Mon Musée Musical - 2e partie Haendel 325 1960

À gauche: Manuel ROSENTHAL, Paris, septembre 1936, © Paris En Images, Roger-Viollet, Boris Lipnitzki, cliquer pour voir l'original et sa référence exacte
À droite: Georg-Friedrich HÄNDEL, une peinture datée 1749 du peintre Thomas HUDSON

Georg Friedrich HÄNDEL
Concerto grosso si bémol majeur, Op. 6 No. 7, HWV 325
Orchestre National de la RadioDiffusion Française
Manuel ROSENTHAL, 27 mai 1960
Théâtre des Champs-Élysées, Paris

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Autographe de Manuel Rosenthal provenant de la collection privée de Daniel Achache: 1964, à l'Opéra-Comique à Paris, Manuel Rosenthal venait de diriger l'opéra Zoroastre de Jean-Philippe Rameau

Autographe de Manuel ROSENTHAL provenant de la collection privée de Daniel Achache: 1964, Manuel ROSENTHAL sortait d'une représentation de l'opéra Zoroastre de Jean-Philippe RAMEAU qu'il venait de diriger à l'Opéra Comique de Paris

Ce septième concerto est le seul écrit pour orchestre sans parties de solistes: ses 4 mouvements sont brefs. Il fut terminé le 12 octobre 1739.

Le premier mouvement est un largo, qui - débutant comme une ouverture - enchaîne sur une fugue "[...] on a single note, that only a composer of Handel's stature would have dared to attempt. The theme of the fugue consists of the same note for three bars (two minims, four crotchets, eight quavers) followed by a bar of quaver figures, which with slight variants are used as thematic material for the entire movement, a work relying primarily on rhythm [...]".

Le deuxième mouvement, également un largo "[...] reminiscent of the style of Bach, is harmonically complex, with a chromatic theme and closely woven four-part writing [...]"

Les deux derniers mouvements sont "[...] a steady andante with recurring ritornellos and a lively hornpipe replete with unexpected syncopation [...]".

Citations: Wikipedia, juillet 2017

Le hornpipe final est dérivé du «Componimenti Musicali» de Gottlieb Muffat.

À noter que le premier mouvement est souvent divisé en deux - I. Largo, II. Allegro - ce qui donne alors en tout cinq mouvements. Par exemple "[...] Le No 7 en si bémol majeur [...] reçut d’abord le numéro huit dans le manuscrit de Haendel. Le second mouvement est un vif Allegro et le Largo e piano central se déploie avec une élégance et une sentimentalité remarquables. Non seulement il mène l’auditeur à travers des développements harmoniques fabuleux mais encore charme-t-il comme une douce dance de cour (hoefesche tanze). Le concerto se termine avec un Hornpipe enjoué [...] où les accents rythmiques dévoilent quelque chose du sens de l’humour de Haendel. [...]" cité de la traduction d'un texte de David Vickers, 2008, livret double CD 12 Concerti Grossi, Opus 6, Arte Dei Suonatori, Martin Gester, BIS-SACD-1705/06

Dans cet enregistrement de concert l'Orchestre National de la RTF est dirigé par Manuel ROSENTHAL, une prise de son en concert de la Radiodiffusion Télévision Française faite le 27 mai 1960 dans le Théâtre des Champs-Élysées de Paris. Les autres oeuvres au programme étaient le Concerto pour violon de Serge NIGG (1924-2008) - avec Christian FERRAS en soliste - et la première audition des Variations sur un thème gai de Johann Adam Hiller, Op. 100, de Max REGER.

Dans l'interprétation proposée sur cette page la transition Largo - Allegro est à 1 minute 35 secondes.

Voici donc...

Georg Friedrich Händel, Concerto grosso si bémol majeur, Op. 6 No. 7, HWV 325, Orchestre National de la RTF, Manuel Rosenthal, 27 mai 1960, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

01. Largo – fugue             04:54 (-> 04:54)
02. Largo e piano             03:06 (-> 08:00)
03. Andante                     05:18 (-> 13:18)
04. Hornpipe
    (01:47) Applaudissements    02:18 (-> 15:36)

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Georg-Friedrich HÄNDEL, une peinture datée 1749 du peintre HUDSON (Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg)

Georg-Friedrich HÄNDEL, une peinture datée 1749 du peintre Thomas HUDSON (Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg) "[...] Dieses Händel-Porträt des britischen Malers Thomas Hudson (1701-1779) wurde 1869 von dem Hamburger Händel-Forscher Friedrich Chrysander bei Nachkommen Händels in Calbe (Saale) entdeckt und erworben. Er überließ das Gemälde dem Hamburger Kaufmann Friedrich Gültzow mit der Bedingung, es nach seinem Tod der Hamburger Stadtbibliothek zu übereignen, was 1883 geschah. Das Bild hängt heute in der Hamburger Staats- und Universitätsbibliothek. [...]" Source: Wikipedia