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Le jeune Hans Schmid-Isserstedt sur une pochette Telefunken, clicquer pour une vue agrandie
portrait du jeune Hans Schmidt-Isserstedt, site du 'Musikverein Darmstadt e.v. - Chormusik am Staatstheater Darmstadt'
Portrait de Hans Schmidt-Isserstedt datant de 1968, Archief Spaarnestad, www.gahetna.nl
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Hans Schmidt-Isserstedt, insert publicitaire Decca paru dans la revue The Gramophone en février 1954, clicquer pour une vue agrandie
Hans Schmidt-Isserstedt, insert publicitaire Decca paru dans la revue The Gramophone en février 1954, clicquer pour une vue agrandie
page couverture partition, première édition, Berlin, N. Simrock, n.d.(1874). Plate 7455, clicquer pour voir l'original
Disque Decca BD 423, édition «Deutscher Schallplattenclub», étiquette 2e face, clicquer pour une vue agrandie
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Kopf Bild SchmidtIsserstedt 155 250
Johannes BRAHMS
7 danses hongroises
Orchestre Symphonique
de la Nordwestdeutscher Rundfunk Hamburg
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT
Decca BD 423, 23-25.03.1953, Kingsway Hall, London

Les Danses hongroises de Johannes Brahms ont été composées à l'origine pour piano à quatre mains. Brahms ne considérait toutefois pas ses Danses hongroises comme des compositions originales mais comme des arrangements, d’où l’absence de numéro d’opus.
Hormis quelques-unes de ces Danses dont il pourrait avoir écrit lui-mêmes les thèmes (par exemple les onzième, quatorzième et seizième danses) "[...] ces mélodies viennent essentiellement d’airs populaires tziganes du genre csárdás, souvent trouvables dans des éditions hongroises et attribués à des compositeurs précis. Mais Brahms, refusant d’avouer ses sources, fut accusé de plagiat, alors même qu’il nota probablement la plupart de ces airs à l’oreille, après les avoir entendus soit dans des cafés, soit dans le répertoire de Reményi (lequel, en ayant manifestement signé deux, fut parmi les premiers à le traiter de plagiaire). Pourtant, Brahms imposa à son matériau favori des formes et des intensifications qui sont indubitablement de lui et, même s’il n’en écrivit pas la matière de base, ses danses sont d’authentiques compositions, généralement de belle envergure, à plusieurs sections, dont les alternances, fantasques et souvent fougueuses, de matériau, de climat et de tempo recréent le style interprétatif traditionnellement enflammé des violonistes tziganes. Exploitant au maximum les possibilités offertes par cet idiome en termes de liberté rythmique, de contre-rythmes et de rubato, de style mélodique populaire et de cadences aux inflexions exotiques, Brahms aima de toute évidence écrire au rebours de ses habitudes de développement logique et consciencieux. [...]" citations extraites des notes rédigées en 2008 par Calum MacDonald pour Hyperion.
Au nombre de vingt-et-une, les danses hongroises furent composées sur plusieurs années. Les dix premières parurent en 1869 dans leur version pour piano à quatre mains, les 11 suivantes ont été éditées en 1880.

Son éditeur Simrock - désirant les diffuser le plus possible - commanda ensuite de nombreux arrangements de ces Danses hongroises, qui parurent bientôt dans diverses combinaisons instrumentales (flûte solo et piano, deux violons et piano, trois interprètes assis à un même piano, fanfare militaire, etc.). En 1871 Joseph Joachim en a réalisé des transcriptions pour violon et piano: elles sont un défi technique à tout violoniste, une manière d’«Art du violon» tzigane.

Quelques détails sur les 10 premières danses: "[...] La no 1 [...] repose sur une csárdás de Béla Sarkozi, au rythme grandiloquent, émouvant. La no 2 prend pour modèle Emma csárdás, une pièce de Mor Windt qui fait alterner une sorte de flamboyance mélancolique avec des éclats impulsifs et dont la section centrale, turbulente mais très courte, est marquée Vivo. La no 3 est une fantasque danse nuptiale bâtie d’airs de Reményi et de József Rizner. La no 4 recourt à une mélodie de N. Merty également présente dans la Rhapsodie hongroise no 8 de Franz Liszt, tandis que la no 5 (originellement en fa dièse mineur) juxtapose une mélodie de Béla Keler à un air plus slave que hongrois. [...] La no 6 (à l’origine en ré bémol), d’après une mélodie attribuée à Adolf Nittinger, est l’une des Danses hongroises les plus remarquables par les hésitations et les pauses récurrentes de son premier thème comme par ses fréquents changements de tempo et par sa succession presque improvisée d’idées saisissantes. La no 7, sur une mélodie de Reményi, est davantage enjouée, avec des rythmes pointés qui plastronnent et des cascades de tierces capricieuses évoquant peut-être autant l’accordéon que le violon. La no 8 est une adaptation de Louisa-csárdás de Szadaby-Frank, elle-même fondée sur des thèmes de Lucia di Lammermoor de Donizetti. La no 9 utilise une csárdás de János Travnik, tandis que la no 10, avec sa changeante succession d’idées contrastées, est une nouvelle danse nuptiale tirée d’un recueil de Rizner intitulé Tolnai Lakadalmas.[...]" citations extraites des notes rédigées en 2008 par Calum MacDonald pour Hyperion.

Johannes Brahms n'a lui-même orchestré que trois de ses danses, les nos 1, 3 et 10. Antonin Dvorak en a orchestré cinq, les nos 17 à 21, Andreas Hallén les nos 2 et 7, Albert Parlow les nos 5, 6, 11 à 16, Paul Juon la no 4, Martin Schmelling les nos 5, 6 et 7, entre autres.
Diverses partitions de l'oeuvre peuvent être téléchargées sur cette page de l'IMSLP.


Pour cette face du disque Decca BD 423 ont été choisies les danses No 1, 2, 3, 5, 6, 7 et 10. Les Danses 1, 3 et 10 sont dans l'orchestration de Johannes Brahms de 1873; pour les Danses No 2 et 7 il s'agit des arrangements de Andreas Hallén, pour les Danses No 5 et 6 de ceux de Albert Parlow.
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT dirige l'orchestre symphonique de la «Nord­west­deutscher Rundfunk (NWDR) Hamburg» («Hamburg Radio Symphony Orchestra» pour l'édition anglaise), l'orchestre qu'il avait été chargé de former à Hamburg après la Deuxième Guerre Mondiale, qui s'appellera quelques années plus tard «NDR Sinfonieorchester» et qu'il dirigea pendant un quart de siècle, de 1945 à 1970.
Selon la discographie Decca de John Stuart les séances d'enregistrement ont eut lieu entre les 23 et 25 mars 1953 dans le Kingsway Hall de Londres, en même temps que celles des 4 danses slaves et la 7e symphonie de Dvorak.
Ces enregistrements des danses de Dvorak et de Brahms sont parus pour la première fois sur disque en août 1953 - London LL 779 - resp. septembre 1953 - Decca LXT 2814.

Le disque utilisé pour cette restauration - une réédition de Decca pour le «Deutscher Schallplattenclub» - vient de la collection de Harry Schultz - Dort­munder Theatersammlung, qui a numérisé lui-même son disque et m'a envoyé le fichier pour restaurer l'enregistrement et vous le proposer ici: je le remercie chaleureusement pour sa grande générosité!

Voici donc...

Johannes Brahms, 7 Ungarische Tänze, Sinfonieorchester des Nordwestdeutschen Rundfunks Hamburg, Hans Schmidt-Isserstedt, Decca BD 423, 23-25.03.1953, Kingsway Hall, London

01 Nr. 1, g-moll / sol mineur (Allegro molto)             02:49
02 Nr. 2, arr, Andreas Hallén, d-moll / ré mineur
   (Allegro non assai)                                    03:35

03 Nr. 3, F-Dur / fa (Allegretto)                         02:33
04 Nr. 5, arr. Albert Parlow, fis-moll / fa dièse mineur
   (Allegro)                                              02:42

05 Nr. 6, arr. Albert Parlow, Des-Dur / ré bémol (Vivace) 03:50
06 Nr. 7, arr. Andreas Hallén, F-Dur / la (Allegretto)    01:44
07 Nr. 10, E-Dur / fa (Presto)                            01:46
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Decca BD 423, ARL 1592 -> mp3 320 kbps -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

7 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Disque Decca BD 423, édition «Deutscher Schallplattenclub», étiquette 1ère face
Decca BD 423 B 2 64C2FC
Disque Decca BD 423, édition «Deutscher Schallplattenclub», étiquette 1ère face
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Hans Schmidt-Isserstedt, insert publicitaire Decca paru dans la revue The Gramophone en février 1954
SchmidtIsserstedt Hans Dvorak Brahms The Gramophone 02 1954
Hans Schmidt-Isserstedt, insert publicitaire Decca paru dans la revue The Gramophone en février 1954
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