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Vue agrandie (ouvre une nouvelle fenêtre) Hermann Scherchen dans son studio à Gravesano, Suisse, 196?, Identifiant: ark:/12148/btv1b10220238d, Source: Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, NIM35987, Appartient à l’ensemble documentaire: BNUStr003
Vue agrandie (ouvre une nouvelle fenêtre) portrait Edith Farnadi
Vue agrandie (ouvre une nouvelle fenêtre) Pochette du disque WL 5168
Kopf Bild Scherchen 155 250
Franz LISZT
Concerto pour piano et orchestre No 1
en mi bémol majeur, S 124
Edith FARNADI
Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne
Hermann SCHERCHEN
01.06.1952, Westminster WL 5168
La photo de presse d'Edith Farnadi - à gauche, en haut - souvent publiée sous différentes formes sur ses disques Westminster - est un montage d'un portrait fait par l'agence de photographie Fayer de Vienne - Cliquer sur la photo pour voir l'original.

Ce Concerto pour piano no 1 fut créé à Weimar en 1855 sous la direction de Berlioz et avec le compositeur au piano, il a été composé entre 1830 et 1853.

Une description extraite des excellentes notes rédigées par Leslie Howard pour Hyperion en 1998, dans une traduction de Sylvie Cappon:

"[...] Il existe au moins six ébauches complètes du Concerto no 1 [...]. Certaines portent le titre révélateur de «Concerto symphonique», ce qui indique que Liszt n’avait pas l’intention d’offrir au soliste le prétexte d’une démonstration de virtuosité, au détriment d’un accompagnement faire-valoir - pratique par trop répandue dans les concertos du XIXème siècle. (Ce projet de titre renvoie à la Grande Fantaisie symphonique de 1834 - la fantaisie Lélio - mais également aux oeuvres concertante d’Henry Litolff, que Liszt admirait beaucoup et à qui le Concerto no 1 est dédié.) Comme si souvent chez Liszt, l’idée qui sous-tend la pièce reste constante tout au long de sa gestation, mais de nombreux raffinements dans l’orchestration, des ajustements structurels ainsi qu’un affinement de la texture du solo interviennent avant que la pièce ne soit jugée publiable.

La version définitive du Premier Concerto est si célèbre qu’il est nécessaire de s’arrêter un instant pour en comprendre toute l’originalité. L’échange de motifs musicaux entre ses quatre parties concises (qui rappellent de manière résiduelle la structure en quatre mouvements d’une symphonie); la complète intégration des cadences - toutes très courtes - à l’essence absolue de la substance musicale; la souplesse des modulations - motivées principalement par la forme de la phrase orchestrale d’ouverture, qui rend possible les progressions médiantes que Liszt affectionnait particulièrement; et l’écriture orchestrale - le rôle important joué par les trombones et le triangle, l’utilisation des timbales pour renforcer le rythme d’ouverture même lorsque la ligne mélodique en tant que telle ne se signale plus, l’effet tiré du dialogue entre le piano d’une part et la clarinette ou le violon d’autre part - tout cela fait de cette pièce le porte-drapeau d’une nouvelle manière de concevoir la musique.

Et pourtant, les liens à la tradition restent présents. Le Concerto no 1 s’apparente par exemple à un autre concerto en mi bémol majeur, très cher à Liszt et qui fit partie de son répertoire jusqu’à la fin de sa vie: le Concerto no 5 de Beethoven. Ces oeuvres ont non seulement en commun leur tonalité principale, mais elles comportent aussi toutes deux un mouvement lent en si majeur, tonalité qui surprend d’abord; la présence par anticipation du thème de rondo dans le mouvement lent de Beethoven se trouve à l’origine de la technique du développement par transformation de thèmes qui imprègne tellement de morceaux de Liszt. [...]"

Le premier mouvement...

"[...] débute avec le célèbre motif auquel Liszt est supposé d’avoir ajouté pour lui-même les mots suivants: „Das versteht Ihr alle nicht“ («Ceci, aucun de vous ne peut le comprendre»). A ce motif répondent les sauts en octave du piano, tout aussi célèbres. Cet échange est suivi d’une cadence brève en ré majeur, dont l’ouverture est elle aussi pertinente du point de vue structurel. Deux autres échanges offrent au motif d’ouverture un accompagnement en accords répétés, ainsi qu’une réponse du piano et une figuration arpégée débouchant sur une phrase lyrique. Celle-ci est reprise par la clarinette, et l’on passe alors au second véritable sujet: une phrase descendante en do mineur. Le développement associe sans perdre de temps la phrase de clarinette et le premier motif, et amène un tutti sur le premier thème ainsi qu’une combinaison piano/orchestre de ce motif en octaves chromatiques descendantes sur une version de la figuration arpégée de la clarinette. La récapitulation est fortement tronquée - elle débute avec la cadence de piano maintenant en la dièse majeur, et le deuxième sujet n’est pas repris. La coda associe elle aussi les deux motifs et finit en ré dièse majeur à travers une transformation enharmonique, ce qui rend la transition vers le si majeur de la seconde partie moins surprenante. [...]"

Les 2e, 3e et 4e mouvements...

"[...] Le thème du mouvement lent miniature comporte deux phrases principales, l’une montante, l’autre descendante, qui sont développées séparément. La seconde engendre le récitatif central, qui cède la place à un nouveau thème de la flûte sur le trille du piano, et le premier thème réapparaît brièvement pour effectuer la transition avec le scherzo en mi bémol majeur, dont les motifs dérivent du deuxième sujet du premier mouvement et de la seconde phrase du thème du mouvement lent. Après le scherzo, une brève cadence réintroduit des éléments du premier mouvement, auxquels vient se superposer le thème de flûte du mouvement lent. Tout ceci introduit à merveille le finale. Cette marche nous ramène au mi bémol majeur. Elle est basée sur le première phrase du mouvement lent, qui alterne avec une version du second sujet du premier mouvement. Le récitatif du second mouvement est ensuite rappelé dans un échange entre bassons, trombones, cordes basses d’une part et piano d’autre part, et nous passons au si majeur dans un second thème dérivé de la mélodie de flûte du mouvement lent. Après une variation sur le thème de la marche, un nouveau thème en mi mineur, transformation du scherzo, fait son apparition. Il amène une variation cette fois en mi bémol majeur, puis la coda. Celle-ci reprend en grande partie et de manière ingénieuse des éléments du premier mouvement. [...]"

Citations extraites des excellentes notes rédigées par Leslie Howard pour Hyperion en 1998, dans une traduction de Sylvie Cappon - je cite souvent des extraits des livrets d'Hyperion, non pas pour faire de la publicité en cachette pour leurs CDs, mais tout simplement parce que ces livrets sont en général très bien rédigés, très intéressants, très informatifs - et surtout avec une partie en français, ce qui est hélas devenu rare, et mérite d'être souligné!

La partition de cette oeuvre peut être librement téléchargée sur cette page de l'IMSLP.
WL 5168 Label 1 64C2FB
Dans l'interprétation que je vous en propose sur cette page, la soliste est Edith (Sugar) FARNADI (1921-1973), accompagnée par l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, le tout sous la direction de Hermann SCHERCHEN. Les diverses annonces dans les périodiques de l'époque - par exemple dans la revue "The Gramophone" de février 1953 en page 219 - laissent déduire que l'enregistrement est paru entre 1952 et 1953. Le catalogue Gray - consulté par l'intermédiaire de la banque de données CHARM - indique le 1er juin 1952 comme date d'enregistrement. Il est fort probable qu'il a été fait dans le Konzerthaus de Vienne, comme pour d'autres enregistrements avec Edith Farnadi et Hermann Scherchen de la même période (concertos de Bartok, Rachmaninow et Tschaikowski), avec le même orchestre.

Les 4 mouvements de ce concerto sont généralement joués enchaînés. Dans cet enregistrement une pause nette est faite entre les 1er et 2e mouvements (ce qui semblait être une habitude dans les années 1950). Les 2e, 3e et 4e mouvements sont joués quasiment enchaînés, mais avec une séparation toutefois nette entre les mouvements. C'est pourquoi j'ai partagé le tout en 4 fichiers, ceci permettant pendant l'écoute de mieux se situer dans l'oeuvre. Un caractère typique du début du 3e mouvement est l'utilisation du triangle, en dialogue tour à tour avec l'orchestre, puis avec le piano: une utilisation très inhabituelle pour une oeuvre du 19e siècle! Il faut toutefois écouter très attentivement pour bien l'entendre, comme d'ailleurs en salle de concert.

Pour cette restauration j'ai utilisé la numérisation d'un exemplaire du disque WL 5168 (photo de la pochette, à gauche, et de l'étiquette, ci-dessus)
, avec le concerto No 2 sur sa deuxième face.
Voici donc...

Franz Liszt, Concerto pour piano et orchestre No 1 en mi bémol majeur, S 124, Edith Farnadi, Wiener Staatsopernorchester, Hermann Scherchen, 01.06.1952, Westminster WL 5168 (1. Allegro maestoso 05:11, 2. Quasi Adagio 04:18, 3. Allegretto vivace. Allegro animato 03:59, 4. Allegro marziale animato 03:54)

que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Westminster WL 5168  -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), de nombreuses réparations manuelles  -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE
(*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.