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Manuel ROSENTHAL, probablement dans les années 1960
Le jeune Manuel ROSENTHAL
Document provenant de la collection privée de Daniel Achache: 1964, à l'Opéra-Comique de Paris, Manuel ROSENTHAL venait de diriger l'opéra Zoroastre de Jean-Philippe RAMEAU, cliquer pour une vue agrandie
Manuel de FALLA, photo de Roger-Viollet, Boris Lipnitzki, Numéro d'image: 72020-49, Numéro d'inventaire: LIP-2107-004, cliquer pour voir les références et l'original
Manuel de FALLA, photo de Roger-Viollet, Boris Lipnitzki, Numéro d'image: 72020-50, Numéro d'inventaire: LIP-2107-005, cliquer pour voir les références et l'original
Yvonne Loriod et Olivier Messiaen; derrière eux (chemise écossaise): Karlheinz Stockhausen, mars 1952. © Boris Lipnitzki / Studio Lipnitzki / Roger-Viollet, Numéro d'image: 674-5, Numéro d'inventaire: LIP-2243-034, cliquer pour voir l'original et ses références
Yvonne Loriod, Arthur Honegger, Arthur Hoérée (1897-1986), Paris, Ecole normale de musique, mars 1951. © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, Numéro d'image: 73103-19, Numéro d'inventaire: LIP-2164-119, cliquer pour voir l'original et ses références
Kopf Bild Rosenthal Manuel 155 250
À gauche: Manuel de FALLA, portraits provenant du site PARISENIMAGES; À droite, provenant également du site PARISENIMAGES, Yvonne Loriod et Olivier Messiaen; derrière eux (chemise écossaise): Karlheinz Stockhausen, mars 1952 (en haut), Yvonne Loriod, Arthur Honegger, Arthur Hoérée, Paris, Ecole normale de musique, mars 1951 (en-dessous) © Roger-Violet, Boris Liptnitzi et PARISENIMAGES, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, cliquer sur les photos pour voir l'original et ses références.
Manuel de FALLA
Noches en los jardines de España
Nuits dans les jardins d'Espagne
Impressions symphoniques pour piano et orchestre
Yvonne LORIOD, piano
Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris
Manuel ROSENTHAL
2 mai 1958

Écrites entre 1911 et juillet 1915, - soit pendant la période parisienne du compositeur, mais achevées après son retour à Barcelone -, les «Nuits dans les jardins d'Espagne» - sous-titrées «Impressions symphoniques» - étaient à l'origine trois «nocturnes» destinés au piano: leur écriture pianistique s'inspire de celle de la guitare (abondance des arpèges et des trilles), l'orchestre créant une sorte de halo sonore indécis, sauf dans le dernier mouvement aux couleurs plus claires et plus franches.

L'oeuvre fut donnée en première audition le 9 avril 1916 au Teatro Real de Madrid sous la direction d'Enrique Fernandez Arbos (son commanditaire), José Cubiles étant au piano (le dédicataire est toutefois le pianiste Ricardo Vines, un autre ami intime du musicien)

Une courte description, citée du Guide de la musique symphonique publié sous la direction de François-René Tranchefort:

1. «En el Generalife» (Allegro tranquillo e misterioso)

"[...] le titre de cette première pièce fait référence au nom de la résidence d'été des rois maures à Grenade, pourvue d'un superbe jardin en terrasses. Le climat nocturne est instauré par le première thème (tranquillo à 6/8), d'abord proposé par l'orchestre, parcouru du frémissement des cordes, repris par le piano en véloces figures mélodico-rythmiques sur toute l'étendue du clavier. Un second motif apparaît, se fond dans le premier, puis s'impose - à 3/4 - en un beau crescendo sur de larges accords cuivrés. Conclusion dans la nuance pianissimo. [...]"

2. «Danza lejana» (Allegretto giusto)

"[...] même atmosphère d'enchantement nocturne avec, par bouffées soudaines, les envolées rythmiques d'une chorégraphie plus rêvée que réelle. Contre-temps de la danse bien marqués, et remarquable jeu des vents en écho sur les cordes. [...]"

3. «En los jardines de la sierra de Cordoba» (Vivo)

"[...] ce mouvement s'enchaîne au précédent. Il est en forme de rondo à refrain, et fait rutiler tout l'orchestre dans les feux d'une fête de nuit, - inspirée directement des «zambras» gitanes. Sonorités scintillantes du triangle, éclatantes des cymbales, opposées à la sourde percussion des timbales dans les deux premiers mouvements. L'Allegro moderato central fait entendre un magnifique solo du piano en rubato sur les octaves - discrètement annoncé par les quatre cors.

On relève là un exemple accompli de l'imprégnation de la musique de Falla par le folklore andalou, librement harmonisé. Sensuel et langoureux, ce «chant de la nuit» s'épanche progressivement dans le lyrisme des cordes, puis se dissout après une brève répétition du jeu d'octaves au piano. Tout s'évanouit dans un dernier frémissement orchestral, sur de furtives ponctuations de l'instrument soliste. Manifestement inscrites dans l'orbite «impressionniste», ces Nuits n'en sont pas moins l'une des oeuvres les plus belles de Falla - la plus unie, d'une perfection quasi ravélienne, mais aussi l'une des plus originales, au XXe siècle, quant à la technique pianistique. Le miracle est que celle-ci se coule naturellement, sans efforts ni effets, dans une trame orchestrale éminemment changeante, - comme livrée à l'improvisation de chaque instant.
[...]".

VEGA C 30 A 192 Recto
Recto de la pochette du disque VEGA C 30 A 192

Dans cet enregistrement paru sur le disque VEGA C 30 A 192 - en 1959 selon cette fiche de la Bibliothèque Nationale de France - Manuel ROSENTHAL dirige l'Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris, la soliste est Yvonne LORIOD au piano (photos d'elle à droite, cliquer sur les photos pour voir l'original et sa référence). Une splendide interprétation! Selon la discographie de Michael GRAY, l'enregistrement date du 2 mai 1958.

Au recto du disque est L'Amour Sorcier, également par Manuel ROSENTHAL dirigeant l'Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris, avec Amparito Péris de Prulière, mezzosoprano, en soliste.

Le disque a eu de nombreuses rééditions, par exemple sur Westminster XWN 18803, et est aussi paru sur CDs.

Un extrait d'un compte-rendu de Marcel MARNAT paru en 1959: "[...] Yvonne Loriod et Manuel Rosenthal sont des musiciens trop consciencieux, honnêtes et dépourvus de m’«as-tu-vuisme» pour que l’on craigne un échec. Aussi bien, leur version, si elle n’a pas le prestige de celle d’Argenta (et si Loriod peut paraître moins «espagnole» que Del Püeyo) est-elle solide, probe, vivante, expressive, homogène. Ce faisceau d’éminentes qualités situera donc avantageusement cette face de disque, d’autant plus que l’enregistrement est plus aéré que celui dévolu à Martinon et que le couplage est mieux venu que celui d’Argenta. [...]" (merci Benoît)
Attention: le 2e mouvement passe sans pause sur le 3e mouvement, faire attention à ce que votre logiciel de lecture, d'écriture sur CD ou autre n'insère absolument AUCUNE pause entre les 2e et 3e fichiers FLAC!! J'ai quand-même réparti les 2e et 3e mouvements sur deux fichiers, parce que la transition est assez nette, et que cela permet de mieux se situer dans l'oeuvre pour les personnes qui ne la connaissent pas encore! Le disque "pleure" un peu par endroits, mais je n'ai pas mieux...

Voici donc...

Manuel de Falla, Nuits dans les Jardins d'Espagne - Impressions symphoniques pour piano et orchestre, Yvonne Loriod, piano, Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris, Manuel Rosenthal, 2 mai 1958


01. En el Generalife                           11:19 «-> 11:19»
02. Danza lejana                               04:38 «-> 15:57»
03. En los jardines de la sierra de Cordoue    09:19 «-> 25:16»                                          
Provenance: Disque VEGA  C 30 A 192.
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
VEGA C 30 A 192 Label B 65C2FC
Étiquette du verso du disque VEGA C 30 A 192