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Andor FOLDES, fin des années 1950, photo de presse Remington, cliquer pour une vue agrandie
Andor FOLDES, début des années 1960, photo de presse DGG, cliquer pour une vue agrandie
Ernest Bour, photo SWR/Pressestelle, cliquer pour voir l'original
Kopf Bild Bour Ernest 155 250
La photo illustrant l'en-tête de cette rubrique est extraite d'une photo du Landesarchiv Baden-Württemberg, Abt. Staatsarchiv Freiburg, W 134 Nr. 077343b, Donaueschinger Musiktage 1964, 17. Oktober 1964, Urheber: Autor/Fotograf: Willy Pragher, Rechteinhaber: Landesarchiv Baden-Württemberg
À droite: Andor FOLDES, pour les références voir les légendes au bas des photos sur cette page.
À gauche: Ernest BOUR, photo SWR/Pressestelle
Ludwig van BEETHOVEN
Concerto pour piano No 2 en si bémol majeur, op. 19
Andor FOLDES
Grand Orchestre de la Südwestfunk
Ernest BOUR
enregistrement fait en studio le 11 mars 1965

Le piano était l'instrument de prédilection de Beethoven: c'est dans sa musique pour le piano qu'il a trouvé son premier - et son plus clair - langage personnel. En 1792 le jeune Beethoven - venant de Bonn - se présente au public viennois de la même manière que l'avait fait avant lui Mozart: comme un pianiste dont la virtuosité est reconnue et admirée. En 1794, Beethoven a déjà la réputation d'être le plus intéressant des pianistes de Vienne. C'est pendant l'hiver 1794-95 [*] qu'il commence de composer son deuxième concerto pour piano (la numérotation des 1er et 2e concertos pour piano de Beethoven et leurs numéros d'opus correspondent à l'ordre de leur édition, et non de leur composition). Une première version est jouée par Beethoven le 29 mars 1795 pendant l'entracte d'un grand concert donné par la Tonkünstler-Societät au Burgtheater de Vienne. Beethoven remanie l'oeuvre une première fois d'août à octobre 1798, en vue d'un concert à Prague. Il corrige ensuite plusieurs fois la partie pour piano avant de publier l'oeuvre chez Hoffmeister, à Leipzig en 1801.

"[...] Ce long et ardu travail de révision et d'affinement reflète l'incertitude de Beethoven face à un genre dans lequels un de ses prédécesseurs - Mozart - avait atteint une célébrité indisputable. L'influence de Mozart est évidente non seulement dans la forme externe de ces concertos, mais aussi dans d'importantes caractéristiques internes, comme la distribution du matériel thématique entre le soliste et l'orchestre. On peut l'entendre beaucoup plus clairement à la manière dont le piano fait son entrée dans les mouvements d'ouverture: dans l'op. 19, il s'introduit pour ainsi dire lui-même, avec un matériel non-thématique dont la cadence finale met en mouvement le dialogue principal entre le soliste et l'orchestre (voir K.467 en ut et K.503 en ut de Mozart) [...]. L'orchestre sert à introduire les thèmes principaux et à fournir au soliste un tranquille accompagnement d'arrière-plan; le piano ornemente les thèmes lyriques et ses passages rapides portent la musique en avant par des sections modulatrices vers d'importantes cadences.
La forme des mouvements lents rappelle aussi Mozart, ainsi le thème d'ouverture revient-il immédiatement après le second groupe sujet, sans que ne soit intervenue une section de développement. Leur nouveauté réside dans la grande expressivité des ornements de la thématique du soliste et spécialement dans la relation entre soliste et orchestre dans la coda: [...] dans l'op.19, une cadence solo parsemée de fragments du thème principal aux cordes de l'orchestre. [...]".
Dans le finale en rondo "[...] Beethoven met l'emphase sur l'intérêt rythmiques de ses thèmes. [...] le développement thématique de tout le finale de réfère toujours aux accentuations croisées caractéristiques du thème d'ouverture. [...]".

Les cadences contemporaines des premières auditions de l'oeuvre n'existent qu'à l'état d'esquisses fragmentaires, comme c'était l'habitude à cette époque. Celle du premier mouvement complètement écrite par Beethoven date d'une dizaine d'années plus tard (environ 1809), époque à laquelle Beethoven avait depuis longtemps cessé d'apparaître en public en tant que soliste: elle "[...] commence par une fugue railleuse, une farce dans le caractère traditionellement improvisé de la cadence [...]".

(*) Il est possible que les premières esquisses de l'oeuvre soient encore plus anciennes, de la fin des années 1780, alors que Beethoven était encore employé à l'orchestre de la cour de Bonn (ref.: William Drabkin, texte publié au verso de la pochette du disque DGG 415 682-1 (concerto No.1 op.15 et No.2 op.19, Martha Argerich, Philharmonia. Guiseppe Sinopoli), traduction de Carole Boudreault, dont sont également extraites les citations ci-dessus).

L'oeuvre est composée pour un petit orchestre comportant, outre les cordes, une flûte, deux hautbois, deux bassons et deux cors. Le concerto ne comporte ni clarinette, ni trompette, ni timbale, contrairement au concerto No 1.
Logo de la Südwestfunk
Les enregistrements d'Andor FOLDES avec Ernest BOUR ne sont pas nombreux:

- Bela Bartok, Rhapsodie für Klavier und Orchester, Sz 27 (op. 1), 03.03.1961
- Ludwig van Beethoven, Konzert für Klavier und Orchester Nr. 2 B-Dur, op. 19, 11.03.1965
- Wolfgang Amadeus Mozart, Konzert für Klavier und Orchester Es-Dur, KV 482, 19,20.12.1973
- Wolfgang Amadeus Mozart, Konzert für Klavier und Orchester A-Dur, KV 488, 25.04.1978

Les 4 ont été faits en studio, à Baden-Baden (Source: ARD-Hörfunkdatenbank).

L'enregistrement de l'oeuvre de Beethoven proposé sur cette page fut diffusé pour la première fois le 18 juillet 1965 - selon les données de la «ARD-Hörfunkdatenbank», numéro d'archive 5700544, registre BAD (SWR). À noter qu'à cette époque le nom de l'orchestre était encore «Grosses Orchester des Südwestfunks» - Grand Orchestre de la Südwestfunk: c'est l'année suivante qu'il fut rebaptisé en «Sinfonieorchester des Südwestfunks». En 1998 il reçevra le nom de «SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg», pour disparaître en 2016, lors de la fusion avec le «Radio-Sinfonieorchester Stuttgart» pour former l'actuel «SWR Symphonieorchester».

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano No 2 en si bémol majeur, op. 19, Andor Foldes, Grosses Orchester des Südwestfunks, Ernest Bour, enregistrement fait en studio le 11 mars 1965

1. Allegro con brio            14:17 (-> 14:17)
2. Adagio                      07:35 (-> 21:52)
3. Rondo. Molto allegro        06:13 (-> 28:05)

Provenance: Radiodiffusion (Archives SWF)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de cette oeuvre actuellement disponibles dans mes pages:

Carl BAMBERGER, Robert GOLDSAND, Orchestre de l'Opéra de Francfort, MMS-155

Ernest BOUR, Andor FOLDES, Grand Orchestre de la Südwestfunk, Ernest Bour, studio, 11 mars 1965

Walter GOEHR, Artur BALSAM, Orchestre Symphonique de Winterthur, CH-SPEC-51-BC (MMS-17)