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page de garde de la partition avec dédicace, édition Leipzig, Breitkopf & Härtel, n.d. Plates 1615, 1657, juillet 1811
Hans Richter-Haaser, pochette Columbia
Wolfgang Sawallisch, en page 41 du programme Bayreuther Festspiele 1959, Der Fliegende Holländer, df_hauptkatalog_0142140, Deutsche Fotothek
Kopf Bild RichterHaaser Hans 155 250
Ludwig van BEETHOVEN
Fantaisie pour piano, choeur et orchestre
en do mineur, op. 80 (Fantaisie chorale)
Käthe GRAUS, Hilde TONNDORF (S)
Eva BORNEMANN, Maria PLÜMACHER (A)
Peter WITSCH, André PEYSANG (T), Arno REINHARDT (B)
Hans RICHTER-HAASER, piano
choeur de la radio de Cologne
Orchestre symphonique de la radio de Cologne
Wolfgang SAWALLISCH, 18.01.1960


Ludwig van Beethoven compose cette oeuvre en décembre 1808. Elle est dédicacée au roi Maximilien-Joseph de Bavière (à gauche photo de la page de garde de la partition avec cette dédicace, édition Leipzig, Breitkopf & Härtel, n.d. Plates 1615, 1657, juillet 1811). Cette dédicace n'est toutefois pas de la main de Beethoven, mais de l'éditeur, voir par exemple cette page en allemand pour plus de détails. Le texte de la partie chorale fut écrit par Christophe Kuffner (1780 - 1846), sur des indications de Beethoven. La première audition eut lieu le 22 décembre 1808, l'oeuvre concluant un grand concert donné au Théâtre an der Wien avec le compositeur au piano et dirigeant l'orchestre.
L'oeuvre est formée de deux parties jouées enchaînées:

- un Adagio – une grande cadence pour le piano, très probablement une improvisation de Beethoven lors du concert

- un grand Finale, lui-même divisé en plusieurs sections de différents tempi: Allegro (variations instrumentales), Meno allegro (Allegretto) - Allegro molto (avec piano concertant), Adagio ma non troppo (longue mélodie rêveuse qui rappelle le mouvement lent de certaines sonates pour piano), Marcia, assai vivace – Allegro (au rythme de la marche, qui n’est pas sans évoquer la Marche Turque de la 9e Symphonie) et pour terminer un Allegretto ma non troppo quasi andante con moto »Schmeichelnd hold und liebliech klingen« – Presto

"[...] Le thème développé – celui de la fraternité universelle par la rencontre des arts – ressemble beaucoup à celui de l’«Ode à la Joie» de Schiller que Beethoven désirait également mettre en musique depuis sa jeunesse, et qui a pris sa forme définitive dans le final de la 9e Symphonie. Différent points communs – en particulier le traitement choral introduit par des variations instrumentales fondées sur l’utilisation d’un thème très simple, et la parenté évidente entre ce thème et celui de l’Hymne à la Joie - rapprochent la Fantaisie op.80 de la Neuvième symphonie, au point que l’on a vu dans la première une esquisse de la seconde. La liberté formelle du genre de la fantaisie a permis à Beethoven de réunir dans une oeuvre de courte durée l’aspect intimiste de la musique pour piano et la musique de chambre, et le côté expansif de la musique symphonique avec choeur.[...]" citation extraite de cette page de Wikipedia.

Pour paroles et traduction du poème de Christophe Kuffner voir par exemple cette page  (paroles  et traduction citées au bas de la page).

Diverses éditions de la partition peuvent être téléchargées sur cette page de l'IMSLP.


L'interprétation que je vous en propose est extraite d'un concert du 18 janvier 1960, Wolfgang SAWALLISCH (portrait à droite: Wolfgang Sawallisch, en page 41 du programme Bayreuther Festspiele 1959, Der Fliegende Holländer, df_hauptkatalog_0142140, Deutsche Fotothek) dirigeant le choeur de la radio de Cologne (le «Kölner Rundfunk-Chor», l'actuel «WDR Rundfunkchor Köln»), l'Orchestre symphonique de la radio de Cologne (le «Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester», l'actuel «WDR Sinfonieorchester Köln») et les solistes:

Hans RICHTER-HAASER, piano
(portrait à gauche: extrait d'une pochette Columbia)
Käthe GRAUS et Hilde TONNDORF, sopranos
Eva BORNEMANN et Maria PLÜMACHER, altos
Peter WITSCH et André PEYSANG, ténors
Arno REINHARDT, basse

Le concert se poursuivait avec «Der Grossinquisitor», un oratorio de Boris Blacher.

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Fantasie für Klavier, Chor und Orchester in c-Moll op. 80 (Chorfantasie), Käthe Graus, Hilde Tonndorf (S), Eva Bornemann, Maria Plümacher (A), Peter Witsch, André Peysang (T), Arno Reinhardt (B), Hans Richter-Haaser, Klavier, Kölner Rundfunk-Chor, Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester, Wolfgang Sawallisch, 18.01.1960 (1. Adagio (02:46:270), 2. Finale. Allegro – Meno allegro (Allegretto) – Allegro molto – Adagio ma non troppo – Marcia, assai vivace – Allegro (13:39:800) – Allegretto ma non troppo quasi andante con moto »Schmeichelnd hold und liebliech klingen« – Presto (17:32))

que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives WDR) -> WAV -> FLAC

1 fichier FLAC, 2 fichiers CUE (*)  et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.





Texte en allemand:

Schmeichelnd hold und lieblich klingen
unsers Lebens Harmonien,
und dem Schönheitssinn entschwingen
Blumen sich, die ewig blüh'n.

Fried und Freude gleiten freundlich
wie der Wellen Wechselspiel;
was sich drängte rauh und feindlich,
ordnet sich zu Hochgefühl.

Wenn der Töne Zauber walten
und des Wortes Weihe spricht,
muss sich Herrliches gestalten,
Nacht und Stürme werden Licht,

äuß're Ruhe, inn're Wonne,
herrschen für den Glücklichen
Doch der Künste Frühlingssonne
lässt aus beiden Licht entsteh'n.

Großes, das ins Herz gedrungen,
blüht dann neu und schön empor,
hat ein Geist sich aufgeschwungen,
hallt ihm stets ein Geisterchor.

Nehmt denn hin, ihr schönen Seelen,
froh die Gaben schöner Kunst.
Wenn sich Lieb und Kraft vermählen,
lohnt dem Menschen Göttergunst.

Traduction en français, citation extraite de cette page du site www.cledut.net:

Les harmonies de notre vie résonnent
d'un chant flatteur, gracieux et charmant,
et des fleurs éternelles
s'éveillent au sens de la beauté.

La paix et la joie dansent en toute amitié
comme le va-et-vient des vagues ;
la rudesse et l'hostilité qui se bousculaient
cèdent devant l'enthousiasme.


Lorsque la magie des sons se fait entendre
et que parle la bénédiction du verbe,
quelque chose de magnifique doit se dessiner,
la nuit et les tempêtes se changent en lumière :

Les bienheureux voient régner
autour d'eux la paix, en eux le bonheur.
Et le soleil printanier des arts
fait surgir la lumière de cette paix et de ce bonheur.


La grandeur qui était enfermée dans nos coeurs
refleurit et se dresse joliment vers le ciel ;
si l'esprit s'élance,
un choeur d'esprits lui répond sans cesse.

Acceptez donc avec joie, belles âmes,
les présents de l'art.
Quand l'amour et l'énergie se rejoignent,
l'humanité reçoit la faveur des dieux.