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Manuel ROSENTHAL, probablement dans les années 1960
Le jeune Manuel ROSENTHAL
Document provenant de la collection privée de Daniel Achache: 1964, à l'Opéra-Comique de Paris, Manuel ROSENTHAL venait de diriger l'opéra Zoroastre de Jean-Philippe RAMEAU, cliquer pour une vue agrandie
Manuel de FALLA, Portrait en page 8 de l'ouvrage de Roland_Manuel, «MANUEL DE FALLA», 1ère édition Paris 1930, No 589 de 990 (voir ci-dessous), cliquer pour une vue agrandie
Manuel de FALLA, Montage page titre de l'ouvrage de Roland_Manuel, «MANUEL DE FALLA», 1ère édition Paris 1930, No 589 de 990, cliquer pour une vue agrandie
Manuel ROSENTHAL, Paris, septembre 1936, photo de Roger-Viollet, Boris Lipnitzki, Numéro d'image: 73291-18, Numéro d'inventaire: LIP-2304-021, cliquer pour voir les références et l'original
Manuel ROSENTHAL, Paris, septembre 1936, photo de Roger-Viollet, Boris Lipnitzki, Numéro d'image: 73291-18, Numéro d'inventaire: LIP-2304-021, cliquer pour voir les références et l'original
Kopf Bild Rosenthal Manuel 155 250
À droite, portraits de Manuel ROSENTHAL provenant du site PARISENIMAGES © Roger-Violet, Boris Liptnitzi et PARISENIMAGES, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, cliquer sur les photos pour voir l'original et ses références.
Manuel de FALLA
L'Amour Sorcier
Amparito PÉRIS De PRULIÈRE, mezzosoprano
Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris
Manuel ROSENTHAL
2 mai 1958, Salle Apollo, Paris

"[...] La pièce est éminemment gitane... Pour la composer, j'ai utilisé des idées ayant toujours un caractère populaire... Durant les quelques 40 minutes que dure l'oeuvre, j'ai essayé de la "vivre en gitan", de la sentir profondément et n'ai pas utilisé d'autres éléments que ceux qui à mon avis exprimaient l'âme de la race.Toujours le motif populaire, revêtu d'une technique adaptée à son caractère pour qu'ils constituent un "tout" homogène. Telle est ma conviction artistique. [...]" Manuel de Falla, 1915

Federico Sopeña  écrivait que "[...] si être génial consiste à être original et diférent, L’Amour sorcier est alors l’oeuvre la plus géniale de Falla... Originale et différente est sans doute l’invention latente dans cette pièce qui fut présentée initialement comme une gitanería, composée pour faire briller le talent de cantaora et bailaora de Pastora Imperio, dans un spectacle basé sur un livret de María et Gregorio Martínez Sierra, dont la première fut donnée au Teatro Lara, à Madrid, le 15 avril 1915, sous la direction musicale de José Moreno Ballesteros.

Le compositeur imagina aussitôt l’existence postérieure de cette oeuvre comme pure musique de concert, et il en écrivit alors une version (1915- 1916) dont Arbós donna la première avec son Orchestre symphonique de Madrid dans cette même ville le 28 mars 1916.

La partition, qui connut de nombreuses vicissitudes, versions et révisions, tours et détours, prit finalement la forme d’un ballet, accompagné d’un orchestre de plus grande envergure. C’est ainsi adapté qu’elle fut donc rejouée au Trianon Lyrique à Paris, par la célèbre Antonia Mercé «La Argentina» et le maître Vicente Escudero, le 22 mai 1925, avec Falla lui-même dirigeant l’orchestre. Et cette version de ballet, avec une brève intervention d’un soliste vocal (quoiqu’il existe également une version sans voix), est la plus répandue dans le monde symphonique, éblouissant avec la fulgurance de ses célèbres danses, sa captation aiguë de la magie populaire andalouse, son approche du monde gitan et sa poésie et sensualité indéfnissables. Plus récemment, on récupéra et reconstruisit la version originale de 1915. Les abondantes adaptations instrumentales qui furent réalisées de plusieurs des fragments de L’Amour sorcier par des interprètes désireux de prendre part à un si savoureux gâteau donnent un aperçu des multiples aspects dont on peut jouir et que l’on ovationne de ce chef-d’oeuvre du répertoire espagnol.
[...]"

Cité d'un texte de José Luis García del Busto (dans une traduction de Brigitte Jensen) publié dans le livret du CD MIR 219.

L'action se déroule parmi les gitans d'Andalousie, dans une atmosphère de superstitions et de sorcellerie: le fantôme de son ancien amant revient hanter Candela, son spectre surgit chaque fois qu'un autre tente de prendre sa place auprès de la gitane. Voulant aimer librement le jeune Carmelo, Candela parvient à détourner l'attention jalouse du Revenant vers une autre femme, qui se prête à la manoeuvre. La suite d'orchestre évoque les épisodes successifs dans treize numéros s'enchaînant quasiment sans interruption.

Un bref lever-de-rideau - Introducion y escena («Introduction et scène») - avec une petite fanfare aux timbres incisifs introduit "[...] En la cueva - La noche («Dans la cave des gitans - la nuit»): création d'atmosphère, avec de courts motifs aux vents sur les cordes graves. Cancion del amor dolido («Chanson de l'amour douloureux»): première intervention de la voix de mezzo-soprano qui décrit la passion amoureuse de l'héroïne. El aparecido («Apparition du Revenant») et Danza del terror («Danse de la frayeur»), suscitée par cette apparition. El circulo magico («Le cercle magique»): incantation destinée à exorciser le spectre [...]. Romance del Pescador («Romance du pêcheur»): douce mélodie de ton mélancolique. Danza ritual del fuego («Danse rituelle du feu»). Escena («Scène»), formant transition sur le motif de l'Introduction; Danza del juego del amor («Danse du jeu d'amour»), danse lente et sensuelle dont le violon solo trace le thème mélodique; Pantomima («Pantomime»). Cancion del fuego fatuo («Chanson du feu follet»), dans laquelle la voix soliste compare l'amour à un feu follet. Final - Las campanas del amanecer («Finale - les cloches du matin»): ultime et courte intervention du mezzo-soprano, et beaux effets de cloches qui font s'évanouir les sortilèges nocturnes. [...]"

La page la plus spectaculaire, et certainement aussi la plus connue, est la «Danse rituelle du feu» - dansée à minuit par Candelas: "[...] elle fut inspirée à Falla par un chant de forge gitan qui, selon la tradition, devait éloigner les mauvais esprits pendant le travail du métal. Thème donné par le hautbois, repris en tutti, avec des trémolos de cordes (le feu) et la scansion rythmique du piano (le métal frappé). L'orchestre, qui s'en tenait jusqu'alors aux évocations, se fait ici beaucoup plus descriptif (par imitation des bruits de forge), - jusqu'à l'accélération finale, d'une extraordinaire puissance rythmique dans sa frénésie furieuse. [...]" les citations ci-dessus proviennent du Guide de la Musique Symphonique publié sous la direction de François-René Tranchefort.

VEGA C 30 A 192 Recto
Recto de la pochette du disque VEGA C 30 A 192

Dans cet enregistrement paru sur disque VEGA C 30 A 192  Manuel ROSENTHAL dirige l'Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris, la soliste est Yvonne LORIOD au piano dans les Nuits dans les Jardins d'Espagne (au verso du disque), et Amparito PÉRIS De PRULIÈRE, mezzosoprano, dans l'Amor Sorcier (au recto du disque).  Selon la discographie de Michael GRAY, ces deux enregistrements datent du 2 mai 1958, le second fut effectué dans la Salle Apollo (*). Trois danses du Tricorne furent enregistrées à la même occasion: elles sont parues sur le verso du disque VEGA C 30 A 193 (puis sur Westminster XWN18798 / WST14028), avec l'Iberia d'Albeniz au recto et au début du verso.

Le disque a eu de nombreuses rééditions, par exemple sur Westminster XWN 18803, et est aussi paru sur CDs.
(*) La Salle Apollo est une assez ancienne salle de spectacles parisienne située 20 rue de Clichy, dans le 9e arrondissement de Paris, juste à côté du Casino de Paris ("[...] un peu plus haut, au n° 26, habitait le grand George Enescu, qui m'est toujours si cher [...] merci Benoît!).

Un compte-rendu de l'époque - paru en été 1959 - sur l'enregistrement de cet Amour Sorcier, que m'a envoyé Benoît:
Falla Amour Sorcier Rosenthal Amparito Disques No111 Ete1959 p563

Amparito PÉRIS De PRULIÈRE... Mais qui était cette mezzo-soprano?? Voir cette page pour plus de détails...

Voici donc...

Manuel de Falla, L'Amour Sorcier, Amparito Péris de Prulière, mezzosoprano, Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris, Manuel Rosenthal, 2 mai 1958, Salle Apollo, Paris


01. Introduction et scène                 00:30 «-> 00:30»
02. Dans la cave - La nuit                02:34 «-> 03:04»
03. Chanson de l'amour douloureux         01:23 «-> 04:27»
04. L'apparition, Danse de la frayeur     02:14 «-> 06:41»
05. Le cercle magique, Romance du pêcheur 02:58 «-> 09:39»
06. A Media Noche, los Sortilegios        00:52 «-> 10:31»
07. Danse rituelle du feu                 04:07 «-> 14:38»
08. Scène                                 01:03 «-> 15:41»
09. Chanson du feu follet                 01:33 «-> 17:14»
10. Pantomime                             00:52 «-> 18:06»
11. Danse et chanson du jeu d'amour       05:51 «-> 23:57»
12. Finale - Les cloches du matin         01:16 «-> 25:13»
Provenance: Disque VEGA  C 30 A 192.
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

12 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
VEGA C 30 A 192 Label A 65C2FC
Étiquette du recto du disque VEGA C 30 A 192
Manuel de FALLA, Portrait en page 8 de l'ouvrage de Roland_Manuel, «MANUEL DE FALLA», 1ère édition Paris 1930, No 589 de 990
Manuel de FALLA, Portrait en page 8 de l'ouvrage de Roland-Manuel
«MANUEL DE FALLA», 1ère édition Paris 1930, No 589 de 990
(le portrait n'est pas daté)
Manuel de FALLA, Montage page titre de l'ouvrage de Roland_Manuel, «MANUEL DE FALLA», 1ère édition Paris 1930, No 589 de 990
Manuel de FALLA, Montage page titre de l'ouvrage de
Roland-Manuel, «MANUEL DE FALLA», 1ère édition Paris 1930, No 589 de 990