Le portrait illustrant l'en-tête de cette rubrique est extrait de cette photo, Numéro d'image: 73317-4, Numéro d'inventaire: LIP-2333-012.
À droite sont reproduites cette photo (en haut), Numéro d'image: 73317-14, Numéro d'inventaire: LIP-2333-022, et cette photo (en-dessous), Numéro d'image: 73317-9, Numéro d'inventaire: LIP-2333-017
Pour ces 2 photos du site PARISENIMAGES: Georg Solti, Paris, salle Pleyel, mars 1967, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale.
À gauche: WOLFGANG AMADEUS MOZART, Ackermanns Sammlerband Nr. 2: Musikerportraits. A 7078, Maler: Hermann Torggler, Postkarte, aus dem Bestand der Uni Osnabrueck, Sammlung Prof.Dr. S.Giesbrecht, Dateiname: 3_1-054.jpg, lizenziert unter einer Creative Commons Namensnennung - Nicht-kommerziell - Weitergabe unter gleichen Bedingungen 4.0 International Lizenz; en-dessous Blick auf das MOZART-DENKMAL im Burggarten, Bildarchiv Uwe Gerig, Aufn.-Nr.: df_ge_0005724, 2008.08.08, Eigentümer: SLUB / Deutsche Fotothek, © SLUB / Deutsche Fotothek / Gerig, Uwe, Lizenz: Freier Zugang - Rechte vorbehalten
Wolfgang Amadeus MOZART
Adagio et fugue en ut mineur, KV 546
Cordes de l'Orchestre Symphonique
de la Radio de Cologne
Georg SOLTI, 17 juin 1957
Cette courte oeuvre est une version transcrite pour cordes de la Fugue en ut mineur pour deux pianos KV 426, que Wolfgang Amadeus Mozart avait composé en décembre 1783: en 1788 il la transcrit en lui adjoignant un adagio en introduction.
On ignore le motif ayant conduit Mozart à écrire cette oeuvre, on n'en connait pas de commande. Il est possible qu'elle résulte d'une suggestion de F.A. Hoffmeister, qui avait publié l'oeuvre d'origine. D'autre part l'année 1788 appartient à une période pendant laquelle Mozart s'est beaucoup intéressé au contrepoint, en composant plusieurs fugues: il avait transcrit en 1782 plusieurs fugues de Johann Sebastian Bach pour trio à cordes (KV 404a), ce qui lui avait permis de se familiariser avec la technique du contrepoint. Il compose ensuite ses propres fugues pour différentes oeuvres, entre autres le prélude et fugue KV 394, la suite dans le style de Haendel KV 399, la messe en ut mineur KV 427 et la Sérénade pour instruments à vents en do majeur, «Nachtmusik» KV 388. L'Adagio et fugue KV 546 se situe donc à la fin de cette période.
"[...] Cet Adagio est l’une des pages les plus étranges de Mozart, avec un usage particulièrement hardi de l’harmonie. La fugue qui suit est une brillante démonstration de la maîtrise qu’avait acquise Mozart en matière de contrepoint strict. Très caractéristique avec son saut de septième diminuée descendante et ses chromatismes, le sujet offre successivement deux visages, l’un hiératique, l’autre plaintif, qui alimentent l’ensemble de la fugue jusqu’à se rejoindre dans les dernières mesures. [...]" Claire Delamarche dans ce texte du site de la Philharmonie de Paris.
Dans l'interprétation que je vous en propose sur cette page, Georg SOLTI (photo ci-dessus: Georg SOLTI en 1963, © photo de Erich Auerbach/Getty Images, „Disponible pour les utilisations éditoriales“) dirige les cordes de l'Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne (l'actuel WDR Sinfonieorchester Köln). Cette perle des archives de la radio de Cologne WDR est un extrait d'un concert donné le 17 juin 1957, qui s'ouvrait avec cette courte pièce - il se poursuivait avec le concerto pour violon d'Alban Berg, Tibor Varga en soliste, et se terminait avec la première symphonie de Gustav Mahler.
À cette époque Georg Solti était «Generalmusikdirektor» (directeur général de la musique) à l'Opéra de Francfort.
Voici donc...
Wolfgang Amadeus Mozart, Adagio und Fuge c-moll, KV 546 für Streichorchester, Streicher vom Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester, Georg Solti, 17.06.1957
1. Adagio 05:09
2. Fuga: Allegro 04:20
que vous pouvez obtenir en...
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