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August WENZINGER, un portrait fait par Joan BASTANIER, Bremen, probablement fin des années 1950, publié entre autres dans le coffret DG Archive Production APM 14057, cliquer pour une vue agrandie
August WENZINGER, un portrait fait par Peter MOESCHLIN, Basel, probablement début des années 1960, publié entre autres dans le coffret DG Archive Production SAPM 198386, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Wenzinger 155 250
Portrait August WENZINGER illustrant l'en-tête de cette rubrique: cité de cette page du site www.bach-cantatas.com, une photo faite par Matthias Hansen
Portraits August WENZINGER à droite et à gauche: cliquer sur les photos pour vue agrandie et référence
Claudio MONTEVERDI
L'Orfeo, Favola in musica
parole di Alessandro Striggio
Helmut KREBS, Margot GUILLEAUME, Horst GÜNTER
Hanni MACK-COSACK, Jeanne DEROUBAIX
Peter ROTH-EHRANG, Fritz WUNDERLICH, Hildegard WILD
Bernhard MICHAELIS, Peter OFFERMANNS
Clemens KAISER-BREME
Chor der Staatlichen Hochschule für Musik, Hamburg
(Einstudierung: Adolf DETEL)
Instrumentalkreis der Sommerlichen
Musiktage Hitzacker 1955
August WENZINGER, juillet 1955, Beethoven-Saal, Hannover
Archiv Produktion 14057/14058 APM
Un enregistrement mythique, un des premiers enregistrements de l'Orfeo de Monteverdi dans son intégralité, avec une distribution superbe, et joué sur des instruments d'époque, ou reconstitués d'après les instruments d'époque. Un court extrait de la documentation publiée avec les deux disques, un excellent texte d'Anna Amalie Albert présentant l'oeuvre:

"[...] Le 22 février 1607, une société élégante et choisie se réunit à Mantoue pour assister à la création de la "Favola in Musica", l'Orfeo, du compositeur de la cour des Gonzague, Claudio Monteverdi, âgé alors de 40 ans. A cette époque déjà, ce jeune maître était l'un des musiciens les plus en vue de la Haute Italie. Chacun des assistants savait qu'il allait être le témoin d'un événement exceptionnel, et nul d'entre eux ne fut déçu. [...] L'Orfeo ne se révéla, ni comme l'un de ces spectacles qu'on donnait habituellement au cours de pareilles festivités, ni comme un "Melodramma" dans le style de ceux qui avaient vu le jour à Florence dans les années précédentes mais comme une combinaison assez exceptionnelle des deux. Certainement c'était là, à la lettre, un drame en musique, comme ses antécédents florentins, mais la musique n'y était pas absolument et strictement subordonnée au texte. Monteverdi y mettait en oeuvre tous les moyens imaginables de l'ancienne polyphonie, comme ceux de la nouvelle musique monodique, ainsi que la riche instrumentation de son temps. Il ne tenait pas d'y éluder les règles établies et d'agir selon sa propre fantaisie, comme l'avaient fait ses prédécesseurs, mais il mettait son art de musicien entièrement au service du drame. Ainsi, l'Orfeo était-il un drame musical, le premier dans l'histoire de la musique, quoique, considéré au point de vue littéraire, ce ne soit au fond qu'une pastorale musicale au goût du temps, plus lyrique que dramatique.

Orphée et Eurydice apparaissent, au premier acte, au milieu de pâtres et de nymphes, insouciants et tout à fait semblables à ceux-ci. C'est aussi une nymphe qui, au second acte, apporte la nouvelle de la mort d'Eurydice. Les deux actes suivants, dont l'action se déroule aux enfers, rassemblent tous les faits dramatiques proprement dits: soumission de Caron, rencontre d'Orphée et d'Eurydice et nouvelle perte de celle-ci. L'acte lyrique, le cinquième, contient la lamentation d'Orphée, de nouveau située dans l'atmosphère pastorale du monde des vivants. Cet acte statique fait le pendant au premier, dont l'action est également fort réduite.

Le compositeur revêt de teintes resplendissantes ce mouvement scénique assez incolore. Il pare le monde terrestre, ses pâtres et ses nymphes, de l'agréable sonorité des flûtes, des instruments à archet, du cembalo et de l'orgue. Il revêt les enfers et ses divinités du puissant et féerique éclat des trompettes et trombones, auxquels le petit orgue dit "régale" s'associe comme instrument de la basse continue. Entre ces deux mondes, se situe le héros Orphée, qui appartient à tous les deux. La sphère lumineuse du monde terrestre est caractérisée formellement par une déclamation chantée de caractère lyrique et soutenu, entrecoupée ici et là de brèves strophes, de choeurs dansés et de ritournelles instrumentales d'une rythmique assez raide, bâties d'une façon rationnelle et sévère. C'est là l'expression d'une existence parée d'une beauté sans mystères.

Cette harmonie est rompue par la nouvelle de la mort d'Eurydice. Avec l'arrivée, au milieu du second acte, de la fatale messagère, s'ouvre la porte d'un autre monde. Dès lors, la déclamation chantée, avec son balancement précis, ne saurait plus traduire les sentiments des personnages. Une nouvelle forme expressive se substitue à elle: la ligne vocale s'élargit, s'anime rythmiquement, l'harmonie s'enhardit souvent, et presque incroyablement, de dures dissonances, bref, tout se subordonne ici à l'expression des sentiments réels. Le court échange de questions et de réponses entre la messagère et Orphée (l'annonce de la fatale nouvelle et l'expression de plainte: "Ohimè!" par laquelle réagit Orphée) est par exemple, un chef-d'oeuvre de psychologie et en même temps un sommet de l'opéra. Cette déclamation lyrico-dramatique débordante de passion (particulièrement impressionnants sont le récit de la mort d'Eurydice, la lamentation d'Orphée qui lui fait suite, l'agitation angoissée autour de l'épouse reconquise, la nouvelle perte de celle-ci au 4ème acte, le Lamento au 5ème) est encadrée, dans les actes se déroulant aux enfers, de choeurs pathétiques et de sombres et solennelles symphonies instrumentales.

En véritable dramaturge, Monteverdi était convaincu qu'une constante tension des sentiments lasserait l'auditeur. Aussi a-t-il, avec beaucoup d'adresse et de sens théâtral, non seulement intercalé des passages simplement parlés dans sa déclamation lyrique, mais, au 2ème acte, traité le rôle (parlé) de Caron sous une forme comique. Ce fruste compagnon ne se départit pas de son calme stupide même lorsque le chanteur divin déploie tout son art dans le "Possente spirto e formidabil nume"!

L'Orfeo de Monteverdi est certainement le premier drame musical, c'est-à-dire le premier ouvrage dans lequel la musique est complètement empreinte de l'idée dramatique. Mais, tant cette musique que l'idée dramatique de l'Orfeo sont d'une époque dans l'esprit et les habitudes auditives de laquelle il est nécessaire de se replonger si l'on veut véritablement saisir toute la grandeur de l'ouvrage. Le résultat auquel d'autres sont parvenus plus tard au prix de grands efforts, à grand renfort d'airs savants, de puissantes et grandioses scènes musicales et d'effets orchestraux extrêmement raffinés, le musicien-dramaturge Claudio Monteverdi l'avait déjà obtenu avec les moyens de son temps. C'est en entendant l'Orfeo qu'on peut le comprendre. [...]" Anna Amalie Albert.
Pour plus de détails voirà partir de cette excellent page du site orfeo.grenoble.free.fr, qui propose aussi une des traductions en français de l'oeuvre, voir 'Le texte de l'Opéra Orfeo et sa traduction', un texte à télécharger pour pouvoir suivre l'action, et surtout bien identifier les différents solistes.
Les voix d'Helmut Krebs et de Fritz Wunderlich se ressemblent beaucoup. Pour pouvoir mieux les distinguer, je donne ci-dessous un court résumé des principales séquences permettant de mieux identifier les solistes:

Toccata, Prologo Dal mio Permesso amato (La Musica)

Atto Primo: In questo lieto e fortunato giorno (Pastoro II), Vieni Imeneo, deh vieni (Coro di ninfe e pastori), Muse, onor di Parnasso (Ninfa), Lasciate i monti (Coro di ninfe e pastori), Ma tu, gentil cantor (Pastore I), Rosa del Ciel, vita del mondo (Orfeo), Io non dirò qual sia (Euridice), Lasciate i monti (Coro di ninfe e pastori), Vieni, Imeneo (Coro di ninfe e pastori), Ma se il nostro gioir (Pastore II), Alcun non sia che disperato (Pastore II, III - Ninfa, Pastore I, IV - Pastore II, III), Ecco Orfeo, cui pur dianzi (Coro di ninfe e pastori)

Atto Secondo: Sinfonia, Ecco pur ch'a voi ritorno (Orfeo - Pastore II - Pastore II, III - Coro di ninfe e pastori), Vi ricorda o bosch'ombrosi (Orfeo), Mira, deh mira Orfeo (Pastore II), Ahi caso acerbo (La Messagera - Pastore II - La Messagera - Pastore IV - La Messagera - Orfeo - La Messagera - Orfeo - La Messagera - Orfeo), In un fiorito prato (La Messagera - Pastore II - Pastore III), Tu se' morta (Orfeo), Ahi caso acerbo (Coro di ninfe e pastori), Ma io, che in questa lingua (La Messagera), Sinfonia, Chi ne consola, ahi lassi? (Pastore II, III), Ahi, caso acerbo (Coro di ninfe e pastori - Pastore II, III - Coro di ninfe e pastori)

Atto Terzo: Sinfonia, Scorta da te mio nume (Orfeo), Ecco l'altra palude (La Speranza), Dove, ah, dove te'n vai (Orfeo), O tu ch'innanzi morte (Caronte), Sinfonia, Possente spirto (Orfeo), Ben mi lusinga al quanto (Caronte), Ahi, sventurato amante! (Orfeo), Sinfonia, Ei dorme, e la mia cetra (Orfeo), Sinfonia, Nulla impresa per uom (Coro di spiriti), Sinfonia

Atto Quarto: Signor quell'infelice (Proserpina), Benché severo ed immutabil fato (Plutone), O de gli abitator de l'ombre eterne (Spirito I - Spirito II - Proserpina - Plutone), Pietade, oggi, e amore (Coro di spiriti), Ecco il gentil cantore (Spirito I - Orfeo - Spirito III), Ahi, vista troppo dolce (Euridice), Torn'a l'ombra (Spirito I), Dove ten vai (Orfeo), Sinfonia, E la virtute un raggio (Coro di spiriti), Sinfonia

Atto Cinque: Questi i campi di Tracia (Orfeo - Eco - ...), Sinfonia, Perché a lo sdegno (Apollo), Padre cortese, al maggior uopo arrivi (Orfeo - Apollo), Vanno, Orfeo (Coro di pastori), Moresca
Voici donc...

Claudio Monteverdi, L'Orfeo, Favola in musica, parole di Alessandro Striggio, Chor der Staatlichen Hochschule für Musik, Hamburg (Einstudierung: Adolf Detel), Instrumentalkreis der Sommerlichen Musiktage Hitzacker 1955, August Wenzinger, Juli 1955, Beethoven-Saal, Hannover, Archiv Produktion 14057/14058 APM

Avec les solistes:
Helmut Krebs            Orfeo
Hanni Mack-Cosack       Euridice
Margot Guilleaume       Musica/Prosperina
Horst Günter            Plutone
Jeanne Deroubaix        Messaggera/Speranza
Peter Roth-Ehrang       Caronte
Fritz Wunderlich        Apollo/Pastore II/Spirito II
Hildegard Wild          Ninfa
Bernhard Michaelis      Pastore I
Peter Offermanns        Pastore III/Spirito I
Clemens Kaiser-Breme    Pastore IV/Spirito III

...que je vous offre, vous pouvez obtenir les différentes parties en...
CLIQUANT ICI
... pour la Toccata et le Prologue, et le premier acte (00_..., 05:58, 01_... 17:18)

... en...
CLIQUANT ICI
... pour le deuxième acte acte (02_... 23:55)

...en...
CLIQUANT ICI
... pour le troisième acte (03_... 24:46)

... et en...
CLIQUANT ICI
... pour les quatrième et cinquième actes (04_... 12:44, 05_... 13:38).
pour un téléchargement libre

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