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Eugen Jochum, vers 1975, probablement lors d'un enregistrement pour le disque avec la Staatskapelle de Dresden, Photo de Hansjoachim Mirschel, Aufn.-Nr.: df_pos-2004-b_0000058, Datensatz 80724070 der Deutschen Fotothek Dresden
Eugen Jochum, 1978, pendant une répétition à Leipzig, Photo de Evelyn Richter, Aufn.-Nr.: df_hauptkatalog_0201000, Datensatz 90054130 der Deutschen Fotothek Dresden
Eugen JOCHUM vers 1960, Portrait paru sur la pochette du disque Deutsche Grammophon LPM_18_519, une photo prise par Rudolf Betz, Munich, cliquer pour une vue agrandie
Recto pochette DGG SLPM 138 007, cliquer pour une vue agrandie
Étiquette DGG SLPM 138 007, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Jochum Eugen 155 250
À gauche: Eugen JOCHUM vers 1960, Portrait paru sur la pochette du disque Deutsche Grammophon LPM_18_519, une photo prise par Rudolf Betz, Munich
Joseph HAYDN
Symphonie en mi bémol majeur No 103
Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise
Eugen JOCHUM
28.02.-01.03.1958, Salle Herkules, Résidence Munich
DGG SLPM 138007

La symphonie en mi bémol majeur No 103 fut composée en 1795; elle est l'avant-dernière des douze symphonies écrites pour les «Opera Concerts» du «King's Theatre». Elle fut donnée en première audition publique en mars 1795 durant la dernière série de concerts londoniens à laquelle Haydn prit part. Joseph Haydn dédia sa partition à Luigi Cherubini.

L'oeuvre commence d'une façon tout à fait inhabituelle, par un roulement de timbales, d'où le pseudonyme de la symphonie «avec le roulement de timbales». Sur l'autographe, Haydn écrivit à propos de cette timbale à découvert 'Solo' et 'Intrada', mais sans donner la moindre indication de nuance. Interviennent ensuite bassons, violoncelles, contrebasses, qui en leur quatre premières notes, par une ligne sombre dans le grave, énoncent l’incipit du Dies Irae: aucune symphonie n'avait jamais débuté de façon si sinistre chez Haydn. Il a en plus une façon très particulière de faire revenir ce motif dans l'Allegro qui suit: "[...] dans la section de développement, il a l’idée bizarre de faire jouer le matériel dans le tempo rapide prédominant et, vers la fin du mouvement, il arrête la musique pour citer une fois de plus le roulement de timbales et la musique lente qui le suit.[...]" cité de ce livret de Chandos.

Une courte description extraite de l'ouvrage de Marc Vignal, Joseph Haydn, Fayard, 1989:

"[...] L' Allegro con spirito qui suit (à 6/8) s'ouvre par un thème assez léger, énoncé piano. Le forte qui suit cite au passage, de façon très cachée, le Dies Irae de l'introduction.
Le "second thème" précède de peu la fin de l'exposition. Le développement s'ouvre par les premières notes du thème principal en imitation et débouche bientôt sur des accords de sol (dominante d'ut mineur), ce qui rappelle la fin de l'introduction. Sur quoi intervient aux cordes graves une nouvelle variante du Dies Irae. En émergent les premières notes du thème principal, ce qui semble devoir conduire à la réexposition, alors qu'en réalité, c'est le "second thème" en ré bémol qui surgit. La réexposition suit, elle omet la citation du Dies Irae, et le "second thème" y apparaît rapidement. Le discours devient extrêmement dramatique et s'éteint sur un point d'orgue. On assiste alors, phénomène unique chez Haydn, au retour de l'introduction lente, mais pour 12 mesures seulement. Au retour de l'Allegro con spirito , la version du Dies Irae entendue dans le premier Tutti de l'introduction, revient. En la plaçant maintenant, immédiatement après l'introduction, en d'autres termes en juxtaposant ses deux versions du Dies Irae en un contraste saisissant, Haydn met en évidence une parenté qui, jusqu'ici, avait pu passer inaperçue.

Le second mouvement (andante più tosto - puis - allegretto à 2/4) est en forme de variations alternées sur deux thèmes respectivement en ut mineur et ut Majeur. Leur origine folklorique a été établie, mais l'important est de saisir que Haydn, en les modifiant pour son propre usage, n'atténua pas mais au contraire renforça leur caractère populaire, en particulier lorsqu'il transforma de fa en fa# la cinquième note du thème en majeur, donnant ainsi à ce dernier une coloration modale et le rapprochant par la même occasion de celui en mineur. Le thème en mineur est exposé par les cordes seules, celui en majeur fait intervenir aussi hautbois, bassons et cors. La première variation en mineur laisse intacte la mélodie aux cordes mais l'entoure de beaux contre-chants aux instruments à vent; celle en majeur fait intervenir un violon solo. La seconde variation en mineur est violente et dramatique, celle en majeur adopte peu à peu une allure martiale. Le mouvement semble prendre fin, mais une soudaine modulation en Mi bémol Majeur retarde cet évènement. Le thème en Ut Majeur revient pour conclure à tout l'orchestre, soutenu d' un bout à l'autre par un roulement de timbales avec sforzandos au début de chaque mesure. Une brève fanfare met le point final.

Le menuet a lui aussi des aspects populaires. Mais la phrase de tyrollienne tirée du thème lui-même et entendue à la fin de la première partie aux violons, puis deux fois en écho aux instruments à vent, est immédiatement après (au début de la seconde partie) transformée rythmiquement, ce qui lui confère un côté tout à fait sérieux et lui permet de supporter le poids d'une modulation en Sol bémol Majeur.

Le Finale (allegro con spirito à 2/2), après une introduction aux cors, expose un thème qui aura un rôle de premier plan tout au long du mouvement. Il est reconnaissable à un motif rythmique formé de quatre premières notes identiques. Le mouvement comporte trois parties, toutes introduites par le thème unique sous sa forme et dans sa tonalité d'origine, ayant respectivement pour fonction exposition, développement et réexposition-coda. Après l'accord de septième de dominante, vingt mesures avant la fin, Haydn avait prévu à l'origine seize mesures particulièrement audacieuses dans la nuance piano, modulantes et entrecoupées de silences. S'il y renonça, ce fut pour ne pas briser son élan, et nous mener d'un trait au terme d'une de ses plus brillantes péroraisons.[...]"
DGG SLPM 138007 Recto
Recto pochette DGG SLPM 138 007
Du 28 février au 1er mars 1958, Eugen JOCHUM enregistre cette symphonie pour le label Deutsche Grammophon, avec "son" Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise dans la salle Herkules de la Résidence de Munich. L'enregistrement est publié sur disque en mono et en stéréo - LP 18 499 resp. SLPM 138 007 - ainsi que sur le 33 tours Decca DL 9984, couplé avec la symphonie No 91 sur l'autre face.
Cet enregistrement n'est à ma connaissance jamais paru sur CD, certainement parce qu'Eugen Jochum a réenregistré cette symphonie en 1971 avec l'Orchestre Philharmonique de Londres, également pour la Deutsche Grammophon: c'est ce deuxième enregistrement qui est paru sur CD.

Le disque SLPM 138 007 a un bruit de surface, un souffle, assez prononcé, les trois à quatre premières minutes étaient en plus sérieusement griffées - comme c'est hélas souvent la cas pour les débuts de faces de disques... Le restant du disque était heureusement en meilleur état.

Voici donc...

Joseph Haydn, Symphonie Nr. 103 in Es-Dur, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Eugen Jochum, 28.02.1958-01.03.1958, Herkulessaal, DGG SLPM 138007

1. Adagio - Allegro con spirito     10:31
2. Andante più tosto Allegretto     10:32
3. Menuet - Trio                    05:13
4. Finale. Allegro con spirito      05:10
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

DGG SLPM 138007 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair, des réparations manuelles -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

Jochum Eugen ca1960 LPM 18 519 Betz Rudolf Muenchen Extrait Grautoene
Eugen JOCHUM vers 1960, Portrait paru sur la pochette du disque Deutsche Grammophon LPM_18_519, une photo prise par Rudolf Betz, Munich

DGG SLP 138 007 Label 2 65C2FC
Étiquette DGG SLPM 138 007