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Paul KLETZKI en octobre 1946 à Paris, site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale
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Joseph HAYDN
Symphonie No 102 en si bémol majeur, Hob I:102
Orchestre National de la
Radiodiffusion-Télévision Française, Paul KLETZKI
23 octobre 1952, Théâtre des Champs-Elysées, Paris

Joseph Haydn compose cette symphonie entre 1794 et 1795, lors de son second voyage à Londres. Elle est écrite pour flûtes, hautbois, bassons, cors, trompettes - tous par deux -, timbales et cordes. La première audition en concert a lieu à Londres le 2 février 1795, dans le cadre d'une série appelée «Opera Concerts», organisée par le violoniste et compositeur Giovanni Battista Viotti.

Pour la petite Histoire classique... Le Morning Chronicle du 3 février 1795 rapporte un incident devenu célèbre... Haydn vient d'entrer en scène, les spectateurs du premier rang se lèvent de leur siège et s'approchent de l'orchestre pour mieux voir Haydn dirigeant l'orchestre. Un chandelier tombe du plafond sur les chaises laissées vides. Aucun spectateur ne fut blessé. Les commentateurs successifs ont toutefois attribué cet incident à la première de la symphonie no 96 qui en a ainsi obtenu le surnom de «Miracle» en place de cette symphonie No 102, qui est restée sans surnom.

L'oeuvre est d'une forme classique, en quatre mouvements. Le premier mouvement de la symphonie est celui qui pose le plus grand défi. "[...] Marquée Largo, l'introduction lente est vaste et mystérieuse à la fois. Elle s'ouvre par un si bémol de tous les instruments (crescendo, puis decrescendo): ce début annonce de près celui de la Création. À la dernière mesure, une éclaircie est amenée par un arpège ascendant de flûte. Le Vivace qui suit est une des pages de Haydn annonçant le plus Beethoven. [...] (1) "[...] C’est le Haydn le plus combatif, le plus beethovénien qui s’impose. L’élan et l’intensité de la musique, émaillée de violents accents anacroustiques, ne retombent jamais; et même le thème principal du second groupe, annoncé par un unisson perturbateur, est tendu et nerveux, là où le public de Haydn avait fini par escompter une mélodie accrocheuse, en style populaire. Le développement fait monter la tension d’un nouveau cran, de manière irréversible: d’abord dans un rébarbatif canon à trois parties puis, après qu’un solo de flûte a proposé le thème principal dans le ton étranger d’ut majeur, dans une prodigieuse montée en puissance fortissimo jusqu’à la réexposition.[...]" (2)

Avec le second mouvement, "[...] Haydn fait suivre ce drame symphonique de choc par l’une de ses plus savoureuses méditations, un arrangement de l’Adagio rhapsodique tiré de son récent Trio avec piano en fa dièse mineur. Il se peut que le mouvement de la symphonie ait été le premier, même si l’autographe et le style délicatement ornemental de la musique - typique des mouvements lents pour clavier du Haydn tardif - suggèrent le contraire. À la reprise de l’exposition, il est récrit dans une nouvelle distribution, avec une subtilité quasi impressionniste, ses coloris nébuleux étant rehaussés par des trompettes avec sourdine et des timbales couvertes. Ce mouvement, Rimsky-Korsakov l’avait sûrement en tête lorsqu’il déclara que Haydn était le plus grand de tous les orchestrateurs.[...]" (2)

Dans le 3e mouvement, "[...] à la robustesse du Menuet, marqué Allegro, s’oppose un trio lancinant dont le do dièse insistant indique une mélodie au parfum slave.[...]" (1)

Le dernier mouvement "[...] est un rondo-sonate à trois couplets, dont le second en mineur. [...] Le thème secondaire rappelle le motif martelé du premier mouvement. Au début de la coda, les trois premières notes du thème principal sont énoncées en succession rapide et légère aux bassons, aux hautbois, puis à la flûte. Le thème démarre alors au violon, mais est interrompu net par une gamme ascendante. Les violons tentent de le reprendre, mais buttent sur ses trois premières notes, répétées en valeurs plus longues. La musique semble se «perdre», mais se ressaisit en quinze mesures conclusives extrêmement brillantes. [...]" (1)

(1) citations extraites du Guide de la musique symphonique publié sous la direction de François-René Tranchefort

(2) citations extraites des notes rédigées par Richard Wigmore en 2009 pour Hypérion.

Lors du concert du 23 octobre 1952 - donné au Théâtre des Champs-Élysées de Paris - Paul KLETZKI dirigeait l'Orchestre National de la Radiodiffusion-Télévision Française dans des oeuvres de Josef Haydn - Symphonie No 102 en si bémol majeur, Hob I:102 -, Samuel Barber - Adagio pour cordes, op. 11/2 - et Peter Tschaikowski - Symphonie No 6 en si mineur, Op. 74.

La qualité de la prise de son de l'équipe de la Radiodiffusion-Télévision Française de l'époque est superbe; par endroits l'enregistrement a toutefois quelques interférences avec une autre source sonore, provenant probablement de la retransmission et/ou réception radio, mais qui restent minimes.

Voici donc...

Joseph Haydn, Symphonie Nr. 102 in B-Dur, Hob I:102, Orchestre National de la Radiodiffusion-Télévision Française, Paul Kletzki, 23.10.1952, Théâtre des Champs-Elysées, Paris

1. Largo - Vivace             06:44
2. Adagio                     05:53
3. Menuet. Allegro - Trio     06:51
4. Finale. Presto             04:34
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