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Kopf Bild Bamberger Carl 155 250
Ludwig van BEETHOVEN
Concerto pour piano No 2 en si bémol majeur, op. 19
Robert GOLDSAND
Orchestre de l'Opéra de Francfort, Carl BAMBERGER
MMS-155

Le piano était l'instrument de prédilection de Beethoven: c'est dans sa musique pour le piano qu'il a trouvé son premier - et son plus clair - langage personnel. En 1792 le jeune Beethoven - venant de Bonn - se présente au public viennois de la même manière que l'avait fait avant lui Mozart: comme un pianiste dont la virtuosité est reconnue et admirée. En 1794, Beethoven a déjà la réputation d'être le plus intéressant des pianistes de Vienne. C'est pendant l'hiver 1794-95 [*] qu'il commence de composer son deuxième concerto pour piano (la numérotation des 1er et 2e concertos pour piano de Beethoven et leurs numéros d'opus correspondent à l'ordre de leur édition, et non de leur composition). Une première version est jouée par Beethoven le 29 mars 1795 pendant l'entracte d'un grand concert donné par la Tonkünstler-Societät au Burgtheater de Vienne. Beethoven remanie l'oeuvre une première fois d'août à octobre 1798, en vue d'un concert à Prague. Il corrige ensuite plusieurs fois la partie pour piano avant de publier l'oeuvre chez Hoffmeister, à Leipzig en 1801.

"[...] Ce long et ardu travail de révision et d'affinement reflète l'incertitude de Beethoven face à un genre dans lequels un de ses prédécesseurs - Mozart - avait atteint une célébrité indisputable. L'influence de Mozart est évidente non seulement dans la forme externe de ces concertos, mais aussi dans d'importantes caractéristiques internes, comme la distribution du matériel thématique entre le soliste et l'orchestre. On peut l'entendre beaucoup plus clairement à la manière dont le piano fait son entrée dans les mouvements d'ouverture: dans l'op. 19, il s'introduit pour ainsi dire lui-même, avec un matériel non-thématique dont la cadence finale met en mouvement le dialogue principal entre le soliste et l'orchestre (voir K.467 en ut et K.503 en ut de Mozart) [...]. L'orchestre sert à introduire les thèmes principaux et à fournir au soliste un tranquille accompagnement d'arrière-plan; le piano ornemente les thèmes lyriques et ses passages rapides portent la musique en avant par des sections modulatrices vers d'importantes cadences.
La forme des mouvements lents rappelle aussi Mozart, ainsi le thème d'ouverture revient-il immédiatement après le second groupe sujet, sans que ne soit intervenue une section de développement. Leur nouveauté réside dans la grande expressivité des ornements de la thématique du soliste et spécialement dans la relation entre soliste et orchestre dans la coda: [...] dans l'op.19, une cadence solo parsemée de fragments du thème principal aux cordes de l'orchestre. [...]".
Dans le finale en rondo "[...] Beethoven met l'emphase sur l'intérêt rythmiques de ses thèmes. [...] le développement thématique de tout le finale de réfère toujours aux accentuations croisées caractéristiques du thème d'ouverture. [...]".

Les cadences contemporaines des premières auditions de l'oeuvre n'existent qu'à l'état d'esquisses fragmentaires, comme c'était l'habitude à cette époque. Celle du premier mouvement complètement écrite par Beethoven date d'une dizaine d'années plus tard (environ 1809), époque à laquelle Beethoven avait depuis longtemps cessé d'apparaître en public en tant que soliste: elle "[...] commence par une fugue railleuse, une farce dans le caractère traditionellement improvisé de la cadence [...]".

(*) Il est possible que les premières esquisses de l'oeuvre soient encore plus anciennes, de la fin des années 1780, alors que Beethoven était encore employé à l'orchestre de la cour de Bonn (ref.: William Drabkin, texte publié au verso de la pochette du disque DGG 415 682-1 (concerto No.1 op.15 et No.2 op.19, Martha Argerich, Philharmonia. Guiseppe Sinopoli), traduction de Carole Boudreault, dont sont également extraites les citations ci-dessus).

L'oeuvre est composée pour un petit orchestre comportant, outre les cordes, une flûte, deux hautbois, deux bassons et deux cors. Le concerto ne comporte ni clarinette, ni trompette, ni timbale, contrairement au concerto No 1.
La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP.


Dans l'interprétation que je vous en propose sur cette page, le soliste est Robert GOLDSAND. Il est accompagné par l'Orchestre de l'Opéra de Francfort (l'actuel Frankfurter Opern- und Museumsorchester) sous la direction de Carl BAMBERGER (voir cette page pour le concerto No 1 avec les mêmes interprètes). Selon la banque de données de la Bibliothèque Nationale de France le disque MMS 155 est paru en 1958.

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Klavierkonzert Nr. 2 in B-Dur, Op. 19, Robert Goldsand, Frankfurter Opernhaus Orchester, Carl Bamberger, MMS-155 (1. Allegro con brio 14:03, 2. Adagio 08:59, 3. Rondo. Molto allegro 06:54)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

MMS 155, H80L-3619/20 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de cette oeuvre actuellement disponibles dans mes pages:

Carl BAMBERGER, Robert GOLDSAND, Orchestre de l'Opéra de Francfort, MMS-155

Ernest BOUR, Andor FOLDES, Grand Orchestre de la Südwestfunk, Ernest Bour, studio, 11 mars 1965

Walter GOEHR, Artur BALSAM, Orchestre Symphonique de Winterthur, CH-SPEC-51-BC (MMS-17)




MMS 155, Recto pochette
MMS 155 Recto
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MMS 155, étiquette 1ère face
MMS 155 Label 1 64C2FC
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