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Eugen Jochum, vers 1975, probablement lors d'un enregistrement pour le disque avec la Staatskapelle de Dresden, Photo de Hansjoachim Mirschel, Aufn.-Nr.: df_pos-2004-b_0000058, Datensatz 80724070 der Deutschen Fotothek Dresden
Eugen Jochum, 1978, pendant une répétition à Leipzig, Photo de Evelyn Richter, Aufn.-Nr.: df_hauptkatalog_0201000, Datensatz 90054130 der Deutschen Fotothek Dresden
Portrait de Bela BARTOK - graphiste KOHN - paru dans le The Cincinnati Enquirer du dimanche 19 février 1928, à l'occasion de concerts donné par Bela Bartok avec le Cincinnati Symphony Orchestra les 24 et 25 février 1928, cliquer pour une vue agrandie
Bela BARTOK et Ditta PASZTORY-BARTOK, photo publiée - entre autres - dans le «The Detroit Free Press» du dimance 23 mars 1941, cliquer pour une vue agrandie
Monique HAAS à Paris en 1936, site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, cliquer pour voir l'original
Monique HAAS à Paris en 1936, site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, cliquer pour voir l'original
Kopf Bild Jochum Eugen 155 250
Les photos à droite - Monique HAAS en 1934 à Paris - proviennent du site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commercialeNuméro d'image: 73077-17, Numéro d'inventaire: LIP-2150-006Numéro d'image: 73077-18, Numéro d'inventaire: LIP-2150_007. À gauche: Portrait de Bela Bartok - graphiste Kohn - paru dans le The Cincinnati Enquirer du dimanche 19 février 1928, à l'occasion de concerts donnés par Bela Bartok avec le Cincinnati Symphony Orchestra les 24 et 25 février 1928, en-dessous Bela BARTOK et son épouse Ditta PASZTORY-BARTOK, photo publiée - entre autres - dans le «The Detroit Free Press» du dimance 23 mars 1941
Béla BARTOK
Concerto pour piano et orchestre No 3, Sz 119, BB 127
Monique HAAS
Orch. Symph. de la Radio Bavaroise, Eugen JOCHUM
26 janvier 1951, Grande Aula de l'Université de Munich

Composé en 1945, c'est le dernier ouvrage de Bela Bartok, resté inachevé: les quatorze dernières mesures ont été instrumentées par Tibor Serly, le meilleur «disciple» du musicien, qui l'avait assisté pendant la composition de l'oeuvre.

Le concerto est dédié à Ditta Pasztori, l'épouse du compositeur, comme cadeau d'anniversaire. La première audition (posthume) eut lieu le 8 février 1946, à Philadelphie sous la direction d'Eugene Ormandy, avec Gyôrgy Sandor au piano (Ditta Pasztori, très affectée par le décès de son mari, renonça à jouer lors de cette première audition).

Une courte description des trois mouvements, citée du Guide de la musique symphonique réalisé sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard 1986, ISBN 978-2-213-64075-4:

"[...] 1. ALLEGRETTO: c'est un allegro de sonate à deux thèmes, dans lequel le soliste expose le premier, d'esprit magyar, longuement chantant. On y retrouve des formules typiquement bartokiennes (accords de tierce mineure et quarte, par exemple); toutefois, la netteté et la transparence mélodique l'emportent, [...] au profit d'un tout nouveau climat de luminosité intérieure. Le second thème est un motif scherzando, relié au précédent par un passage des bois. Le développement - à partir du premier thème essentiellement - est court, tandis que reprise et coda concluent très classiquement.

2. ADAGIO RELIGIOSO: [...] une sorte de testament de paix, d'une sérénité intemporelle. La structure est ABA: une introduction en imitation des cordes (motif pentatonique) précède l'énoncé d'un choral d'une merveilleuse simplicité, au piano (A). Les différentes périodes en sont reliées par les cordes. Un épisode central (B), plus animé, mais d'une atmosphère nocturne, quasi mystique,- avec les trilles des cordes, de brèves fusées de cuivres -, sera suivi du retour du choral (A) aux bois seulement, le piano proposant un accompagnement limpide; les épisodes de liaison y sont alors constitués par des gruppettos et des trilles.

3. ALLEGRO VIVACE: une brève intervention de percussion (par ailleurs si discrète) fait transition. Le mouvement final est dans la forme d'un rondo alternant des rythmes de danses syncopés «à la hongroise» et un couplet mélodique,- entrecoupés de fugatos. On a souvent prétendu que cette conclusion n'égalait pas, au moins mélodiquement, les deux mouvements précédents: si la vitalité rythmique demeure, la «furia» des allegros des oeuvres antérieures y semble éteinte également. L'impression d'ensemble est bien plus celle d'un finale très classique, indifférent aux novations de la musique moderne, à celles mêmes du compositeur. Une strette virtuose termine l'oeuvre. Linéarité de la forme, simplicité - assez relative - de l'écriture pianistique, poésie mozartienne inclinant au désincarné, l'oeuvre encourut maints reproches dès sa création. Elle était déjà d' «outre-tombe», et étrangère au siècle. Elle l'est restée, mais aujourd'hui jugée avec beaucoup plus d'équité, et placée au tout premier rang du répertoire concertant contemporain. [...]" citations extraites du Guide de la musique symphonique réalisé sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard 1986, ISBN 978-2-213-64075-4
Haas Monique Jochum Eugen L700

Le 26 janvier 1951 Monique HAAS était la soliste d'un concert de la série «musica viva» avec l'Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise dirigé par son chef-fondateur Eugen JOCHUM, donné dans la Grande Aula de l'Université de Munich (Ludwigstrasse/Geschwister-Scholl-Platz 1). Au programme:

- ce concerto de Bela Bartok
- «Dantons Tod» de Gottfried von Einem
- «Symphonische Tänze» de Paul Hindemith

Je n'ai pas de discographie complète de Eugen Jochum à disposition, mais il me semble qu'il n'a jamais enregistré cette oeuvre pour le disque (plus exactement jamais d'oeuvres de Bartok pour le disque): à ma connaissance n'existent que cet enregistrement de concert, et un deuxième - également de concert - du 21 octobre 1976 avec sa fille, Veronica Jochum, au piano.

Avec Monique Haas il existe un autre enregistrement de concert, avec l'Orchestre National de la RTF, fait en 1954 sous la direction de Paul Paray. Monique Haas a enregistré cette oeuvre pour le disque avec l'Orchestre Symphonique RIAS de Berlin et Ferenc Fricsay (Jesus-Christus-Kirche, Berlin, avril 1954, publié l'année suivante chez la Deutsche Grammophon).

Voici donc...

Béla Bartok, Concerto pour piano et orchestre No 3, Sz 119, BB 127, Monique Haas, Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, Eugen Jochum, 26 janvier 1951, Grande Aula de l'Université de Munich

1. Allegretto           06:53
2. Adagio religioso     10:11
3. Allegro vivace       07:29
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives Radio Bavaroise Munich resp. ARD) -> WAV -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de cette oeuvre actuellement disponibles dans mes pages:

Geza ANDA, Orchestre symphonique de la Radio Bavaroise, Ernest BOUR, 26 avril 1957, Salle «Herkules» de la Résidence de Munich

Monique HAAS, Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, Eugen JOCHUM, 26 janvier 1951, Grande Aula de l'Université de Munich



Bartok Bela The Cincinnati Enquirer Sun Feb 19 1928
Portrait de Bela BARTOK - graphiste KOHN - paru dans le The Cincinnati Enquirer du dimanche 19 février 1928, à l'occasion de concerts donnés par Bela Bartok avec le Cincinnati Symphony Orchestra les 24 et 25 février 1928.

Bartok Pasztory Ditta Bartok Bela Detroit Free Press Sun Mar 23 1941 Corrige
Bela BARTOK et Ditta PASZTORY-BARTOK, photo publiée - entre autres - dans le «The Detroit Free Press» du dimance 23 mars 1941