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Winfried ZILLIG (Portrait publié - entre autres - sur la pochette du disque «Winfried Zillig - Was ist Zwölftonmusik? - Ein Interview»), cliquer pour une vue agrandie
Winfried ZILLIG, Hessischer Rundkunk Frankfurt, une photo datant probablement des années 1947 - 1951, alors qu'il était chef principal de l'orchestre de la Radio de Hessen, cliquer pour une vue agrandie
Beethoven, Op.94, 3 premières pages de la partition, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Zillig Winfried 155 250
Pour les références des documents à gauche et des portraits de Winfried ZILLIG à droite voir les légendes des photos
Ludwig van BEETHOVEN
«An die Hoffnung», Op. 94
«À l’espérance» ou «À l'espoir»
texte de Christoph August TIEDGE
Tilla BRIEM, soprano
Orchestre Symphonique de la Radio de Hesse
Winfried ZILLIG, 27 février 1952

Les deux lieder «An die Hoffnung» Opus 32 et Opus 94 furent composés à dix ans d’intervalle, en 1805 et 1815: ils proposent deux mises en musique du même texte métaphorique extrait de l’Urania, «Erster Gesang (Klagen des Zweiflers)», de Christoph August Tiedge, un poème consacré à Dieu, à l’immortalité et à la liberté, paru en 1801 à Halle.
La première version est d’une grande simplicité; la seconde, «durchkomponiert», révèle une richesse d’images très supérieure à la première. Sa "[...] structure évoque un récitatif et aria opératique. Beethoven pourrait presque être accusé ici de surcharge, comme s’il avait voulu compenser la nature générale de la version antérieure. Fait rare, il s’efforce de traduire directement en termes musicaux ce qui est réellement chanté et adopte une approche inhabituellement flexible du tempo, surtout dans la section d’ouverture, où l’interrogation des quatre premiers vers trouve réponse d’abord dans une affirmation Allegro («Hoffen soll der Mensch!»), puis dans les doux triolets d’un onirique Larghetto («Die du so gern in heil’gen»). Beethoven colore également de manière subtile la ligne vocale, afin de rehausser le sens du texte (ainsi «Den Dulder ahnen», dans la deuxième strophe), et recourt à des changements de tonalité pour mettre en valeur les atmosphères contrastées, comme à l’inattendue descente de tierce majeure, au début de la troisième strophe. Il réalise même de brusques changements de figuration pour accentuer le contenu poétique – ainsi, la mention de la «Mitternacht», à la troisième strophe, où l’accompagnement passe soudain à des triolets de doubles croches doucement agités. [...]" cité d'un texte de Julian Haylock, publié en 1999 dans le livret d'un CD Hyperion.

Le  texte de Christoph August Tiedge et une traduction en français:
Ob ein Gott sei? Ob er einst erfülle,
Was die Sehnsucht weinend sich verspricht?
Ob, vor irgendeinem Weltgericht,
Sich dies rätselhafte Sein enthülle?
Hoffen soll der Mensch! Er frage nicht!
Die du so gern in heil’gen Nächten feierst
Und sanft und weich den Gram verschleierst,
Der eine zarte Seele quält,
O Hoffnung! Laß, durch dich empor gehoben,
Den Dulder ahnen, daß dort oben
Ein Engel seine Tränen zählt!
Wenn, längst verhallt, geliebte Stimmen schweigen;
Wenn unter ausgestorb’nen Zweigen
Verödet die Erinn’rung sitzt:
Dann nahe dich, wo dein Verlaßner trauert

Und, von der Mitternacht umschauert,

Sich auf versunk’ne Urnen stützt.
Und blickt er auf, das Schicksal anzuklagen,
Wenn scheidend über seinen Tagen
Die letzten Strahlen untergehn:
Dann laß’ ihn um den Rand des Erdentraumes
Das Leuchten eines Wolkensaumes
Von einer nahen Sonne seh’n!
Y a-t-il un Dieu? Exaucera-t-il jamais
Les souhaits des coeurs éplorés?
S’il y a un jugement dernier,
Cet être mystérieux se révélera-t-il?
L’homme doit espérer et ne pas douter!
Toi qui célèbres si bien les nuits sacrées
Et masques avec tant de douceur le chagrin
Qui tourmente une âme délicate,
Ô Espoir! Conforte celui qui souffre,
Qu’il sache que là-haut,
Un ange compte ses larmes!
Quand se taisent les voix aimées aux échos perdus;
Quand, sous les branches mortes,
Se désole le souvenir,
Alors, approche-toi du lieu où l’abandonné se lamente
Dans les ténèbres,
Parmi les urnes cinéraires à demi enfouies.
Et si, levant les yeux, il accuse le destin
Quand, au crépuscule de ses jours,
Les derniers rayons du soleil disparaissent:
Montre-lui, au-delà du rêve terrestre,
L’éclat qui borde les nuages
Et vient d’un soleil proche!
Pour une autre traduction en français voir par exemple cette page du site www.lieder.net d'Emily Ezust.
Tilla BRIEM (1908–1980) est ici accompagnée par Orchestre Symphonique de la Radio de Hesse («Sinfonie-Orchester des Hessischen Rundfunks», l'actuel «hr-Sinfonieorchester»), le tout est dirigé par Winfried ZILLIG. L'enregistrement - une prise de son du 27 février 1952 - provient des archives de la Radio de Hesse.

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, «An die Hoffnung», op. 94, Text von Christoph August Tiedge, Tilla Briem, Sopran, Sinfonie-Orchester des Hessischen Rundfunks, Winfried Zillig, 27.02.1952 (08:37)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives hr) -> WAV -> FLAC

1 fichier FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

Beethoven Op94 IMSLP51273-PMLP100879-Op 94 1 2 3
Beethoven, Op.94, 3 premières pages de la partition, Première édition Vienne, S.A. Steiner & Co., n.d. [1816]. Plate S. et C. 2369