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Le jeune Jean-Pierre RAMPAL vers 1953, une photo publiée au verso du disque Educo ECM 4001, cliquer pour une vue agrandie
Le jeune Jean-Pierre RAMPAL, page de couverture d'un cahier La Semaine Radio Télé, une photo publiée au verso du disque Educo ECM 4001, cliquer pour une vue agrandie
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1ère page de la partition avec la datation en haut à droite, Streichquartett K. V. 285, Mozart, 1777, Source: Biblioteka Jagiellonska, Mozart Aut. K 285, Digital copy identifier: DIGMUZ010013, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Rampal 155 250
Illustrant l'en-tête: Jean-Pierre Rampal, extrait d'un portrait datant de mai 1965Aufn.-Nr.: df_hauptkatalog_0161566, Deutsche Fotothek
À gauche: Jean-Pierre RAMPAL, 15.12.1966, Photo by Boris Spremo/Getty Images, © Getty Images, Standard-Editorial-Rechte, „Disponible pour les utilisations éditoriales
À droite: 1ère page de la partition avec la datation en haut à droite, Streichquartett K. V. 285, Mozart, 1777, Source: Biblioteka Jagiellonska, Mozart Aut. K 285, Digital copy identifier: DIGMUZ010013 , voir aussi à partir de cette page de l'IMSLP
Wolfgang Amadeus MOZART
Quatuor No 1 en ré majeur pour flûte, violon,
alto et violoncelle, KV 285
Jean-Pierre RAMPAL, flûte
Robert GENDRE, violon
Serge COLLOT, alto
Robert BEX, violoncelle
11 décembre 1962
(Concert des Soirées de l'Orch. de Chambre Oubradous)

Au début décembre 1777, Johann Baptist Wendling, flûtiste à la Chapelle de Mannheim, transmet à Mozart, qui séjournait alors dans la ville, une commande de la part de Ferdinand Dejean, médecin et mécène grand amateur de musique. Dans une lettre datée du 10 décembre 1777, Mozart écrit à son père, qu'il s’agissait de composer «3 kleine, leichte und kurze Concertln und ein Paar quattro auf die flötte» (3 petits concerts courts et légers et deux quatuors pour la flûte). Les honoraires offerts – 200 florins – sont des plus intéressants et le compositeur ne tarde pas à se mettre au travail. Le 25 décembre 1977, il termine le premier quatuor pour flûte en Ré majeur, KV 285. C'est le seul des quatre quatuors pour flûte de Mozart qui puisse être daté avec certitude (les trois autres - aujourd'hui connus - sont les quatuors en sol majeur, KV 285a (1778), en ut majeur KV 285b/Anh. 171 (1781) et en la majeur, KV 298, probablement composé en 1786).

Dans le quatuor en ré majeur la flûte est très prédominante, les cordes n'ont généralement qu'un rôle d'accompagnement. Parmi les 5 thèmes du premier mouvement – Allegro – une mélodie pleine d’émotion, qui précède une ritournelle joyeuse, semblant sortir d’un opera buffa.

Dans le bref Adagio en si mineur, l’exposition du thème est confiée à la flûte, les cordes l’accompagnent en pizzicati. Sur cet adagio Alfred Einstein a écrit: «une page de la plus exquise mélancolie, peut- être le plus beau solo avec accompagnement jamais écrit pour la flûte».

Le troisième mouvement – Rondo, alerte avec la double exposition contrastée de son refrain, piano puis forte – est tout de gaîté et de grâce.
Jean-Pierre RAMPAL est ici accompagné par Robert GENDRE, violon [1]Serge COLLOT, alto [2], et Robert BEX, violoncelle [3]. C'est un extrait d'un concert donné le 11 décembre 1962, dans le cadre des soirées de l'Orchestre de Chambre Oubradous.
(1) Robert GENDRE
À compléter: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Jean-Pierre Rampal, Pierre Pierlot (hautbois), Robert Gendre (Violon) et Paul Hongne (basson), créèrent en 1952 l’Ensemble Baroque de Paris, spécialisé dans le répertoire allant du XVIIIe au début du XIX° siècle.
(2) Serge COLLOT
Deux films documentaires avec ce musicien peuvent être visionnés sur cette page - "L'ouvrage de Serge Collot" un film de Dominique Pernoo, idée originale  Jean-Paul Minali-Bella - et cette page - Les essentiels de la technique franco-Belge par Serge Collot - du site www.arpegina.com. Voir aussi cette page du site de France-Musique (dont le texte est cité au bas de cette page).
(3) Robert BEX
À compléter: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

1er Prix de Violoncelle du Conservatoire de Paris en 1947 et 1ère Médaille de musique de chambre au Concours International de Genève en 1951.

Collabore longtemps au Domaine Musical avec Boulez.
Soliste à l'orchestre de Paris et à l'Opéra de Paris


Voici donc...


Wolfgang Amadeus Mozart, Flötenquartett Nr. 1 in D-Dur, KV 285, Quatuor en ré majeur pour flûte et cordes, KV 285, Jean-Pierre Rampal, flûte, Robert Gendre, violon, Serge Collot, alto, Robert Bex, violoncelle, 11 décembre 1962, soirées de l'Orchestre de Chambre Oubradous

1. Allegro     04:37
2. Adagio      02:26
3. Rondo       03:59
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives Radiodiffusion-télévision française (RTF) resp. INA) -> WAV  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de ce concerto actuellement disponibles dans mes pages:

Julius BAKER, Harry ZARIEF, violon, David MANKOVITZ, alto, Ralph OXMAN, violoncelle, Musical Masterpiece Society MMS-933

Conrad KLEMM, Joseph SCHROECKSNADEL, violon, Oskar HAGEN, alto, Josef SCHNEIDER, violoncelle, MHS 610 (Amadeo AVRS 6345)

Jean-Pierre RAMPAL, Robert GENDRE, violon, Serge COLLOT, alto, Robert BEX, violoncelle, concert, 11 décembre 1962


Mozart KV 285 Page 1 Holograph manuscript 25 12 1777
1ère page de la partition avec la datation en haut à droite, Streichquartett K. V. 285, Mozart, 1777, Source: Biblioteka Jagiellonska, Mozart Aut. K 285, Digital copy identifier: DIGMUZ010013 , voir aussi à partir de cette page de l'IMSLP


cité de cette page du site de france-musique

L’altiste Serge Collot est décédé mardi 11 août 2015, à l'âge de 92 ans. Derrière lui, le musicien laisse une carrière splendide et un amour pour les répertoires de son instrument, qu’il a permis de faire évoluer tout au long de sa vie.

Certains musiciens marquent leur temps de par leur talent, leur virtuosité. D’autres ont plutôt été audacieux et créatifs. Serge Collot fait partie de ces musiciens qui allient toutes ces qualités : 92 ans de musique, de recherche et de partage.

Né en 1923 à Paris, Serge Collot débute le violon avec l’aide de son père, sculpteur de bois. Mais c’est seulement quand il rencontre son nouveau professeur, au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de la rue de Madrid à Paris que les choses sérieuses commencent. L’enseignement d’Emile Loiseau l’amène à s’intéresser au quatuor à cordes et à la musique de chambre. Il entre alors dans l’orchestre de musique de chambre de Maurice Hewitt.

Ces premières rencontres sont fructueuses pour Serge Collot qui se construit une formation musicale solide. Arrive la guerre et deux événements marquant dans la vie du futur altiste : il se propose comme alto pour interpréter le 6ème concerto brandebourgeois de Bach monté par Maurice Hewitt, et n’est pas reçu dans la classe d’André Tourret. C’est décidé, Serge Collot délaisse le violon pour l’alto.

Après la guerre, l’altiste rejoint le Quatuor Parrenin, de Radio-Luxembourg et commence à se produire en concert. Il reprend aussi quelques contacts du côté de la rue de Madrid. Claude Delvincourt, directeur du conservatoire, crée à ce moment-là une classe professionnelle de musique de chambre et invite le jeune Quatuor Parrenin à inaugurer la classe, ce qui leur permet de monter sur les scènes parisiennes et démarrer une carrière internationale.

Ce n’est qu’en 1957, soit plus de 10 ans après la création du Quatuor, que Serge Collot décide de quitter ses trois acolytes. Il tente de suivre une double vie entre le quatuor et l’orchestre de l’opéra de Paris qu’il rejoint en 1952, mais opte finalement pour l’opéra. Deux ans plus tard, il renouvelle encore son genre musical en fondant le Trio à cordes français aux côtés du violoniste Gérard Jarry et du violoncelliste Michel Tournus.

Après des années comme musicien classique, Serge Collot s’investit dans la musique de son temps : il rejoint le Domaine musical fondé par Pierre Boulez en 1953 en tant qu’alto solo et donne de nombreux concerts dédiés à la musique avant-gardiste et aux musiques anciennes.

Dans cet ensemble, Serge Collot montre l’étendue de son talent de musicien et de son ouverture sur les œuvres. Pendant près de 20 ans, l’altiste participe plus ou moins directement à la création de nombreuses œuvres. Le compositeur italien Luciano Berio s’inspire même du musicien dans sa Sequenza VI pour alto solo.

Doué pour jouer mais tout autant pour partager, Serge Collot donne des cours au conservatoire pendant 20 ans, de 1969 à 1989, s’inspirant toujours de ses plus grands maîtres du passé : Maurice Vieux, Joseph Calvet

Serge Collot est décédé lundi 11 août, il avait 92 ans. En souvenir de sa vie de musicien, il reste le film documentaire L’ouvrage de Serge Collot réalisé en 2002 par Dominique Pernoo, et de nombreux enregistrements de l’artiste.