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Maurice RAVEL, photo Roger-Violet du site PARISENIMAGES, Numéro d'image: 12108-12, Numéro d'inventaire: RV-55693, cliquer pour une vue agrandie
Maurice RAVEL, photo Roger-Violet du site PARISENIMAGES, Numéro d'image: 706-10, Numéro d'inventaire: RV-500693, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Blancard Jacqueline 155 250
Maurice RAVEL
Concerto en sol majeur, M 83
Jacqueline BLANCARD
Orchestre de la Suisse Romande
Ernest ANSERMET
juin 1953, Genève, Victoria-Hall

Ce concerto - ainsi que le concerto pour la main gauche - appartiennent à ce que Maurice Ravel a écrit de plus avancé aussi bien dans l'esprit du traitement instrumental que dans l’écriture tant au piano qu'à l'orchestre.

À l'origine le concerto en sol devait être une "Rhapsodie basque" avec piano concertant que Ravel voulait faire jouer au cours d'une tournée américaine, lui-même étant au piano (l'oeuvre était une commande de Serge Koussevitzky pour le 50e anniversaire de l'Orchestre symphonique de Boston). En cours de travail il avait pensé lui donner le titre de divertissement, mais finalement le nom de concerto l'emporta. L'oeuvre est composée dans une facture moderne, une musique exceptionellement claire, lumineuse et sensible, où la mélodie, l'harmonie et le rythme nous éblouissent par leur richesse et leur variété.

"[...] L'étonnante matière sonore du premier mouvement place piano et orchestre dans une commune intelligence qui les font poètes dans le destin de détails précieux, d'une suprême musicalité dans les épanchements mélodiques, brillants dans les phrases incisives si étonnamment construites. Le piano n'est pas seul en soliste, Ravel, avec une connaissance poussée des familles orchestrales, met fréquemment au premier plan les instruments à vent, y compris basson et cor, aussi bien qu'une exubérante batterie dans une luxuriance de timbres et de couleur inouïs. Et pourtant, les phrases s'épanouissent rayonnantes de luminosité, la mélodie s'infléchit souple et capricieuse et prend son élan; le rythme se muscle soudain, dominateur, et tout cela fait que la musique vit intensément.

Le deuxième mouvement, Adagio assai, reste comme un des grands moments de la musique. Le piano, solitaire pendant un long moment, cerne la plus fine des mélodies; la main droite simplement, calmement, sur le ton d'une touchante confidence, expose l'unique thème tandis que la main gauche se contente de marquer un rythme doux mais persuasif. Cet Adagio est particuliérement émouvant avec ses longues phrases toutes palpitantes d’émotion contenue, cette sorte de frémissement mélancolique du piano que l'orchestre reprend bientôt avec lui pour terminer sur un trille dont les battements s'estompent et s'éteignent mystérieusement.

C'est ensuite un Presto final éblouissant, avec une cadence endiablée qui amorce toute une gerbe étincellante de notes piquées, martelées, de traits mordants passant bientôt du piano à l’orchestre et cette dualité va se faire de plus en plus serrée pour aboutir à la conclusion la plus brillante et la plus originale sur un accord plaqué. Vous remarquerez sans aucun doute, chemin faisant, l'influence très nette du jazz, notamment dans le chromatisme des trombones.
[...]" cité d'un texte de Serge Berthoumieux, publié dans la pochette du disque Erato STU 70928.

C'est la dernière oeuvre importante de Maurice Ravel, avant sa grave maladie (une tragique maladie neurodégénérative dont il a hélas souffert pendant les dernières années de sa vie), qui conduira à son décès. Il dédie l'oeuvre à Marguerite Long, qui la donne en première audition à Paris, salle Pleyel, le 14 janvier 1932, l'Orchestre des Concerts Lamoureux étant dirigé par le compositeur. La première audition aux USA date du 22 avril 1932, simultanément par le Boston Symphony Orchestra et le Philadelphia Orchestra dans leurs salles de concert respectives.
LXT 2816 Verso Titre
Ernest ANSERMET a souvent donné cette oeuvre en concert, mais ne l'a enregistré qu'une seule fois pour le disque, avec la pianiste Jacqueline BLANCART: SAR785-90, Pr: Victor Olof  Eng: Gil Went, 05/06.1953, Victoria Hall, Genève, paru en septembre 1953 sur Decca LXT 2816, puis en décembre 1953 sur London LL 797, qui n'existe donc hélas qu'en mono. Mais peut-être qu'il en existe quelque part un enregistrement de concert fait plus tard en stéréo, rêvons un peu...

Sur l'autre face du disque: également de Maurice Ravel, le concerto pour la main gauche, M 82, avec les mêmes interprètes.

De même que le concerto pour la main gauche, l'enregistrement du concerto en sol majeur n'a - hélas... - jamais été réédité sur CD par la maison-mère Decca!! Il faut attendre novembre 2008 pour le voir apparaître sur un CD de la branche australienne - dans la série Decca Éloquence - qui est hélas assez difficile à trouver importé en Europe. 

Voici donc...

Maurice Ravel, Concerto en sol majeur, M 83, Jacqueline Blancard, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, juin 1953, Genève, Victoria-Hall

1. Allegramente   08:33 (-> 08:33)
2. Adagio assai   09:03 (-> 17:36)
3. Presto         04:12 (-> 21:48)


Provenance: Decca LXT 2816, ARL 1628-1B
que vous pouvez obtenir en...

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de cette oeuvre actuellement disponibles dans les pages de mon site:

*  Martha ARGERICH, Grosses Orchester des Südwestfunks, Ernest BOUR, 04.02.1960

*  Jacqueline BLANCARD, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest ANSERMET, juin 1953, Genève, Victoria-Hall


Recto pochette LXT 2816

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