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Le jeune Hans Schmid-Isserstedt sur une pochette Telefunken, clicquer pour une vue agrandie
portrait du jeune Hans Schmidt-Isserstedt, site du 'Musikverein Darmstadt e.v. - Chormusik am Staatstheater Darmstadt'
Portrait de Hans Schmidt-Isserstedt datant de 1968, Archief Spaarnestad, www.gahetna.nl
Retour index Schmidt-Isserstedt
Antoine Dvorak (portrait photographique), cote cliché NQ-D-000172, BNF, département Musique, cote du document PER-74, complément cote document Numéro 12, 15 juin 1904, période du document XXème siècle, date du document ou du recueil 1904, partie de La revue musicale, folio, pagination Page 297, auteur(s) Urbanek, Mojmir (Photographe), clicquer pour une vue agrandie
Kopf Bild SchmidtIsserstedt 155 250
Antonin DVORAK
Symphonie No 9 en mi mineur, op. 95, B 178
Orchestre Symphonique de la
«Nordwestdeutscher Rundfunk»
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT, 19 mai 1953, Hamburg
À gauche: Antoine Dvorak, Banque d'images de la BNF, cote cliché NQ-D-000172, département Musique, cote du document PER-74, complément cote document Numéro 12, 15 juin 1904, période du document XXème siècle, date du document ou du recueil 1904, partie de La revue musicale, folio, pagination Page 297, auteur(s) Urbanek, Mojmir (Photographe)
À droite: extrait d'un portrait de Hans Schmidt-Isserstedt datant de 1968, Archief Spaarnestad, www.gahetna.nl

Antonin Dvorak compose sa symphonie No 9 (No 5 dans l'ancienne numérotation) durant son séjour aux États-Unis (1892-1896) alors qu'il travaille comme directeur du Conservatoire de New York, un poste qu'il avait obtenu avec le soutien de Jeannette Thurber, la veuve d'un commerçant fortuné. C'est pourquoi cette symphonie porte le surnom "Du Nouveau-Monde". S'agissant d'une commande de l'Orchestre philharmonique de New York, elle fut créée le 15 décembre 1893 au Carnegie Hall par cet orchestre placé sous la direction d'Anton Seidl.

Pour plus de détails sur l'oeuvre voir par exemple cette page en anglais de Wikipedia, ou lire à partir de cette page du site musique.ac-dijon.fr, ou - pour encore plus de détails - à partir de cette page du superbe site musicabohemica.blogspot.fr, plus spécialement cette excellente page pour une description très détaillée.

La partition peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP, ainsi que consultée à partir de cette page du site dlib.indiana.edu, et de cette page du site mutopiaproject.org.

Pour une discographie de l'oeuvre voir cette page du site musicabohemica. blogspot. fr.



Entre les 18 et 20 mai 1953 Hans Schmidt-Isserstedt enregistre cette symphonie pour Telefunken avec "son" orchestre de la Norddeutscher Rundfunk - plus exactement de la NordWestDeutscher Rundfunk (NWDR), la séparation en NDR et WDR ne va être accomplie qu'un peu plus tard, en 1956.

L'interprétation est superbe! Je cite ce qu'écrivait Sami Habra - plein d'enthousiasme - lors de la réédition par Tahra de ces légendaires enregistrements Telefunken:

"[...] La calme introduction (adagio) est prise aussi lentement que possible, senza espressione, ce qui la rend très mystérieuse. La solennité de l'appel du cor introduit la partie de timpani jouée exactement comme Dvorak le souhaitait, sans emphase excessive (seize notes, et non pas des doubles croches comme de nombreux timbaliers aiment la jouer). Un allegro très impétueux s'ensuit, joué un rien moins rapide que les indications de Dvorak. Le rallentando qui introduit le second thème (4'25) n'a été égalé que par Talich. Entre parenthèses, c'est la partie qui met un point final au non-sens à propos des airs américains et indiens « volés » par Dvorak. C'est bien dans ce passage unique que l'âme slave a été la mieux exprimée.

Le Largo est joué dans le tempo lent requis. Son esprit est très méditatif et peut facilement s'écrouler si la mélodie n'est pas correctement soutenue. Les instrumentistes de Hambourg y réussissent magnifiquement et cela n'est pas étonnant si l'auditeur garde à l'esprit l'excellence des cordes de l'orchestre de Hambourg, probablement les meilleures en Europe à cette époque. Le solo de cor anglais est aussi beau que possible et la coda finale sur les cordes (2 de chaque section) est l'un des moments les plus nostalgiques dans l'histoire de la musique.

La virtuosité des mêmes instrumentistes dans le Scherzo forme un contraste saisissant. L'attention de l'auditeur est attirée par le retour du thème principal (3'20 sec), où l'ensemble des cordes joue comme un seul instrument. De nouveau, la partie centrale de ce mouvement (trio), tout comme dans les Danses slaves, crée «ce que son coeur dicte». Le miracle de cette exécution tient dans le fait que Schmidt-Isserstedt le berlinois décrit de manière émouvante tous ces airs tchèques, dans l'esprit de son enregistrement Decca des Danses slaves (No. 1/2/3/16).

Le fougueux Allegro con fuoco qui conclut l'oeuvre n'est qu'une débauche d'énergie. Ici, aucun orchestre ne peut égaler les cordes de la NWDR et la section des cuivres reste toujours sous un parfait contrôle et n'atteint jamais le triple forte, sauf si nécessaire. Un exemple à faire dresser les cheveux sur la tête concerne le développement (de 5' à 6'17). Rien n'arrive trop tôt ni trop tard: chaque impulsion est à sa juste place au juste moment. A propos de l'esprit général de ce mouvement, un ami me dit autrefois qu'il n'avait jamais réalisé, avant d'entendre cette exécution, que la nostalgie exprimée par Dvorak dans cette ceuvre pouvait être aussi proche de la tragédie. J'ai personnellement entendu plus de 200 interprétations de cette oeuvre, quelques-unes très belles (Mengelberg, Talich, Toscanini, Kempe, etc.) mais je dois dire que, depuis plus d'un demi-siècle, j'ai toujours chéri cette interprétation particulière. [...]" citations extraites d'un texte de Sami Habra, Tahra, Versailles, 15 janvier 2010.

J'ignore toutefois si l'enregistrement que nous vous proposons - tel que diffusé par la radio - est entièrement identique à celui paru sur le disque Telefunken LGX 66007, n'ayant pas celui-ci pour pouvoir comparer: il a en tous cas été fait pendant la même période. L'enregistrement provient des archives de Harry Schultz / Dortmunder Theatersammlung, que je remercie pour sa générosité.

Voici donc...

Antonin Dvorak, Symphonie Nr. 9 in e-moll, op. 95, B 178, Sinfonieorchester des Nordwestdeutschen Rundfunks, Hans Schmidt-Isserstedt, 19.05.1953, Hamburg (1. Adagio - Allegro molto 09:39, 2. Largo 14:08, 3. Scherzo: Molto vivace 08:27, 4. Allegro con fuoco 10:59)

que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives NWDR / NDR) -> MP3 320kbps -> WAV  -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*)  et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de cette oeuvre actuellement disponibles dans mes pages:

Otto ACKERMANN, Tonhalle-Orchester Zürich, MMS-36

Sergiu CELIBIDACHE, Orchestra Sinfonica Nazionale (di Torino) della RAI, 05.01.1962 25 janvier 2013

Ferenc FRICSAY, Koelner Rundfunk-Sinfonie-Orchester (l'actuel WDR Sinfonieorchester Koeln), 1 juin 1953

Rafael KUBELIK, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, 23.11.1961, Herkules-Saal, Muenchner Residenz

Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT, Orchestre Symphonique de la «Nordwestdeutscher Rundfunk», 19 mai 1953, Hamburg

Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT, NDR Sinfonieorchester, 11 septembre 1957, Montreux

Wilhelm SCHÜCHTER, Nordwestdeutsche Philharmonie, 23.05.1956, Bielefeld, Rudolf-Oetker-Halle, HMV XLP 20014

Constantin SILVESTRI, Orchestre national de la Radiodiffusion française, 12 mars 1959, Théâtre des Champs-Élysées