Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Manuel ROSENTHAL, probablement dans les années 1960
Le jeune Manuel ROSENTHAL
Document provenant de la collection privée de Daniel Achache: 1964, à l'Opéra-Comique de Paris, Manuel ROSENTHAL venait de diriger l'opéra Zoroastre de Jean-Philippe RAMEAU, cliquer pour une vue agrandie
Albert Roussel en 1913, photo tirée du livre de Grigori (Gregory) Schneerson, Musique française du XXe siècle, 1964, cliquer pour voir l'original
Kopf Bild Rosenthal Manuel 155 250
À gauche: Manuel ROSENTHAL. Je ne connais pas l'origine exacte de ce document. Photographe ??, lieu ??, date ??: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
À droite: Albert Roussel en 1913, photo tirée du livre de Grigori (Gregory) Schneerson, Musique française du XXe siècle, 1964, REF.
Albert ROUSSEL
«Evocations», triptyque symphonique pour contralto,
ténor, baryton, choeur mixte et orchestre, Op. 15
Jeannine COLLARD, Michel HAMEL, Bernard DEMIGNY
Choeur de la Radiodiffusion française (Chef: René ALIX)
Orchestre National de la RadioDiffusion Française
Manuel ROSENTHAL
27 novembre 1962, Paris
***Fichier réparé, 30 septembre 2016, 11:20 (heure suisse)***

Le triptyque symphonique «Évocations», pour ténor, baryton, contralto, choeur mixte et orchestre, op. 15, composé par Albert Roussel entre 1910 et 1912, lui fut inspiré par son voyage de noces aux Indes. L'oeuvre fut donnée en première audition le 18 mai 1912 à la Société Nationale de Musique, sous la direction de Rhené-Baton (René-Emmanuel Baton).

Pour éviter les clichés accompagnés de folklore, le compositeur évite toute localisation précise: «afin de n'imposer aucune limitation à l'expression de la musique». L’exotisme réside dans l'emploi d'échelles modales hindoues, ni majeures, ni mineures. Les 1ère et 2e parties sont orchestrales, dans la 3e partie interviennent en plus les solistes et le choeur:

1. «Les Dieux dans l'ombre des cavernes»: "[...] c'est un mouvement lent qui, après un prélude, fait entendre un choral aux cuivres, sur un ostinato de contrebasses. L'orchestre s'anime et développe trois thèmes, constamment variés; retour du choral en fortissimo, avant l'accalmie sur un rappel des thèmes et de l'atmosphère du prélude; l'ensemble revêt un caractère de mystère parfois inquiétant, qui laisse subsister la vision fantastique de temples souterrains. [...]"

2. «La ville rose»: avec son orchestration rutilante ce deuxième volet "[...] suggère les chants et les fêtes d'une ville d'Orient, et fait songer à un . scherzo [...] L'orchestre, très rythmé, très coloré, propose des thèmes luxuriants qui, à la fin, s'estompent dans le silence. [...]"

3. «Aux bords du fleuve sacré», texte de Michel Dimitri Calvocoressi: "[...] Roussel s'y serait inspiré d'une mélopée entendue sur les rives du Gange, «modulée par un jeune fakir illuminé». C'est la pièce la plus importante du triptyque, - dont l'introduction peint un décor nocturne avec les choeurs; interventions discrètes du ténor solo, puis du contralto. Un rappel du prélude orchestral précède le chant hymnique du troisième soliste, le baryton, célébrant les vertus du Fleuve sacré sur une déclamation précise, lancinante dans sa volontaire monotonie. C'est enfin le lever du jour, et l'invocation chorale et instrumentale au soleil, - grand ensemble couronnant l'oeuvre, qui s'achève sur un accord des choeurs en vocalise, ponctué d'un pizzicato des cordes graves. [...]"

Citations ci-dessus: extraites du Guide de la musique symphonique réalisé sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard 1986, ISBN 978-2-213-64075-4.

Cliquer ici pour le texte de la 3e partie

Cliquer ici pour un compte-rendu du concert du 18 mai 1912


Dans l'interprétation proposée sur cette page, Jeannine COLLARD, mezzo-soprano, Michel HAMEL, ténor, Bernard DEMIGNY, baryton, le Choeur de la Radiodiffusion française (l'actuel Choeur de Radio France), Chef de choeur: René ALIX, et l'Orchestre National de la RadioDiffusion Française sont placés sous la direction de Manuel ROSENTHAL. Il s'agit d'un extrait d'un concert donné le 27 novembre 1962 dans le cadre des Semaines musicales de Paris.

Voici donc...

Albert Roussel, «Evocations», triptyque symphonique pour ténor, baryton, contralto, choeur mixte et orchestre, Op. 15, Jeannine Collard, mezzo-soprano, Michel Hamel, ténor, Bernard Demigny, baryton, Choeur de la Radiodiffusion française (Chef du choeur: René Alix), Orchestre National de la RadioDiffusion Française, Manuel Rosenthal, 27 novembre 1962 (Concert donné lors des Semaines musicales de Paris)

1. «Les Dieux dans l'ombre des cavernes»    13:52 (-> 13:52)
2. «La ville rose»                          09:45 (-> 23:37)
3. «Aux bords du fleuve sacré»              24:10 (-> 47:47)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.