Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Kopf Bild Tzipine Georges 155 250
Courte biographie
22.06.1907, Paris - 8 décembre 1987
Violoniste, compositeur et chef d'orchestre de nationalité française
(d'origine russe)

Ibert Auric Tzipine Long Honegger Mihalovici
De gauche à droite: Jacques Ibert, Georges Auric, Georges Tzipine, Marguerite Long, Arthur Honegger, Marcel Mihalovici (Photo d'origine: Bibliothèque Musicale Gustav Mahler, Paris, Marguerite Long Archives)

D'abord violoniste (premier prix du Conservatoire de Paris en 1926), Georges Tzipine se consacre à partir de 1931 à la direction d'orchestre, encouragé par Reynaldo Hahn. Il travaille d'abord pour la Radiodiffusion française, puis dès 1945, comme chef invité, entre autres pour les Ballets russes et pour les Ballets Roland Petit.

Son nom est intimement lié au Groupe des Six, ainsi qu'à Arthur Honegger (en 1953 déjà il enregistre pour la radio les cinq symphonies en présence du compositeur). Il a réalisé de nombreux premiers enregistrements d'oeuvres contemporaines, par exemple de Florent Schmitt (Psalm 47, avec Denise Duval), Jean Rivier (symphonies Nos. 3 et 5, pour lesquelles il a reçu un Grand Prix du Disque), Albert Roussel, Georges Auric, Darius Milhaud, et Francis Poulenc. Il a dirigé de nombreuses premières, par exemple de Jacques Ibert Le Chevalier Errant (1951), de René Challan la 2e symphonie (1er février 1959, Concerts Colonne), le Concerto Pastoral, Op. 20 (avec Samson François, janvier 1954), le Concerto pour piano (3 mars 1957, avec Samson François), le 2e concerto pour piano de Marcel Landowski (28 février 1964, Jacqueline Potier, Orch. Phil. de l'ORTF), la première radiodiffusion du concerto pour cor de Ruth Gipps (2 décembre 1982, BBC Welsh Symphony Orchestra, Frank Lloyd au cor, mentionné dans Ruth Gipps: Anti-modernism, Nationalism and Difference in English Music de Jill Halstead, 2006, page 174), de Alejandro García Caturla la Première Suite Cubaine.


Pour une présentation de ses principaux disques voir par exemple cette page, une excellente analyse de Christopher Howell publiée par le site www.musicweb-international.com.

De 1960 à 1965 il est chef titulaire de l'orchestre symphonique de Melbourne: c'est l'un des rares postes fixes que Georges Tzipine a eut pendant sa carrière de chef d'orchestre itinérant, dirigeant en France tout les principaux orchestres, et - entre autres - en Angleterre (le Hallé Orchestra dans les années 1950, le BBC Welsh Symphony Orchestra), aux États-Unis, plus particulièrement le Houston Symphony Orchestra. C'est pourquoi il est aujourd'hui devenu difficile d'établir un aperçu de sa carrière.

Pendant son activité de directeur musical de Gaumont à partir du milieu des années 1920, Georges Tzipine compose plusieurs musiques de films, par exemple Le Rat des villes et le Rat des champs (1926), Coq en pâte (1951), Les Amoureux de Marianne de Jean Stelli (1954).