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Recto de la pochette du disque Harmonia Mundi HM 25 141, cliquer pour une vue agrandie
Étiquette du disque Harmonia Mundi HM 25 141, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Grehling 155 250
Portrait illustrant l'en-tête de cette rubrique: photo WDR datant d'environ 1965
Michael HAYDN
«Lauft ihr Hirten allzugleich», cantate pour soprano,
choeur, cordes et basso continuo, MH 217
Agnes GIEBEL (S)
«Die AACHENER DOMSINGKNABEN» (dir.: Rudolf POHL)
Rudolf EWERHART, orgue
«COLLEGIUM MUSICUM DES
WESTDEUTSCHEN RUNDFUNKS KÖLN»
Schlosskirche, Schleiden, 14 et 15 septembre 1960
Harmonia Mundi HM 25 141

Sur cette cantate de Michael Haydn (qui avait été redécouverte et éditée peu auparavant par Rudolf EWERHART), un extrait du texte publié au verso de la pochette du disque Harmonia Mundi HM 25 141:

"[...] Une piété enfantine et une foi profonde ont déterminé les innombrables pastorales des régions alpestres de langue allemande, les bergers y parlent généralement le dialecte de leur poète inconnu. Michael Haydn utilise pour sa cantate pastorale (MOTETTO GERMANICO DE NATIVITATE DOMINI) un texte de ce genre, simple, sans aucun artifice savant; la musique est fortement influencée, elle aussi, par des éléments populaires.
Le premier choeur, dont le prélude instrumental est déjà caractéristique de toute la cantate, suit un schéma tripartite, on est surpris d'entendre entre l'introduction et la reprise un bref épisode en mineur. Dans l'aria de soprano fort étendue confiée à l'ange la simplicité de l'ensemble de l'oeuvre parait légèrement céder aux entrelacs des coloratures dont la voix orne sa mélodie. Un bref récitatif enchaîne cette aria au choeur final. Les cordes y font d'abord entendre des motifs de berceuse, cependant que les voix se succèdent en notes tenues. Puis on entend, comme d'ailleurs à nouveau avant la fin, des mélodies authentiquement paysannes, puis les voix reprennent les motifs berceurs des cordes pour achever la cantate. La conclusion est frappante, le choeur chante, piano, sans accompagnement: "Schlaf, schlaf!" - "Dors, dors!"  [...]"

Le texte de la cantate et une traduction (le texte allemand est cité de cette page du site www. cantatekooralmere. nl, la traduction de ce fichier pdf du site www. oratoriodeparis. asso.fr):
01
Choral


Lauft, ihr Hirten, allzugleich,
was Neu's wird't ihr heut'sehen

Die Nacht ist ganz freudenreich,
tut nur mit mir hingehen.
Im Kripplein dort
find't ihr den Ort,
wo's Kindlein ist geboren,
geht nur fein g'schwind,
euch nit viel b'sinnt,
es sucht, was war verloren.
Courez, bergers, n'attendez pas,
Vous allez voir aujourd'hui quelque
chose de nouveau.
La nuit est pleine de joie,
Vous n'avez qu'à venir avec moi.
Là, dans la petite crèche,
vous trouverez l'endroit
Où le petit enfant est né.
Vous n'avez qu'à venir bien vite,
N'hésitez pas,
Chercher ce qui a été perdu.

02
Aria, Sopran


Glückselig, du Hirtenschar,
du warest bei der Herden.
Die Geburt vor allen zwar,
dir musst verkündet werden.
Sois heureuse, troupe des bergers,
Toi qui étais auprès des troupeaux.
Cette naissance, c'est à toi qu'en tout premier
Elle doit être annoncée.

03
Rezitativ


Drum freuet euch heut' allzugleich

Fried ist den Menschen geben
all hier auf Erd,
der ewig währt,
und dort ein ewig's Leben.

Réjouissez-vous donc
Aujourd'hui, n'attendez pas,
La paix aux hommes est donnée,
Partout ici sur terre,
La paix éternelle,
Et là-bas, une vie éternelle.

04
Choral


Schlaf nur fort, o göttlichs Kind,
mein Herz Dein Wohnung bleibe,
wo es seine Ruhstatt find't
kein Sünd Dich heraustreibe,
Schlaf!
Wiegt es nur ein,
es muss so sein,
dieses Kripplein ihm gefallet.
Lauf nur, mein Seel',
zum Kripplein schnell,
da unser Schuld es zahlet,
Schlaf!
Dors, dors sans te réveiller, Divin enfant,
Que mon cœur reste ta demeure,
Là où il trouve son repos,
Qu'aucun péché ne t'en chasse.
Dors, dors !
Contente-toi de le bercer,
Il doit en être ainsi,
Cette petite crèche Lui convient.
Cours donc, mon âme,
Vite vers la petite crèche,
Car c'est notre dette Qu'elle solde.
Dors!


Le fichier pdf du site www.oratoriodeparis.asso.fr donne également une bonne description de l'action:
"[...] L'évocation des bergers qui se hâtent vers la crèche ramène à l'iconographie habituelle et le caractère populaire de la pièce est renforcé par l'emploi d'un allemand dialectal autrichien (par exemple, g'schwind, au lieu de schnell, pour «vite»).
Le premier mouvement, presto, chanté par le chœur, illustre d'abord (en si bémol majeur et fa mineur) la course joyeuse et précipitée des bergers vers l'endroit où l'enfant est né. Un passage en do mineur n'assombrit pas l'atmosphère, mais lui donne seulement un caractère plus intime et souligne une première fois la signifcation religieuse de l'événement : «venir chercher ce qui a été perdu», c'est-à-dire la grâce de Dieu ouvrant de nouveau l'accès du Paradis.
Le second mouvement, andante, est confé à la soprano solo et répète, avec beaucoup d'ornementations et de variations rythmiques, un texte bref célébrant «la troupe des bergers» qui, la première, a eu le bonheur de se voir annoncer la naissance de Jésus.
Un bref récitatif explique que cette naissance apporte la paix à tous les hommes sur terre et la vie éternelle dans l'au-delà.
Le dernier mouvement est une berceuse, curieusement construite sur un rythme de menuet, commençant et fnissant par schlaf, schlaf («dors, dors») avec dans la partie centrale une méditation, accompagnée de bonnes résolutions, sur le sens religieux à donner à la crèche : «que mon cœur reste ta demeure… qu'aucun péché ne t'en chasse ! mon âme, cours vite à la crèche, car elle solde notre dette» (l'expression signife également : «elle rachète notre faute»).[...] cité du texte de Philippe Torrens, Choeur d'Oratorio de Paris, publié dans ce fichier pdf du site
 www.oratoriodeparis.asso.fr.

L'interprétation que je vous en propose ici est un bijou du disque, réunissant Agnes GIEBEL, soprano, Rudolf EWERHART, orgue (jouant ici sur un orgue historique de Ludwig König datant de 1770), les «AACHENER DOMSINGKNABEN» - ou «AACHENER DOMCHOR», le plus ancien choeur de garçons d'Allemagne, dirigé ici par Rudolf POHL - et des musiciens du «COLLEGIUM MUSICUM DES WESTDEUTSCHEN RUNDFUNKS KÖLN», jouant sur instruments d'époque.
Comme le Collegium Musicum est une très petite formation, il joue sans chef: en fait le «Konzertmeister» - ici Ulrich GREHLING - dirige l'ensemble instrumental de son violon. Le «Collegium Musicum des Westdeutschen Rundfunks Köln» avait été formé quelques années auparavant, en 1957, par Alfred Krings, qui travaillait pour la NWDR - resp. WDR - ainsi qu'à partir de 1960 pour le label Harmonia Mundi, qui venait d'être fondé par Rudolf Ruby (voir l'excellent ouvrage «50 Jahre Alte Musik im WDR 1954-2004», Concerto Verlag 2005, ISBN 3-9803578-5-6, pages 51-74 pour plus de détails sur l'histoire de cet ensemble).

Sur les musiciens du «COLLEGIUM MUSICUM DES WESTDEUTSCHEN RUNDFUNKS KÖLN» de cet enregistrement, le disque donne les détails suivants: "[...] Violine I Ulrich GREHLING, Rudolfo Felicani, Ilse Brix-Meinert; Violine II Dieter Vorholz, Susanne Lautenbacher, Doris Spemann; Violoncello Klaus Storck, Rheinhold Johannes Buhl; Violone Johannes Koch (Originale Streichinstrumente des 17. und 18. Jahrhunderts in alter Mensur und tiefer Stimmung) [...]". Ces musiciens faisaient aussi partie de la «Capella Coloniensis» de la WDR.

L'enregistrement parait sur le disque 25 cm Harmonia Mundi HM 25 141, avec les trois sonates d'église KV 328, 244 et 336 de Mozart sur l'autre face. Pendant les mêmes sessions d'enregistrement - 14 et 15 septembre 1960, Schlosskirche, Schleiden - ont également été enregistrés les 1er et 3e concertos grosso de l'opus 6 d'Arcangelo Corelli, publiés sur le disque Harmonia Mundi HM 25 140.

Voici donc...

Michael Haydn, «Lauft ihr Hirten allzugleich», Kantate für Sopran, Chor, Streicher und Basso continuo, MH 217, Agnes Giebel (S), Die Aachener Domsingknaben (Leitung: Rudolf Pohl), Rudolf Ewerhart, Orgel (Ludwig König, 1770), Collegium Musicum des Westdeutschen Rundfunks Köln, Schlosskirche, Schleiden, 14./15. September 1960 (Aufnahmeleitung: Dr. Alfred Krings, Toningenieur: Dr. Thomas Gallia, Centre d'Enregistrement des Champs-Elysées, Paris), Harmonia Mundi HM 25 141 (01 Choral Lauft, ihr Hirten, allzugleich 02:25, 02 Aria (S) Glückselig, du Hirtenschar 04:24, 03 Rezitativ (S) Drum freuet euch heut' allzugleich 00:33, 04 Choral Schlaf nur fort, o göttlichs Kind 02:44)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Harmonia Mundi HM 25 141 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


HM 25 141 Recto
Recto de la pochette du disque Harmonia Mundi HM 25 141

HM 25 141 Label 1 65C2FC
Étiquette du disque Harmonia Mundi HM 25 141