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Leipzig, Kongresshalle. Konzert des Gewandhausorchesters Leipzig mit David Oistrach unter Leitung von Dean Dixon, Foto: Heyde, Gerhard, 1967.03.02, Aufn.-Nr.: df_hy_0003697_4_026, Originalnegativ (Kunststoff, 24/36 mm, schwarzweiss), Deutsche Fotothek
Leipzig, Kongresshalle. Konzert des Gewandhausorchesters Leipzig mit David Oistrach unter Leitung von Dean Dixon, Foto: Heyde, Gerhard, 1967.03.02, Aufn.-Nr.: df_hy_0003697_4_026, Originalnegativ (Kunststoff, 24/36 mm, schwarzweiss), Deutsche Fotothek
Ducretet-Thomson 320 CW 083, clicquer pour une vue agrandie
Ducretet-Thomson 320 CW 083, Étiquette 1ère face, clicquer pour une vue agrandie
WL 5244, Étiquette 2e face, clicquer pour une vue agrandie
15 03 1963 Erich Auerbach Hulton Archive Getty Images Huty1817340
Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour piano No 22 en mi bémol majeur, KV 482
Vivian RIVKIN
Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, Dean DIXON
Ducretet Thomson 320 CW 083

Mozart compose ce concerto à Vienne pendant l'hiver 1785, il est contemporain de son opéra Le Nozze di Figaro. À noter que c'est le premier concerto pour piano de Mozart avec une partie de clarinette, comme dans les deux concertos suivants KV 488 et KV 491. Les vents - à côté des deux clarinettes, deux bassons, deux cors et deux trompettes - ont une place importante dans ce concerto.
Comme courte description quelques citations extraites des excellentes notes rédigées en 2014 par Angela Hewitt pour Hyperion:

Sur le premier mouvement:

"[...] Jamais dans ses concertos pour piano, Mozart n’offrit davantage de thèmes que dans le mouvement inaugural [...]. Des suspensions aux cors et des bassons nerveux commentent la première fanfare. La seconde reçoit pour réponse la même musique, mais aux clarinettes et aux violons, qui annoncent leur présence. Maintenant que le décor est planté, Mozart nous propose un tutti d’une resplendissante couleur orchestrale. Et lorsque le soliste fait son entrée, c’est avec un thème complètement neuf, instaurant d’emblée son indépendance. De larges sauts dans la ligne mélodique, de ces sauts si chers à Mozart quand il écrit pour les chanteurs, se mêlent à des passages qu’il ne faut pas se contenter de débiter à toute allure. C’est assurément là un des concertos mozartiens les plus difficiles à jouer, mais aussi un de ceux où la bravoure pour la bravoure n’est absolument pas de mise.
Deux choses méritent d’être signalées dans ce mouvement d’ouverture: la brusque transition en si bémol mineur, introduite par des accords pianistiques plutôt emportés, peu après les fioritures liminaires; et le moment qui est, pour moi, entêtant, quand, dans le développement, après un long épisode aux passages rapides tortueux, le piano surgit avec une nouvelle mélodie d’une sérénité désarmante de beauté, mais qui vaut aussi par sa brièveté. Son unique apparition nous ramène magistralement à la réexposition. Il faut se montrer prudent avec les vieilles éditions qui omettent deux mesures (à la mesure 282), non notées sur l’autographe mais présentes sur une page d’esquisses supplémentaire. Je crois qu’elles furent publiées pour la première fois en 1961 [...]"

Le deuxième mouvement:

"[...] Comme dans son premier chef-d’oeuvre du genre, le Concerto pour piano nº 9 en mi bémol majeur, K271, Mozart élit la tonalité d’ut mineur pour dire la profonde tristesse, voire la tragédie. Les violons ajoutent leurs sourdines, d’où ce son particulièrement angoissé dans leur présentation du thème inaugural. Le piano réitère leur chant plaintif, orné de notes mais aussi de pauses tragiques qui nous font retenir notre souffle. Les variations alternent entre majeur et mineur - la première, en majeur, est confiée aux vents. De retour en mineur, de tourbillonnantes figures pianistiques exhalent la même désespérance que dans le Concerto en ut mineur. Un charmant duo entre la flûte et le basson, doucement accompagné par les cordes, apporte un bref répit. La variation suivante, en mineur, s’ouvre sur un orchestre irrité, auquel répond un piano suppliant. Mais ce qui frappa le premier public, ce fut probablement la coda. Au moment même où tout espoir semble avoir été abandonné, Mozart darda un rayon de soleil, passant brièvement par deux fois à ut majeur, le temps d’une seule mesure. C’est un coup de génie, qui me donne des frissons à chaque fois que je joue cette oeuvre [...]"

Le troisième mouvement est très connu pour son thème principal que lance le piano dès les premières mesures suivi de tout l'orchestre. Il est en partie joué dans le film Amadeus de Miloš Forman quand Mozart joue devant l'empereur Joseph II.

"[...] Le piano entre paisiblement, avec un accompagnement orchestral battant, mais l’oeil pétillant, c’est sûr. Quand l’orchestre au complet reprend le thème de la chanson de chasse, on ne peut que sourire. Pourtant, je sens que, même à l’entrée suivante du piano, la tristesse du mouvement central n’a pas totalement disparu. Mais bientôt, les choses s’affairent tout simplement bien trop pour verser dans la tristesse. Même Mozart était trop affairé à consigner toutes les notes. De ce mouvement, il ne nous livre que onze mesures d’un contour dépouillé, laissant à l’interprète le soin de combler le reste.

Une autre similitude avec le Concerto en mi bémol majeur, antérieur, survient quand Mozart interrompt les badineries par un menuet, en l’occurrence un Andantino cantabile. J’adore ce que Michael Steinberg écrit à son propos: «Cela fait penser à la Comtesse, à la fin de Figaro, puisant dans ses réserves de grâce incommensurable pour pardonner à son mari coureur de jupons.» Des pizzicati aux violons, imités par le piano, conduisent à un passage affligé qui, via une courte cadence, nous ramène au mouvement proprement dit. Tout se déroule comme attendu jusqu’à la coda où, dans un nouveau coup de génie, le piano arrive un peu pour rire avant de laisser l’orchestre terminer. [...]"

Les citations sont extraites des excellentes notes rédigées en 2014 par Angela Hewitt pour Hyperion.
La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP, ainsi que visualisée à partir de cette page du site dme.mozarteum.at, qui propose également une analyse de la partition.


Vivian RIVKIN est accompagnée par Dean DIXON dirigeant l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne (Vivian Rivkin: née à Canton (Ohio), étudie avec Carl Friedberg à la Juilliard School of Music , diplôme en 1932. En 1948 elle épouse Dean Dixon, divorce en 1954).

L'enregistrement paraît sur les disques Ducretet Thomson 320 CW 083 et Westminster WL 5244 (Concerto No 11, KV 413, sur la première face, Concerto No 22, KV 482, sur l'autre face): ces disques sont mentionnés en page 319 du 2e supplément du WERM, couvrant la période janvier 1953 - décembre 1955, ainsi qu'en page 469 de la revue The Gramophone de mai 1954. Ils sont donc parus au plus tard dans la premier semestre 1954. Le disque fut présenté plus en détail en février 1955, page 396, de cette revue (reproduit au bas de cette page). Pour les sessions d'enregistrement, la discographie de Gray indique la période 21 juin au 25 juillet 1953. L'enregistrement est également paru sur le disque Westminster XWN 18547.

Voici donc...

Wolfgang Amadeus Mozart, Klavierkonzert Nr. 22 in Es-Dur, KV 482, Vivian Rivkin, Wiener Staatsopernorchester, Dean Dixon, 21.06.-25.07.1953, Ducretet Thomson 320 CW 083 (1. Allegro 11:55, 2. Andante 07:23, 3. Allegro vivace assai 10:11)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre

Ducretet Thomson 320 CW 083, Westminster WL 5244 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Ducretet-Thomson  320 CW 083, Recto pochette
Ducretet Thomson 320 CW 083 Recto
Ducretet-Thomson  320 CW 083, Recto pochette
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Ducretet-Thomson  320 CW 083, Étiquette 1ère face
Ducretet Thomson 320 CW 083 Label 1 64C2FB
Ducretet-Thomson  320 CW 083, Étiquette 1ère face
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Westminster WL 5244, Étiquette 2e face
WL 5244 Label 2 64C2FB
Westminster WL 5244, Étiquette 2e face
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extrait de: The Gramophone, février 1955, page 396
The Gramophone February 1955 page 396 Extrait
extrait de: The Gramophone, février 1955, page 396
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