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André CLUYTENS, Dutch National Archives, The Hague, Fotocollectie Algemeen Nederlands Persbureau (ANEFO), clicquer pour voir l'original
André Cluytens (1905-1967), chef d'orchestre français d'origine belge, Marguerite Long (1874-1966), pianiste française et Arthur Rubinstein (1887-1982), pianiste américain (de droite à gauche). Paris, juin 1953. © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale. Numéro d'image: 22983-9, Numéro d'inventaire: LIP-2311-015, Technique: Négatif au gélatino-bromure d’argent - Format 6X6, clicquer pour voir l'original
André CLUYTENS en 1954. Extrait d'une photo du site PARISENIMAGES, Numéro d'image: 71998-60, Numéro d'inventaire: LIP-2071-027, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, cliquer pour voir l'original
André CLUYTENS, dessin de Fournier-Pouyet 2014, cliquer pour voir l'original
Page de garde de la partition Schubert, D 760, orch. Liszt, S 366, Ed. Vienna, Carl Spina, n.d. Plate C.S. 15974, Reprinted Leipzig: August Cranz, n.d.(after 1876), cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Cluytens Andre 155 250
Le portrait illustrant l'en-tête est extrait de la brochure de l'album ASDF 105 (avec les 8e et 9e symphonies de Beethoven)
À droite: André Cluytens en 1954. Extrait d'une photo du site PARISENIMAGES, Numéro d'image: 71998-60, Numéro d'inventaire: LIP-2071-027, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale; en-dessous un portrait dessiné par Fournier-Pouyet 2014.
Franz SCHUBERT
Fantaisie en ut majeur, op. 15, D. 760 - dite «Wanderer»,
dans l'orchestration de Franz LISZT, S 366, R 459
Hélène PIGNARI, piano
Orchestre National de la RadioDiffusion Française
André CLUYTENS
28 septembre 1953, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

Franz Liszt a réalisé plusieurs transcriptions de la Fantaisie en ut majeur, op. 15, D. 760, de Franz Schubert:

- pour piano et orchestre, qui accroît la difficulté technique de la partie piano de l'arrangement, S 366 (1851)
- pour deux pianos, S 653 (1859)
- pour piano seul, apportant quelques modifications, rajoutant des ossia et réécrivant complètement le dernier mouvement, S 565a (1868)

Franz Liszt a en outre pris cette fantaisie comme modèle pour sa sonate en si mineur, S 178.

Franz Liszt s'est donc intéressé très particulièrement à cette oeuvre, qui est vraiment unique parmi les compositions pour piano de Schubert:

"[...] On ne saurait pas plus la qualifier de sonate que d’ensemble de variations, bien qu’elle présente des caractéristiques appartenant aux deux genres. Sir Donald Tovey trouva que c’était «le premier et meilleur de tous les poèmes symphoniques» – bien qu’il ne vint probablement jamais à l’idée de Schubert qu’il écrivait une telle oeuvre!
Liszt se livrait, au sein de la musique instrumentale, à l’expérimentation d’une idée que Wagner mettait en oeuvre dans la musique vocale – écrire une musique d’une certaine durée sans la morceler en courtes sections, ce qui impliquait de développer une façon d’unifier les thèmes afin qu’ils puissent être chantés ou joués de façon continue. Et Schubert dans cette composition, avait donc ouvert la voie au poème symphonique, forme abondamment utilisée par les compositeurs du dix-neuvième siècle qui vinrent après lui. Cette idée donnait la possibilité d’écrire une oeuvre longue comportant de nombreuses sections, chacune indépendante mais toutes avec le même thème principal.
Les qualités orchestrales de «Der Wandererfantasie» ne pouvaient qu’attirer l’attention de Liszt et il répartit le matériel entre piano et orchestre avec une perspicacité toute caractéristique. Schubert, malgré son amour pour le piano, n’en était pas un virtuose, et peut-être se sentit-il incapable de faire valoir la pièce. On raconte qu’il s’arrêta brusquement au milieu du finale et dit: «Que le diable le joue!». [...]" cité d'un texte de Beryl Chempin, dans une traduction de Marianne Fernée, publié dans ce livret du CD Chandos CHAN 10371.
Page de garde de la partition Schubert, D 760, orch. Liszt, S 366, Ed. Vienna, Carl Spina, n.d. Plate C.S. 15974, Reprinted Leipzig: August Cranz, n.d.(after 1876)
Page de garde de la partition, Ed. Vienna, Carl Spina, n.d. Plate C.S. 15974, Reprinted Leipzig: August Cranz, n.d.(after 1876), source: IMSLP. Le nom de Wanderer n'est pas mentionné, car il n'a été donné à l'oeuvre que bien plus tard.

La Fantaisie comprend quatre sections - Allegro con fuoco, Adagio, Presto et Allegro - qui sont jouées plus ou moins enchaînées, suivant les interprétations. Une courte description:

"[...] L’Allegro con fuoco, quasi beethovénien, a une nature vraiment symphonique mais comporte deux épisodes plus doux en mi majeur et mi bémol majeur. Schubert aurait-il pu avoir à l’esprit la sonate Waldstein de Beethoven – l’ouverture faisant appel au même registre du piano avec la tierce de l’accord au-dessus, et le second sujet en mi majeur? Ce mouvement est doté d’une longue section de développement.

Le mouvement lent, Adagio, est une série de variations sur le chant de Schubert, «Der Wanderer», qui donna son nom à l’oeuvre. Ces dernières sont accompagnées de motifs décoratifs s’étendant à l’ensemble du clavier de Schubert, puis le mouvement disparaît petit à petit sur un doux accord tremolo en mi majeur.

Le scherzo est marqué Presto et comprend même un air de valse engageant.

Liszt a judicieusement confié l’ouverture de l’Allegro final, une fugue, au piano. C’est ici que la tonalité en ut majeur se trouve rétablie, et la puissante coda, où alternent accords de tonique et de dominante, pourrait passer pour être de la main de Beethoven.[...]" cité d'un texte de Beryl Chempin, dans une traduction de Marianne Fernée, publié dans ce livret du CD Chandos CHAN 10371.
 
André CLUYTENS dirige l'Orchestre National de la RadioDiffusion Française dans un concert donné le 28 septembre 1953, probablement au Théâtre des Champs-Élysées:

Felix Mendelssohn, Ruy-Blas, Ouverture en ut mineur, Op.95
Franz Schubert, Fantaisie en ut majeur, op. 15, D. 760, dans l'orchestration de Franz Liszt, S 366
- Franz Liszt, Orpheus, Poème symphonique No 4, S 98
- George Enescu, Rapsodie roumaine No 1 en la, Op. 11 No 1


Dans la Fantaisie de Schubert/Liszt, Hélène PIGNARI est au piano: elle a été membre de l'Orchestre National, pour le piano et le célesta, jusqu'à sa retraite en 1965.

Dans cet enregistrement de très courtes pauses - d'environ une seconde - sont faites entre les sections.

Voici donc...

Franz Schubert, Fantaisie en ut majeur, op. 15, D. 760 - dite «Wanderer», dans l'orchestration de Franz Liszt, S 366, R 459, Hélène Pignari, Orchestre National de la RadioDiffusion Française, André Cluytens, 28 septembre 1953

1. Allegro con fuoco ma non troppo    06:26     (-> 06:26)
2. Adagio                             07:29     (-> 13:55)
3. Presto                             04:33:300 (-> 18:28:300)
4. Allegro                            03:16:500 (-> 21:44:800)
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