Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Michel Schwalbé, photo citée du film de Henri-Georges Clouzot, Beethoven, Symph.No 5, Herbert von Karajan, Orch.Phil.Berlin, 1966, cliquer pour une vue agrandie
Michel Schwalbé, photo citée du film de Henri-Georges Clouzot, Beethoven, Symph.No 5, Herbert von Karajan, Orch.Phil.Berlin, 1966, cliquer pour une vue agrandie
Michel Schwalbé, photo de presse DG, cliquer pour une vue agrandie
Embed from Getty Images

Saint-Saëns, Camille, page de couverture de la partition du 3e Concerto (en si mineur) pour violon avec accompagnement d'orchestre ou de piano, op. 61, Durand, Schoenewerk (Paris), 1881, Droits:  domaine public, Identifiant:  ark:/12148/bpt6k1166907x, Source:  Bibliothèque nationale de France, cliquer pour voir l'original
Michel Schwalbé, photo de presse DG, cliquer pour une vue agrandie
Michel Schwalbé
Illustrant l'en-tête: extrait portrait du jeune Michel SCHWALBÉ, j'ignore les coordonnées exactes, si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
À droite: Camille Saint-Saëns, env. 1915, © Photo Getty Images, photo disponible pour les utilisations éditoriales non commerciales, cliquer sur la photo pour l'original et la référence exacte
À gauche: Michel Schwalbé, pour la référence voir a légende de la photo au bas de cette page.
Camille SAINT-SAENS
Concerto pour violon et orch. No 3 en si mineur, Op. 61
Michel SCHWALBÉ
Orchestre de la Suisse Romande, Frederik PRAUSNITZ
4 janvier 1961, Grand Studio de la Radio de Genève

Camille Saint-Saëns compose ce concerto en 1879-1880 et le dédicace à Pablo de Sarasate - qui en donne la première audition le 15 octobre 1880 à  Hamburg, l'Orchestre Philharmonique de cette ville étant dirigé par Adolf Georg Beer. Il existe un «Allegro de concert» pour violon et piano d'après le concerto, écrit par le compositeur (1913).

Une courte description du 3e concerto:

"[...]Quand, dans le premier mouvement, Saint-Saëns amène le second sujet, sensuellement lyrique, dans le mi majeur fort reculé (au lieu du sol majeur qu’il avait semblé préparer), nous nous sentons transportés en un univers magique, bien éloigné de la franchise passionnée des pages d’ouverture. Cette intense atmosphère de si mineur [...] est encore plus âprement soulignée par la douce barcarolle constitutive du deuxième mouvement, sise dans la tonalité extrêmement reculée de si bémol majeur, sans nulle tentative de transition tonale. Comme dans l’Andante du Concerto en ut majeur, Saint-Saëns se plaît à rattacher le violon solo aux voix individuelles, opposées, des bois, instaurant une atmosphère intime de musique de chambre. Le passage en arpèges, près de la fin - où le violon, jouant les harmoniques (dont Sarasate était particulièrement friand) est rejoint par la clarinette - crée un effet étonnamment original.

Le finale débute par un autre brusque changement de tonalité, qui ne passe pas directement à si mineur, mais à son proche parent, mi mineur. Comme Mendelssohn dans son Concerto pour violon, Saint-Saëns préface son dernier mouvement non avec une introduction méditative, comme dans l’oeuvre antérieure, mais avec un dialogue hardiment dramatique, dans le style d’un récitatif. La partie principale du finale a un caractère éclatant, alla marcia, et loin du finale de concerto léger, conventionnel, il est le plus vaste et le plus complexe des trois mouvements de l’oeuvre. Les thèmes mémorables sont légion - un motif subsidiaire passionné, un second sujet ample, un choral apparaissant en tranquille contraste, mais revenant, près de la fin, dans un style triomphal, pour planter le décor d’une conclusion brillante. L’une des caractéristiques les plus impressionnantes de ce concerto est la manière dont Saint-Saëns intègre la virtuosité. La musique n’est plus nettement divisée en passages cantabile ou brillants: le caractère virtuose peut surgir à tout instant, pour ajouter au drame, à l’excitation, ou pour apporter une qualité décorative à la musique. [...] cette oeuvre pleine de vie et d’esprit fait plus que montrer du génie technique. Son auteur sait comment nous captiver, nous émouvoir. [...]" citations extraites des notes rédigées par Duncan Druce en 1999 pour Hyperion.

Logo de la Radio Suisse Romande


Le mercredi 4 janvier 1961 Frederik PRAUSNITZ dirigeait l'Orchestre de la Suisse Romande (OSR) dans un concert donné dans le Grand Studio de la Radio de Genève (ref.: par exemple le Journal de Genève du 3 janvier 1961 en page 7), l'actuelle Salle Ernest Ansermet, avec des oeuvres de Händel, Saint-Saens, Bergsam et Schubert. Le soliste du concerto de Saint-Saens était Michel SCHWALBÉ, qui - 1944-1946 et 1954-1957 - avait été le premier violon de l'OSR, avant d'être engagé par Karajan comme «Konzertmeister» de l'Orchestre Philharmonique de Berlin. Le concert fut à l'époque diffusé en direct sur l'émetteur de Sottens, dans le cadre des traditionnels concerts du mercredi soir (ref.: par exemple le Journal de Genève du 4 janvier 1961 en page 13).

Voici donc...

Camille Saint-Saens, Concerto pour violon et orchestre No 3 en si mineur, Op. 61, Michel Schwalbé, Orchestre de la Suisse Romande, Frederik Prausnitz, mercredi 4 janvier 1961, Grand Studio de la Radio, Genève

1. Allegro non troppo               08:20 (-> 08:20)
2. Andantino quasi allegretto       07:48 (-> 16:08)
3. Molto moderato e maestoso        10:07 (-> 26:15)

Provenance: Radiodiffusion, Radio Suisse Romande.
que vous pouvez obtenir en...
4 (**) fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


(**) En prime dans le fichier zip, le complément de programme donné lors d'une rediffusion de ce concerto, une oeuvre de Ferrucio Busoni, Frederik PRAUSNITZ dirigeant le New Philharmonia Orchestra de Londres: Berceuse élégiaque, Op. 42 (BV 252a), une courte oeuvre orchestrale composée par Ferrucio Busoni en 1909. Elle fut à l'origine composée pour piano solo, afin d'être ajoutée dans son cycle Élégies de 1907, comme 7e pièce. La version pour orchestre fut sous-titrée «Des Mannes Wiegenlied am Sarge seiner Mutter», Busoni la dédicace à sa mère «In memoriam Anna Busoni, n. Weiss, m. 3.Oct.MCMIX». L'oeuvre fut donnée en première audition le 21 février 1911 au Carnegie Hall de New York City, par le «New York Philharmonic Orchestra» sous la direction de Gustav Mahler.

Dans la discographie de Michael Gray cet enregistrement est daté du 18 octobre 1967 (EMI Studio No. 1, Abbey Road, London).

Ferruccio Busoni, Berceuse elégiaque, op. 42, New Philharmonia Orchestra, Frederik Prausnitz, 18.10.1967, EMI Studio No. 1, Abbey Road, London (Argo ZRG 757) 08:02


Michel Schwalbé, photo de presse DG

Michel Schwalbé, photo de presse DG, date ??: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Licence Creative Commons