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Pierre FROIDEBISE, clicquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Froidebise Pierre 155 250
Courte biographie
15.05.1914, Ohey - 28.10.1962, Liège
Organiste, compositeur, musicologue et pédagogue de nationalité belge

Pierre FROIDEBISE est né dans une famille aisée, son père était pharmacien. Il commence d'abord par apprendre le piano.

"[...] En 1932, Pierre Froidebise n’a que 18 ans lorsqu’apparaissent les premiers signes de la maladie qui aura raison de lui 30 ans plus tard. Contraint à une convalescence de deux ans — au cours de laquelle son père pharmacien est naturellement associé de près —, il compose ses premières oeuvres. Extraite des Trois Pièces de 1933, la Berceuse est une oeuvre de jeunesse dédiée à sa nièce Anne Ottelet, née en 1932, fille de sa soeur Jeanne Froidebise. Elle a probablement été inspirée par l’orgue neuf de son village natal Ohey (situé entre Huy et Namur), inauguré en 1930 dans l’église qui n’avait jusque-là qu’un harmonium. C’est le moment où, rentré chez ses parents après ses humanités en internat au Collège Bellevue de Dinant, Pierre Froidebise prend la décision d’entamer des études musicales [...]" Anne Froidebise (*), citation extraite de ce fichier pdf.

Pierre Froidebise s'initie à l’orgue auprès de l’abbé Camille Jaquemin, un disciple de Vincent d'Indy qui enseignait l'orgue au Séminaire de Floreffe. L'abbé Camille Jaquemin lui dispense une formation franckiste. Jacquemin invite à Floreffe des organistes prestigieux comme Joseph Bonnet et Charles Tournemire, qui mettent Pierre Froidebise en contact avec la musique ancienne et le répertoire contemporain.

En parallèle à ses cours avec l’abbé Jacquemin, il entre au Conservatoire de Namur en 1934, où il travaille notamment avec le directeur René Barbier. Deux ans plus tard Pierre Froidebise poursuit ses études musicales au Conservatoire royal de Bruxelles. Il obtient un premier prix d’orgue en 1939 dans la classe d'orgue de Paul de Maleingreau, qui "[...] l’initia à la musique ancienne, éveilla son sens critique vis-à-vis de la facture d’orgues et lui fit partager son amour de l’art et de la littérature. L’enseignement de Maleingreau, homme de grande culture, était probablement unique en son genre au sein de l’orgue belge des années 1930 et 1940.[...]" Anne Froidebise (*) et Éric Mairlot, citation extraite de ce fichier pdf.
Pierre Froidebise travaille l’écriture, le contrepoint et la fugue, avec Raymond Moulaert, Léon Jongen et Jean Absil. Il prend également des leçons privées de composition auprès de Paul Gilson.

Installé à Liège dès 1942, Pierre Froidebise devient organiste à l’église St. Jacques puis au Grand Séminaire, et professeur d’harmonie au Conservatoire de Liège, ainsi que d'histoire de la musique aux Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix de Namur (devenues université de Namur (devenues université de Namur en mars 2013) en mars 2013).

"[...] Musicien éclectique, il s’illustra dans de nombreux domaines. Comme organiste, il fut l’un des premiers à s’intéresser à la musique ancienne et au patrimoine des orgues anciens. Ses enregistrements dans ce domaine firent autorité et furent récompensés deux fois en France par un «Grand Prix du Disque» (**).

Comme compositeur et pédagogue, il s’intéressa dès l’immédiat après-guerre aux courants les plus modernes de la musique de son temps et influença la carrière de jeunes compositeurs, comme Henri Pousseur et Philippe Boesmans, et de l’organiste Hubert Schoonbroodt.

Ce fut aussi un homme de radio; il participa à la naissance du troisième programme de la RTB, aujourd’hui Musiq’3, par la réalisation d’émissions de vulgarisation sur de nombreux sujets musicaux et par la composition de décors sonores. Après son décès prématuré, à l’âge de 48 ans, les Jeunesses musicales de Liège organisèrent pendant une quinzaine d’années un cycle de concerts portant son nom.[...]" cité de cette page du site belgicatho.hautetfort.com.

"[...] Titulaire d’un Second Grand Prix de Rome (1943) Pierre Froidebise a exercé dans son sens le plus large le métier d’organiste. Ses recherches en matière d’orgue ancien culmineront dans la publication de son “anthologie de la musique d’orgue des Primitifs à la Renaissance” couronnée par le Grand Prix du Disque en 1960. Il serait toutefois réducteur de ne voir en lui qu’un organiste.

Son inlassable curiosité intellectuelle le portait vers de nombreux autres domaines. Il s’intéressa à l’esthétique, à la littérature orientale, au chant grégorien et surtout à la musique d’avant-garde. D’abord influencé par Stravinski puis par Webern, Froidebise devint un dodécaphoniste convaincu et entretint des relations avec Messiaen, Leibowitz et Boulez. Son action fut déterminante sur la jeune génération. Parmi ses élèves réputés qui reconnaissent son influence, on peut citer Célestin Deliège et Henri Pousseur.[...]" citation extraite de cette page du site www.cebedem.be, un texte d'Anne Froidebise (*).

L'oeuvre de Pierre Froidebise est vaste: musique symphonique, musique de chambre et instrumentale, musiques de scène, opéras radiophoniques (La Lune Amère, La Bergère et le Ramoneur), entre autres: pour une liste de ses oeuvres voir cette page du VIAF, onglet "Works".


(*) Anne Froidebise, fille de Pierre Froidebise, née le 4 novembre 1950, professeur d'orgue au Conservatoire de Liège.

(**)
Grand Prix du Disque 1960: Anthologie des Primitifs à la Renaissance, double recueil, accompagné de trois disques enregistrés à l’orgue (aujourd’hui disparu) du Petit Séminaire de Saint-Trond. Pierre Froidebise dans son Avertissement daté de mai 1957: «Cette anthologie […] ne s’adresse ni aux historiens ni aux musicologues. Elle est essentiellement pratique. […] Nous avons longtemps hésité avant de présenter une édition interprétée de ces pièces d’orgue. Cette musique est en fait peu connue et peu jouée. D’autre part, on sait que les textes musicaux de cette époque ne doivent pas être joués littéralement. La version que nous proposons ici n’est qu’une possibilité parmi d’autres ; du moins résulte-t-elle d’une longue fréquentation et d’une longue étude de ce premier grand siècle de l’orgue.»
Grand Prix du Disque 1964, posthume: enregistrement de chorals de J.S. Bach à l’orgue d’Alkmaar (NL).

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Pierre FROIDEBISE à l'orgue du Grand Séminaire de Liège
Froidebise Pierre Orgue du Grand Seminaire de Liege
Pierre FROIDEBISE à l'orgue du Grand Séminaire de Liège
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