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Joseph KEILBERTH, date ??, photographe ??, cliquer pour une vue agrandie
Joseph KEILBERTH, 07/1945 - Aufnahmen von M. Friedrichs, M. Fischer, Hermann Matern, Arno Schellenberg und Frau, Frau Gret Palucca, Erich Ponto, df_pk_0000156_014, cliquer pour une vue agrandie
Joseph KEILBERTH, portrait paru entre autres sur la pochette du disque Telefunken SLT 43043, cliquer pour une vue agrandie
Joseph KEILBERTH, portrait paru entre autres dans le livret du disque DGG 2709 013, cliquer pour une vue agrandie
Septembre Musical de Montreux sur notreHistoire
Johannes Brahms, symphonie No 1, page de couverture de la première édition, Berlin: N. Simrock, 1877. Plate 7957, cliquer pour pour voir l'original
Portrait de Joseph Keilberth: une photo de Abraham Pisarek,  Aufn.-Nr.: df_pk_0001024_010, Eigentümer: SLUB / Deutsche Fotothek, cliquer pour voir l'original
Kopf Bild Keilberth 155 250
Portrait illustrant l'en-tête de cette rubrique: Extrait d'une photo de Joseph Keilberth prise par Hildegard Jäckel en 1951Aufnahme-Nr.: df_hauptkatalog_0503075_003, Datensatz-Nr.: obj 81363030.
À gauche: Joseph Keilberth , cliquer sur les photos pour les vues détaillées avec références
Johannes BRAHMS
Symphonie no 1 en ut mineur, op. 68
Orchestre National de la Radiodiffusion Française
Joseph KEILBERTH, 25.09.1962
Salle du Pavillon, Montreux, Septembre Musical

Johannes Brahms ne s'est attaqué concrètement au genre de la symphonie qu'assez tard: ce n'est qu'au cours de l'été 1862 qu'il présente à Clara Schumann et Albert Dietrich le début de sa première symphonie, auquel il manque encore l’introduction lente. Le 12 septembre 1868, il envoya à Clara Schumann, à l’occasion de son anniversaire, des «voeux musicaux», dans lesquels il citait une variante du thème du cor de l’introduction du finale. Sa composition fut très ardue: le compositeur semble "[...] avoir perdu tout courage au début des années 70, car il s’exprima à son ami, le chef d’orchestre Hermann Levi: «Jamais je n’écrirai de symphonie! Tu n’a pas idée de ce qu’on peut éprouver quand on entend en permanence un géant pareil (Beethoven) progresser derrière soi».[...]" (1) Ce n'est qu'en septembre/octobre 1876 - à Lichtenthal, près de Baden-Baden - que Johannes Brahms va finalement terminer la composition de sa première symphonie.

La première audition publique a lieu le 4 novembre 1876, à Karlsruhe, dans le cadre du «Erstes Abonnements-Concertes des Grossh.[erzoglichen] Hof- Orchesters im grossen Saale des Museums» (Premier concert d’abonnement de l’orchestre de la cour grand-ducale, donné dans la grande salle du musée), sous la direction de son ami Otto Dessoff.

Jusqu’à la fin janvier 1877, Brahms dirige lui-même sa symphonie dans plusieurs concerts, en Allemagne et en Autriche: dans ces divers concerts, l’accueil de l'oeuvre fut triomphal, et imposa Brahms comme symphoniste. À Vienne, le critique Hanslick (*) salua cette nouvelle symphonie comme «La Dixième de Beethoven» cité d'après Sylvain Fort (2a), une appréciation qui aurait toutefois déplut à Brahms, conscient des différences de style.

(*) D'autres sources attribuent ces mots à Hans von Bülow.

Johannes Brahms remania l'oeuvre une dernière fois, pour la publication: le 30 mai 1877, il envoie les modèles de gravure de la partition et des parties instrumentales à Fritz Simrock. En juin 1877, il écrit à Pörtschach (Wörthersee) un arrangement pour piano à quatre mains: la première symphonie paraît à la fin du mois d’octobre suivant, l’édition comprenant les parties instrumentales et l’arrangement pour piano.
Trois autres symphonies vont ensuite être composées, en 1877, en 1883 et en 1885.

Une courte description de la première symphonie, citée d'un texte de Sylvain Fort (2b):

"[...] l’introduction de 37 mesures, écrite en réalité une fois la symphonie achevée, semble narrer l’engendrement même de l’oeuvre: tension extrême, énergie jaillissante, et quelque chose cependant comme une immense tristesse. Le premier mouvement, Allegro, s’enracine profondément dans cette introduction [...]. La construction (de forme sonate, donc bi-thématique) en est d’une rigueur absolue. Ce sont cependant les timbres (bois, cuivres) qui attestent la capacité de Brahms symphoniste: le dosage des timbres instrumentaux suffit en plusieurs endroits à suggérer, alors que le thème n’est pas fondamentalement varié, la tension ou la détente; l’individualité vocale des instruments s’affirme avec une étonnante éloquence. C’est dans ce génie de l’orchestration plus que dans le talent mélodique que s’invente une narration d’une densité et d’une énergie stupéfiantes.[...]"

Le 2e mouvement "[...]accorde cette même primauté à la pâte sonore. La structure thématique en est, là encore, solide. Mais c’est la manière de sculpter le discours des cordes, de faire surgir la voix de la clarinette ou du hautbois, de faire émerger le chant singulier des violons[...]qui donnent à cette page ses couleurs chaudes, sa nostalgie ardente et néanmoins sereine. Indubitablement, ces deux premiers mouvements font masse. La matière est généreuse, la couleur est profuse.[...]"

Le 3e mouvement "[...]Un poco allegretto e grazioso, tout de grâce, où tout chantonne, où percent une sérénade, et parfois un badinage dans une légèreté de texture inattendue. Cette grâce-là n’a rien de latin; il y a là une gaieté bourrue. L’ampleur que prend, dans le passage central, et comme insensiblement, cette promenade champêtre, est d’une très surprenante puissance.[...]"

Le 4 mouvement est une "[...]démonstration de maîtrise [...] d’une inépuisable complexité et d’une profondeur neuve. L’alchimie des pizzicati enivrés et d’une masse orchestrale incandescente, cette rumeur de fond sur les cordes graves mêlée aux échappées lumineuses des vents, la solennité des cuivres, cette rencontre des timbres et des équilibres, l’usage aussi du silence et de résipiscences brutales font de ce quatrième mouvement un moment nouveau dans l’histoire de la symphonie en Europe. Brahms y incorpore une mélodie pour cor des Alpes qu’il avait transcrite en 1868. À la fin, le chaleureux thème des cordes, qui fait penser à l’Ode à la Joie de Beethoven, est moins une référence traditionaliste qu’un salut au maître, et peut-être une forme d’adieu. [...]" citations ci-dessus: texte de Sylvain Fort (2c)

(1) Robert Pascall, Nottingham, printemps 1997

(2) ↑a ↑b ↑c Sylvain Fort, programme de concert publié par l'Orchestre Philharmonique royal de Liège (n'est plus disponible en ligne sur leur site)


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Joseph KEILBERTH, portrait paru entre autres dans le livret du disque DGG 2709 013


Le 25 septembre 1962 Joseph KEILBERTH dirigeait l'Orchestre National de la Radiodiffusion Française lors du 12e concert du 17e Septembre Musical de Montreux (programme général  au bas de cette page): ce concert fut retransmis en direct sur le second programme de la Radio Suisse Romande (ref.: par exemple le Journal de Genève du 25 septembre 1962 en page 11, rubrique À la radio), ainsi que relayé par de nombreuses radios européennes.
Au programme de ce concert donné dans la Salle du Pavillon:

Voici donc...

Johannes Brahms, Symphonie no 1 en ut mineur, op. 68, Orchestre National de la Radiodiffusion Française, Joseph Keilberth, 25.09.1962, Salle du Pavillon, Montreux, Septembre Musical

01. Un poco sostenuto – Allegro             13:29 (-> 13:29)
02. Andante sostenuto                       09:11 (-> 22:40)
03. Un poco allegretto e grazioso           04:26 (-> 27:06)
04. Adagio – Piu andante – Allegro non
    troppo, ma con brio – Piu Allegro       15:18 (-> 42:24)

Provenance: Radiodiffusion, Radio Suisse Romande.
que vous pouvez obtenir en...
4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Montreux Programme 1962
Programme général du Septembre Musical de Montreux 1962
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