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Maurice RAVEL, photo provenant du site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, cliquer pour voir l'original
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Kopf Bild Bour Ernest 155 250
La photo illustrant l'en-tête de cette rubrique est extraite d'une photo du Landesarchiv Baden-Württemberg, Abt. Staatsarchiv Freiburg, W 134 Nr. 077343b, Donaueschinger Musiktage 1964, 17. Oktober 1964, Urheber: Autor/Fotograf: Willy Pragher, Rechteinhaber: Landesarchiv Baden-Württemberg
Les photos à droite et à gauche - Maurice RAVEL - proviennent du site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale. À gaucheNuméro d'image: 706-10, Numéro d'inventaire: RV-500693Numéro d'image: 6542-13, Numéro d'inventaire: LIP-16364; à droiteNuméro d'image: 5695-1, Numéro d'inventaire: HRL-500690Numéro d'image: 6668-14, No d'inventaire: LIP-16352.
Maurice RAVEL
«Le Tombeau de Couperin»
pour petit orchestre symphonique, M 68a
Orchestre National de la RTF, Ernest BOUR, 31 mai 1952

«Le Tombeau de Couperin» est un recueil de six pièces pour piano que Maurice Ravel achève de composer en 1917, alors que, malade, il était démobilisé. Le mot «Tombeau» fait référence à un hommage poétique et musical en usage au XVIIIe siècle: «L’hommage s’adresse moins au seul Couperin lui-même qu’à la musique française du XVIIIe siècle» a précisé Maurice Ravel. Il dédia cette suite à des amis tombés au front au cours de la Première Guerre mondiale. Malgré la période tourmentée de sa composition, l'oeuvre est de caractère apaisé. Elle fut donnée en première audition par Marguerite Long le 11 avril 1919 à la Société de Musique Indépendante (salle Gaveau).

Quatre de ces pièces - Prélude, Forlane, Menuet et Rigaudon - furent ensuite orchestrées par Ravel et données en première audition le 28 février 1920, par l'Orchestre Pasdeloup sous la direction de Rhené-Baton (qui avait demandé à Ravel d'écrire cette orchestration).

Écrit pour petit orchestre symphonique, le Tombeau de Couperin est un chef-d'oeuvre d'orchestration, proche du concerto pour orchestre tant les parties individuelles sont solistiques.

"[...] Déjà superbes dans leur version pour piano, les quatre pièces du Tombeau de Couperin, en passant à l’orchestre, gagnent en chaleur, en humanité, en émotion. En fait, c’est un autre tombeau que l’on entend; grâce à un orchestre se rapprochant le plus possible de celui qu’on aurait utilisé au XVIIIème siècle, Ravel fait plus que rendre hommage au passé: il révèle tout ce que le passé peut contenir d’admirable, dans la lettre autant que dans l’esprit.[...] Michel Parouty, Guide de la musique symphonique, Fayard

Une courte description citée de ce fichier pdf du site blog.ac-versailles.fr (un texte toutefois presque entièrement repris du Guide de la musique symphonique réalisé sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard 1986, ISBN 978-2-213-64075-4)

"[...] 1. PRÉLUDE (Vif en Mi mineur, à 12/16 = douze double croche par mesure) Un motif pentatonique virevoltant, tourbillonnant sur lui-même, sert de fil conducteur à ce premier morceau. Des ornements légers et un tissu instrumental relativement dépouillé, caractérisé par une certaine sécheresse, rappellent la littérature de clavecin; Couperin, certes, mais aussi Rameau et Scarlatti. Le langage harmonique, toutefois, est tout à fait contemporain. Héros de ce mouvement perpétuel (qui, par deux fois, s’enfle en un éclatant paroxysme), le hautbois domine de sa voix perçante l’ensemble de ses partenaires.

2. FORLANE (Allegretto en Mi mineur, à 6/8 = six croches par mesures): à nouveau, une forme ancienne est traitée sur un mode harmonique des plus modernes pour ce second mouvement d’une élégance hautaine, dont les bois, les cuivres et les vents illuminent les dissonances les plus osées. L’utilisation particulière du rythme pointé et de l’accentuation asymétrique, donne à la mélodie d’ouverture, qui sert de refrain, un aspect franchement déconcertant, — tandis qu’un jeu savant de modulations tend à laisser croire qu’elle veut sans cesse s’échapper de la tonalité initiale. Les épisodes intermédiaires cultivent une ironie parfois agressive aussi bien qu’une pudeur secrète, qui rendent cette page attachante et en font la plus significative de la suite.

3. MENUET (Allegro moderato en Sol majeur, à 3/4): c’est encore le hautbois qui mène le jeu dans ce Menuet aux couleurs tendrement pastorales, — allant bien plus loin dans l’expression que le Menuet antique de 1895. Le thème se déroule avec une sérénité teintée de mélancolie, — créant une atmosphère ambigüe et presque indescriptible. Encore plus étonnante, la Musette qui sert de trio, — dont la gravité inattendue se charge soudain d’une étrange tension accrue par un accompagnement sourd et persistant, tandis que lorsqu’il réapparaît, le thème du Menuet semble plus soyeux et plus doux. A noter la superbe superposition des deux thèmes du Menuet et du trio, union parfaite de 2 thèmes que tout oppose; et si une paix était possible?...

4. Dans le RIGAUDON final (Assez vif en ut majeur, à 2/4), ce sont les cuivres qui s’en donnent à coeur joie: une carrure solide et un rythme volontairement lourd, marqué par des accords parfaits des cordes, évoquent bien sûr une danse villageoise. Mais quelle merveille que l’épisode central, Pastorale en Ut mineur, plus lente, dans laquelle le hautbois est souverain, sur un accompagnement qui sait être à la fois présent et discret! Avant le retour de la danse et de la fête sonore. [...]"
Ernest BOUR (à gauche) et Maurice RAVEL (à droite)

Le samedi 31 mai 1952  Ernest BOUR dirigeait l'Orchestre National de la Radiodiffusion-Télévision Française, un concert donné à priori au Théâtre des Champs-Élysées de Paris. Je n'ai toutefois pas encore pu en trouver de confirmation: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Au programme de ce concert:

Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie No 29, KV 201
Maurice Ravel, Le Tombeau de Couperin
Carl Maria von Weber, Ouverture de Preciosa
Peter Tschaikowski, Symphonie No 4

Voici donc...

Maurice Ravel, «Le Tombeau de Couperin» pour petit orchestre symphonique, M 68a, Orchestre National de la RTF, Ernest Bour, 31 mai 1952

1. Prélude. Vif                03:07
2. Forlane. Allegretto         05:44
3. Menuet. Allegro moderato    04:24
4. Rigaudon. Assez vif         02:59
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives RTF resp. INA) -> WAV -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.