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Otto KLEMPERER en répétition, 1960, cité d'une photo de Werner Neumeister publiée en page 125 du livre «50. Jahre Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks», cliquer pour une vue agrandie
Otto KLEMPERER, Foto: Pisarek, Abraham, Aufnahme-Nr.: df_pk_0000714_035, Datensatz-Nr.: obj 88930807, Datensatz-Urheber: Deutsche Fotothek, lien photo http://www.deutschefotothek.de/obj88930807.html, cliquer pour voir l'original
Festival de Montreux 1956
Kopf Bild Klemperer 250
Le portrait illustrant l'en-tête de cette rubrique - un profil très typique d'Otto KLEMPERER - est extrait d'une photo du Bundesarchiv: «Funkhaus Köln, Dirigent Prof. Dr. Klemperer während einer Besprechung, die er mit einigen Mitgliedern des Sinfonie-Orchesters nach einer Probe am 2.2.1954 im großen Sendesaal des NWDR Köln führte». Portrait à droite: Otto KLEMPERER, cliquer sur la photo pour voir l'original et sa référence.
Wolfgang Amadeus MOZART
Symphonie No 29 en la majeur, KV 201 (186a)
«Gürzenich-Orchester Köln», Otto KLEMPERER
9 septembre 1956, Salle du Pavillon, Montreux
Le programme du Septembre Musical de Montreux 1956 - programme d'ensemble reproduit à gauche - me laisse tout rêveur...

Le dimanche 9 septembre 1956 - 2e concert symphonique de ce festival - Otto KLEMPERER dirigeait un orchestre nommé «Orchestre Symphonique de Cologne»: le nom officiel de cet orchestre est «Gürzenich-Orchester Köln», ainsi nommé d'après sa salle de concert historique, le «Gürzenich» de Cologne, un des plus importants monuments de cette ville.

Le programme de ce concert - à l'époque retransmis en direct sur l'émetteur de Beromünster - était entièrement consacré à des oeuvres de Wolfgang Amadeus Mozart:


- Symphonie No 29 en la majeur KV 201
- Concerto No 27 en si bémol majeur KV 595, avec Clara Haskil
- Eine kleine Nachtmusik KV 525
- Symphonie No 41 en sol majeur "Jupiter" KV 551
Un extrait du compte-rendu de Franz Walter, publié dans le Journal de Genève du 11 septembre 1956 en page 9 - rendu accessible en ligne grâce à la splendide banque de données «LE TEMPS Archives Historiques - Une initiative soutenue par Bibliothèque nationale suisse | Bibliothèque de Genève | Bibliothèque de Lausanne | Fondation de Famille Sandoz | Mirabaud & Cie | PubliGroupe»:
"[...] À l'issue du concert de dimanche {*}, le deuxième de ce «Septembre Musical», je ne saurais dire assez haut la satisfaction complète que m'ont procuré les interprétations de Klemperer et mieux encore le sentiment de domination, de vigueur, d'équilibre et de libération qu'elles transmettaient. Admirable et lumineux Mozart à la vérité que celui que fit revivre Otto Klemperer. Car le programme était entièrement dévolu à Mozart et ce concert avait attiré une telle foule qu'il fallut refuser des centaines de places. C'est qu'il y avait aussi Clara Haskil, dont la perfection semble franchir ses propres limites. Chez elle aussi d'ailleurs la domination de son art fut un triomphe de l'esprit sur de dures circonstances adverses. Et la réunion sous l'égide du Concerto en si bémol de Mozart, de ces deux talents victorieux se conjuguant en un point d'aussi absolue perfection restera pour moi l'un des évènements marquants d'une saison pourtant comblée.
Ce concert mit également en évidence les agréables conditions d'écoute dont bénéficient les auditeurs. Véritablement la transformation est remarquable {**}. Et je songeais particulièrement à la dernière apparition de Clara Haskil sur cette estrade, où l'artiste fut littéralement trahie par l'acoustique étouffante d'alors. Dimanche soir, les sonorités prirent un relief parfait et l'orchestre, dont la discipline et l'ensemble sont vraiment exemplaires - ce qui met particulièrement en évidence l'ensemble de ses cordes - réalisa de manière très précise les interprétations légères, mais mordantes, sensibles mais viriles d'Otto Klemperer, dans les Symphonies en la majeur K.201 et la «Jupiter», ainsi que dans la «Kleine Nachtmusik».[...]"
{*} Concert du dimanche 9 septembre 1956
{**} Lors du premier concert du Septembre Musical 1956 une salle entièrement rénovée a été inaugurée: "[...] Les mélomanes du bout du lac et particulièrement les habitués des concerts du «Septembre musical» pourront être reconnaissants aux organisateurs de ces manifestations d'avoir tout mis en oeuvre pour répondre aux désirs fréquemment exprimés de voir Montreux doté d'une salle de concert enfin digne de son grand festival. C'est aujourd'hui chose faite, et les visiteurs du premier concert donné vendredi soir {7 septembre 1956} ont été agréablement surpris du changement radical opéré dans la vieille salle du Pavillon des Sports. Car c'est bien cette salle qui a été conservée, mais creusée assez profondément, par conséquent d'un cubage fortement augmenté, supprimant l'impression d'écrasement qu'on y éprouvait autrefois. La salle a été en outre climatisée, dotée de sièges confortables et parées de couleurs gaies et fraîches. [...] Montreux possédant de longue date un spécialiste en acoustique, M.Villard, c'est à lui bien entendu qu'a été confié la réalisation des problèmes subtils concernant ce domaine. Et l'on a pu constater d'emblée que la sonorité était rendue avec une remarquable fidélité. [...]" Franz Walter, Journal de Genève, No 211, 10.09.1956, page 7.
Un second extrait de compte-rendu, publié dans la Gazette de Lausanne du 12 septembre 1956 en page 4, Chronique de "Ed.H." (Edouard Henriod):

"[...] Quand le nom de Clara Haskil est à l'affiche, toute appréhension disparaît; quand on l'entend, l'on se demande qui, de l'interprète ou du compositeur, est le plus inspiré, à n'en prendre pour témoins que les seules cadences du Concerto en si bémol majeur (K.V. 595) dont chaque trait, presque chaque note, révèle un monde inconnu jusqu'alors...
[...] l'admirable collaboration d'Otto Klemperer et des solistes de l'Orchestre de Cologne à une réalisation parfaite d'esprit, idéale de synchronisation qui fit des moments inoubliables, et dont on aurait aimé le paisible prolongement. Une interprétation de Clara Haskil demande à être sertie avec le plus grand soin. Après le concerto, «Eine Kleine Nachtmusik» (K.V. 525), dont pourtant les grâces ne sont point usées, et que les musiciens de Cologne font pleines de suc dans leur apparente légèreté, vous prépare mal à la solenelle excécution de la symphonie Jupiter (ut maj. K.V. 551) à laquelle chef et orchestre donne beaucoup d'ampleur. On préférera cependant toujours des moyens plus réduits.

Le concert débutait par la délicieuse symphonie en la maj. (K.V. 201). Le maître Klemperer lui confère ce style dont on a dit qu'il était «l'homme». L'homme à travers le temps et qui peut se survivre. Otto Klemperer apparaît un des plus sûrs gardiens d'une tradition qui a fait de telles preuves qu'on en accepte avec reconnaissance le côté définitif.
Un très grand chef, une interprète incomparable, un orchestre irréprochable, surtout dans sa formation réduite, tout était là pour une célébration unique [...]"

Extraits de quotidiens accessibles grâce aux splendides archives «LE TEMPS Archives Historiques - Une initiative soutenue par Bibliothèque nationale suisse | Bibliothèque de Genève | Bibliothèque de Lausanne | Fondation de Famille Sandoz | Mirabaud & Cie | PubliGroupe», consultable en ligne, d'accès libre: une générosité que je ne soulignerai jamais assez!

La première oeuvre au programme était donc la symphonie No 29. Cette symphonie est l’une des dernières symphonies dites "Salzbourgeoises" - c’est-à-dire celles composées quasiment "en série" à Salzbourg entre 1770 et 1774 - par Wolfgang Amadeus Mozart. Elle est datée du 6 avril 1774 et se détache nettement du style galant des symphonies précédentes.

"[...] Malgré ses tendances à la joie caractéristiques de la tonalité la majeur, la Symphonie no 29 repousse [...] les limites de la musique de cour qui régissait les symphonies salzbourgeoises. L’Allegro moderato initial en est un parfait exemple, l’Andante, qui dépasse la dimension fine et élégante pour s’approcher du lyrisme, plus encore; quant au finale éclatant de joie, il est incomparable avec les autres productions mozartiennes en termes de symphonies de cette époque.[...]" cité de cette page de Wikipedia.

Pour plus de détails voir par exemple cette page en allemand de Wikipedia.

La partition peut-être consultée à partir de cette page du site dme.mozarteum.at, qui propose aussi une étude détaillée de la partition. On peut aussi télécharger la partition sur cette page du site de l'IMSLP.
Voici donc...

Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie Nr. 29 in A-Dur, KV 201 (KV 186a), «Gürzenich-Orchester Köln», Otto Klemperer, 9 septembre 1956, Salle du Pavillon, Montreux (1. Allegro moderato 08:13, 2. Andante 07:15, 3. Menuetto: Allegretto; Trio 02:55, 4. Allegro con spirito 04:40)

que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives Radiodiffusion Française / Radio Suisse Romande) -> WAV ->  FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*)  et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.