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Vlado Perlemuter, portrait réalisé en janvier 1937 par Henri Roger-Viollet
Vlado Perlemuter, Paris, janvier 1937, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 73273-14, Numéro d'inventaire: LIP-2275-017, cliquer pour voir l'original
Vlado Perlemuter, Paris, janvier 1937, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 10838-1, Numéro d'inventaire: LIP-2275-002, cliquer pour voir l'original
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Kopf Bild Perlemuter 155 250
Le portrait illustrant l'en-tête est extrait d'une photographie prise en 1937 par Henri Roger-Viollet (1869-1946).
Photos à gauche: Vlado Perlemuter, Paris, janvier 1937, Numéro d'image: 73273-14, Numéro d'inventaire: LIP-2275-017 resp. Numéro d'image: 10838-1, Numéro d'inventaire: LIP-2275-002.
Pour ces photos du site PARISENIMAGES: © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale.
Frédéric CHOPIN
24 Préludes, Op. 28
Prélude Op.45
Vlado PERLEMUTER, MMS-2207

Frédéric Chopin compose les 24 préludes de son opus 28 entre 1835 et 1839, il les termine à Valldemossa, sur l'île de Majorque:

"[...]La date à laquelle Chopin avait commencé à concevoir ses Préludes demeure incertaine. Il est possible qu’elle remonte au début des années 1830 (cf. Gastone Belotti, Il problema delle date dei Preludi di Chopin, dans: Rivista Italiana di Musicologia 5 [1970], p. 159–215).[...]

Il est impossible de savoir avec certitude quel était à cette époque l’état d’avancement des différentes pièces de l’op. 28. Pour quelques rares préludes, il est possible de donner une datation approximative: des copies de versions préliminaires des numéros 3 et 17 prouvent sans aucun doute que ces deux pièces, tout au moins, étaient provisoirement terminées avant ce voyage
[à Majorque]. Par contre, il est fort probable que les Préludes numéros 2 et 4 ne virent le jour qu’à Majorque: une feuille d’esquisse avec une première version des deux oeuvres est datée «Palma, 28 9bre [novembre]». En ce qui concerne la datation des autres pièces, nous en sommes réduits à des spéculations et à des témoignages dont la valeur n’est guère évidente. [...]

Au début du séjour à Majorque – il y arrive le 8 novembre 1838 en compagnie de George Sand – Chopin est certain de pouvoir rapidement mener à terme la composition des Préludes et des autres oeuvres: «Dis à Pleyel qu’il recevra bientôt les manuscrits» (Lettre à Fontana, début novembre 1838, citée d’après Frédéric Chopin. Briefe, éd. par Krystyna Kobylapska, Berlin 1983
[...].

Au plus tard à l’automne 1838, peu avant le départ pour Majorque, l’état d’avancement du travail au Préludes est en tout cas arrivé à un tel point que Chopin entre en relation avec ses éditeurs, au sujet de leur impression.
[...]

Le 22 janvier 1839, il écrit à Pleyel: «Je vous envoie enfin mes Préludes que j’ai terminés sur votre pianino qui est arrivé dans un état aussi bon que possible malgré la mer, le mauvais temps et la douane de Palma.» Il joint cette lettre et l’autographe des Préludes à un envoi adressé à Fontana, dans lequel il lui donne des instructions précises concernant la méthode à suivre pour la publication.
[...]" 
Norbert Müllemann, printemps 2007 (Librairie Arthème Fayard, 1987, ISBN 978-2-213-64112-6)

La première édition des vingt-quatre Préludes de l'opus 28 parut en 1839, en même temps à Leipzig et à Paris: dans l'édition française, ils sont dédiés à Camille Pleyel, dans l'édition allemande à Joseph Christoph Kessler (en retour de la dédicace de Kessler à Chopin pour son op. 31).

Les préludes de l'opus 28 sont des pièces courtes - entre 30 secondes et 5 minutes - écrites chacune dans une tonalité différente, selon les vingt-quatre tons de l'ordre normal de la gamme, chaque ton majeur étant suivi de son relatif mineur. Sur leur forme François-René Tranchefort écrit
(Guide de la musique de piano et de clavecin, Librairie Arthème Fayard, 1987, ISBN 978-2-213-64112-6, page 349):

"[...] Au siècle précédent, le Prélude était un genre musical de forme libre et de caractère improvisé qui introduisait une fugue ou servait d'ouverture à la suite de danses, – suite de luth, de clavecin ou d'orchestre. Chopin semble conserver l'idée d'un morceau dont la structure n'est pas définie. Son Prélude est une pièce indépendante qui n'introduit rien et dont la construction n'est pas fixe. Chopin détache le prélude de la fugue, et en fait une oeuvre relativement courte qui ne procède d'aucun programme établi: cette forme lui a permis de développer une musique à l'état pur, qui échappe à toute classification.[...]"
François-René Tranchefort (Guide de la musique de piano et de clavecin, Librairie Arthème Fayard, 1987, ISBN 978-2-213-64112-6, page 349)

Schumann et Liszt furent les premiers admirateurs des Préludes. Schumann, bien que réservé, un peu décontenancé, les trouvait remarquables. Il écrivit "[...] J’ai qualifié les Préludes de remarquables. J’avoue que je me les figurais autres et traités comme ses Études, dans le grand style. C’est presque le contraire: ce sont des esquisses, des commencements d’études ou, si l’on veut, des ruines, des plumes d’aigle détachées de toutes les couleurs sauvagement agencées. Mais chaque morceau présente la carte de visite d’une fine écriture perlée: “de Frédéric Chopin“; on le reconnaît à sa respiration haletante. Il est et demeure le plus pur esprit poétique du temps. Ce cahier contient aussi du morbide, du fiévreux, du repoussant. Que chacun y cherche ce qui lui convient et que le Philistin se tienne à l’écart. [...]".

Dans sa critique du concert donné par Chopin dans les salons Pleyel le 26 avril 1841, Franz Liszt s’émerveille de leur portée novatrice:

"[...] Les Préludes de Chopin sont des compositions d’un ordre tout-à-fait à part. Ce ne sont pas seulement, ainsi que le titre pourrait le faire penser, des morceaux destinés à être joués en guise d’introduction à d’autres morceaux, ce sont des préludes poétiques, analogues à ceux d’un grand poëte contemporain [Lamartine], qui bercent l’âme en des songes dorés, et l’élèvent jusqu’aux régions idéales. Admirables par leur diversité, le travail et le savoir qui s’y trouvent ne sont appréciables qu'à un scrupuleux examen. Tout y semble de premier jet, d'élan, de soudaine venue. Ils ont la libre et grande allure qui caractérise les oeuvres du génie [...]" (Revue et Gazette musicale de Paris, 2 mai 1841).

Pour une courte description des 24 préludes voir par exemple l'ouvrage de François-René Tranchefort, Guide de la musique de piano et de clavecin, Librairie Arthème Fayard, 1987, ISBN 978-2-213-64112-6, pages 350 à 354.

Le Prélude en ut dièse mineur op. 45 - qui termine ce disque - a été publié en 1841, dédié à la princesse Elisabeth Czernicheff. Norbert Müllemann, printemps 2007 écrit sur ce prélude
(en pages X-XI de la préface de l'édition Henle):

"[...]Le Prélude op. 45 semble avoir été commandé par l’éditeur Maurice Schlesinger à Paris. Le 1er octobre 1841, Chopin écrit de Nohant: «J’ai composé un Prélude en ut dièse mineur pour Schlesinger, court, comme il le voulait» (cité d’après Chopin, Briefe).
Parallèlement, le compositeur était en pourparlers avec l’éditeur Mechetti à Vienne, qui avait émis le souhait que Chopin contribue à son Album Beethoven. Le bénéfice des ventes de cet album devait servir à financer le projet du Monument à Beethoven à Bonn. Il comporte Dix Morceaux Brillants de la plume de Czerny, Döhler, Henselt, Kalkbrenner, Liszt, Mendelssohn, Moscheles, Taubert, Thalberg et Chopin. Chopin proposa tout d’abord à Mechetti la Polonaise op. 44 (lettre du 23 août 1841), que Mechetti publia certes, mais non dans le cadre de cet album. Pour l’Album, Mechetti pensait à une pièce plus brève et proposa une Mazurka déjà publiée, mais Chopin pensa qu’elle n’était pas adéquate, car elle était déjà «vieille». C’est pourquoi il finit par proposer le Prélude op. 45, qu’il trouvait «bien modulé», et que Mechetti accepta.

Le style d’improvisation propre à cette composition a donné naissance à des spéculations selon lesquelles cette pièce, avec ses modulations extrêmes, aurait été inspirée par des discussions avec le peintre français Eugène Delacroix (1798–1863) sur les théories de l’histoire de l’art. Au début des années 1840, Delacroix fut souvent l’hôte de Chopin et George Sand. Un témoignage de cette amitié nous est livré dans le double portrait que Delacroix fit du couple[...]. On connaît les discussions entre la femme de lettres, le peintre et le compositeur sur les nouveaux courants dans le domaine des arts, sur la théorie des couleurs et sur le phénomène de la synesthésie (cf. George Sand, Impressions et souvenirs, Paris 1873, chapitre 5, p. 72–90, en particulier p. 80seq.). Mais il reste à prouver que le Prélude op. 45 soit vraiment une réponse aux réflexions de Delacroix cherchant à évoquer les couleurs par des sonorités, comme le suppose Jean-Jacques Eigeldinger (Chopin and «La note bleue»: An Interpretation of the Prelude Op. 45, dans: Music and Letters 78,2 [1997], p. 233– 253).
[...]"
MMS 2207 Verso Extrait 01

Vlado PERLEMUTER enregistre ces Préludes pour la Musical Masterpiece Society probablement vers la fin des années 1950, l'enregistrement est publié sur le disque MMS-2207. La banque de données de la Bibliothèque Nationale Française indique pour son exemplaire 1961 comme année de parution.

À noter que Vlado PERLEMUTER réenregistrera les préludes une vingtaine d'années plus tard, pour le label Nimbus.

L'un des deux MMS-2207 utilisés pour cette restauration vient de la collection de Stefan KRAMER, que je remercie pour sa grande générosité!

Voici donc...

Frédéric Chopin, 24 Préludes, Op. 28, Prélude Op.45, Vlado Perlemuter, MMS-2207
01
No 1 en ut majeur, Agitato
00:36
02
No 2 en la mineur, Lento
01:44
03
No 3 en sol majeur, Vivace
00:59
04
No 4 en mi mineur, Largo
01:40
05
No 5 en ré majeur, Allegro molto
00:35
06
No 6 en si mineur, Lento assai
01:48
07
No 7 en la majeur, Andantino
00:47
08
No 8 en fa dièse mineur, Molto agitato
01:51
09
No 9 en mi majeur, Largo
01:23
10
No 10 en ut dièse mineur, Allegro molto
00:33
11
No 11 en si majeur, Vivace
00:43
12
No 12 en sol dièse mineur, Presto
01:13
13
No 13 en fa dièse majeur, Lento
02:53
14
No 14 en mi bémol mineur, Allegro
00:29
15
No 15 en ré bémol majeur, Sostenuto
04:28
16
No 16 en si bémol mineur, Presto con fuoco
01:10
17
No 17 en la bémol majeur, Allegretto
02:50
18
No 18 en fa mineur, Allegro molto
00:54
19
No 20 en ut mineur, Largo
01:43
20
No 20 en ut mineur, Largo
01:43
21
No 21 en si bémol majeur, Cantabile
01:47
22
No 22 en sol mineur, Molto agitato
00:43
23
No 23 en fa majeur, Moderato
00:57
24
No 24 en ré mineur, Allegro appassionato
02:24
25
Prélude en ut dièse mineur, Op. 45, Sostenuto
03:45

que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

MMS-2207 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

25 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


MMS 2207 Recto
Recto pochette MMS-2207

MMS 2207 Label 1 64C2FC
MMS-2207, étiquette 1ère face
(Le sigle TU dans le bas de l'étiquette signifie que cet exemplaire a été gravé et pressé en Suisse, chez Turicaphon)

MMS 2207 Label 2 64C2FC
MMS-2207, étiquette 2e face
(Le sigle TU dans le bas de l'étiquette signifie que cet exemplaire a été gravé et pressé en Suisse, chez Turicaphon)