cadence est une construction grandiose. Une Oeuvre qui supporte sans dommage l'irruption d'un tel éclat doit vraiment posséder une structure spéciale. Ceci s'applique surtout au premier mouvement, qui comprend la grande cadence. Bach en a fait un véritable concerto grosso. Il y oppose, à l'ensemble des cordes, un trio de solistes comprenant flûte, violon et [...]" clavecin. "[...]. L'ensemble débute par l'attaque vigoureuse d'un thème à refrain, puis les solistes reprennent en partie des motifs du thème principal et introduisent aussi, dans le discours musical, des idées propres, comme, par exemple, tout de suite au début, un petit motif insignifiant, en quartes, qui subit de nombreuses transformations.

Le premier mouvement se subdivise en deux parties essentielles. Chacune d'elles renferme un épisode important et complet. Dans la première, c'est un intermède en fa dièse mineur, de caractère mystérieux, qui se perd en de douces séquences en triolets de flûte et de violon. Dans la deuxième partie, figure la cadence du [...]" clavecin, "[...] dont on ne saurait assez admirer la construction: mouvement progressif, savantes harmonies. Le point culminant est atteint au moment où la figuration, en de bourdonnants tourbillons, s'arrête sur un point d'orgue, duquel elle se dégage en vagues tranquilles pour aboutir au thème principal.

Ce premier mouvement, tout empreint de juvénile joie, dégage une émotion si grande qu'elle ne saurait rapidement se dissiper. Un Adagio tranquille qui lui donnerait suite serait mal placé ici. Bach écrit donc, comme second mouvement de ce concerto, une mélodie d'un élan passionné, au rythme pointé, qu'il définit lui-même par l'indication «affettuoso». Les solistes sont chargés de son exécution. Le caractère idyllique de ce morceau se modifie pourtant peu à peu. La manière de l'inversion des thèmes est appliquée souvent et l'harmonie est travaillée avec grand soin. Les transitions de majeur à mineur sont d'un merveilleux effet.

Le troisième mouvement, entraîné par un rythme tourbillonnant, a d'abord l'air de vouloir se développer en fugue et cette partie se retrouvera, note pour note, à la fin du morceau. Mais l'épisode médian, traîté de façon beaucoup plus vaste, est d'un style plus homophone. Des triolets, déjà nombreux dans le premier mouvement, y occupent une place dominante, engloutissant chaque reprise du thème dans leurs vagues tournoyantes. La flûte introduit un second thème qui, avec le premier, se présente alternativement en majeur et en mineur. Tout cela s'accomplit dans un mouvement incessant. L'affirmation subite de l'accord fondamental vient poser un point final à ce tourbillon et introduit la citation textuelle du premier développement du sujet. [...]"