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Kopf Bild Spitz Harry Hermann 155 250
Giovanni Battista PERGOLESI
«La serva padrona - Intermezzo per musica»
(La Servante maîtresse, Die Magd als Herrin)
version en langue allemande réalisée
pour la radio par Albin STUEBS
Josef GREINDL (Uberto), Rita STREICH (Serpina)
Erwin LINDER (narrateur)
Rundfunkorchester Hamburg, Harry Hermann SPITZ
NWDR 1953
Le jeune Jean-Baptiste Pergolèse (Giovanni Battista Draghi dit Pergolesi en italien) compose plusieurs opéras et autant d’intermezzi. Ces intermèdes - dans le goût napolitain - sont de petites farces fort en vogue jouées pendant les entractes des operas serias pour distraire le public.
La première de «La serva padrona Intermezzo per musica» est donnée au Teatro San Bartolomeo de Naples, le 28 août 1733, pendant les entractes de son opéra principal, «Il Prigionier superbo». Cet intermède devient ensuite une oeuvre autonome qui connaît un grand succès.

Le livret de cet intermezzo en deux parties est de Gennaro Antonio Federico, inspiré d'une comédie de Jacopo Angello Nelli. L'intrigue est simple: Serpina (soprano) est la servante d'Uberto, un homme âgé, grincheux (basse bouffe). Elle réussit à se faire épouser par ce dernier en prétendant le quitter pour un soldat aventurier - le capitaine Tempête - qui est nul autre que le serviteur Vespone (un rôle muet) déguisé.

Photos à gauche: reproductions des 2e et 3e pages du livre Giovanni B. Pergolesi, Text dt. und ital. - PST: La serva padrona, ca. 1750, Signatur H61/RAR.A 23, Standardnummer VD18 12206415-001 Universitätsbibliothek Erlangen-Nürnberg, une des diverses éditions du livret. Il est intéressant de constater que seulement une vingtaine d'années après sa première, il en existait déjà une traduction en allemand.
Une courte description de l'action citée d'après cette page du site www.operastudiogeneve.ch:

"[...] Premier intermezzo

L’ouverture est joyeuse. Le rideau se lève: Uberto s’habille pour sortir, tout en se lamentant d’avoir attendu trois heures un chocolat qui n’est toujours pas arrivé. Il s’impatiente dans une aria moins formelle que celles qui suivront, toutes dans la forme da capo. Ses reproches s’adressent à sa servante Serpina dans le récitatif qui s’ensuit. Mais elle le bouscule et renvoie Vespone à ses affaires. La fraîcheur de l’aria d’Uberto, «Sempre in constrasti», est assez typique de la partition; une grande agilité vocale est nécessaire pour la mener à bien. Serpina sermone Uberto une fois encore dans l’aria allegretto «Stizzoso, mio stizzoso». Uberto, exaspéré par une telle tyrannie, demande à Vespone d’aller lui trouver une épouse. «Quelle excellente idée, rétorque Serpina. Pourquoi pas moi!» Dans le duo suivant, elle soutient qu’elle est un parti tout à fait acceptable, alors qu’il se dit décidé à se débarrasser d’elle – tout en s’avouant quelque peu dépassé par la situation.

Second intermezzo

Serpina manigance un stratagème qui forcera Uberto à l’épouser. Vespone saura l’aider. Elle annonce qu’elle a trouvé pour mari un soldat: le capitaine Tempête. Elle décrit son mauvais caractère et ajoute, dans une aria pathétique («A Serpina penserete»), qu’elle espère n’être pas complètement oubliée après son départ. Elle apparaît alors comme une toute autre femme. Mais dès l’instant où elle voit un changement s’opérer sur le visage de son maître, le tempo de la musique change également, et nous savons que nous avons toujours affaire à la Serpina habituelle. Dès la fin de son aria, Uberto lui a pris la main: la ruse a donc produit son effet. Uberto ne sait plus quoi penser: «Son imbrogliato io già». Serpina réapparaît, escortée de Vespone. Il semble prêt à exploser de colère à la moindre provocation, mais n’en reste pas moins parfaitement silencieux, comme toujours. Uberto est horrifié par son comportement inquiétant. Est-ce vraiment là le mari qu’il faut pour Serpina ? Elle répond que le capitaine réclame une dot importante; à défaut, il refusera de l’épouser et il faudra alors qu’Uberto le remplace. Les fiançailles du maître et de la servante sont à peine conclues que Vespone arrache sa fausse moustache et son déguisement militaire. Uberto proteste vainement. Dans le duo qui clôt l’opéra, il avoue son amour pour Serpina. [...]"
Pour plus de détails voir par exemple les dossiers sous ces liens:

www.faconsdutemps.be

jean-claude.brenac.pagesperso-orange.fr

centraldogma.be

www.arts-spectacles.com

Une partition peut être visualisée à partir de cette page, édition Chez Augte. Le Duc, Paris, 1804/1805, ou téléchargée sur cette page de l'IMSLP.

Pour le livret en italien voir par exemple sous ces liens:

opera.stanford.edu

www.librettidopera.it

www.dicoseunpo.it

Streich 1950 Zerbinetta coll Schultz
À gauche: Rita Streich, 1950, photo de la collection de Harry Schultz

L'interprétation que je vous en propose est en langue allemande, réalisée pour la radio par Albin STUEBS et diffusée en 1953 sur la NWDR de Hamburg.

La distribution est superbe: la basse Josef GREINDL dans le rôle de Uberto et la soprano Rita STREICH dans celui de Serpina, tous deux sont superbement à l'aise dans leur rôle, leur diction est parfaite!

Le narrateur est le comédien Erwin LINDER, le «Rundfunkorchester Hamburg» (fondé en 1946, dissout en 1964) est dirigé par Harry Hermann SPITZ - qui avait à cette époque la double fonction de «Leiter der Musikabteilung am Nordwestdeutschen Rundfunk (NWDR)» de Hamburg et de chef d'orchestre.
Greindl 1951 Figaro coll Schultz
À droite: Josef Greindl, 1951, photo provenant de la collection de Harry Schultz

Je n'ai pas de renseignements sur les instrumentalistes, celà m'intéresserait particulièrement de savoir qui est au clavecin: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!.

L'enregistrement provient de la collection de Harry SCHULTZ, qui l'a généreusement mis à ma disposition pour vous le présenter sur cette page: je l'en remercie très chaleureusement!

Spitz Harry Hermann
À gauche: Harry Hermann Spitz, je ne connais ni la date ni l'origine exacte de cette photo, si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!.

Voici donc...

Giovanni Battista Pergolesi, , «La serva padrona - Intermezzo per musica» (Die Magd als Herrin), Funkfassung von Albin Stuebs, Josef Greindl (Uberto), Rita Streich (Serpina), Erwin Linder (Sprecher), Rundfunkorchester Hamburg, Harry Hermann Spitz, NWDR 1953 (1er intermezzo 22:56, 2e intermezzo 25:12)

que nous vous offrons et que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion -> MP3 320kbps -> WAV, quelques réparations -> FLAC

2 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*)  et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.