Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Le jeune Hans Schmid-Isserstedt sur une pochette Telefunken, clicquer pour une vue agrandie
portrait du jeune Hans Schmidt-Isserstedt, site du 'Musikverein Darmstadt e.v. - Chormusik am Staatstheater Darmstadt'
Portrait de Hans Schmidt-Isserstedt datant de 1968, Archief Spaarnestad, www.gahetna.nl
Retour index Schmidt-Isserstedt
Hans Schmidt-Isserstedt, insert publicitaire Decca paru dans la revue The Gramophone en février 1954, clicquer pour une vue agrandie
Hans Schmidt-Isserstedt, insert publicitaire Decca paru dans la revue The Gramophone en février 1954, clicquer pour une vue agrandie
page couverture partition, clicquer pour voir l'original
Disque Decca BD 423, édition «Deutscher Schallplattenclub», étiquette 1ère face, clicquer pour une vue agrandie
Retour au début de la page
Kopf Bild SchmidtIsserstedt 155 250
Antonin DVORAK
4 Danses slaves des Op. 46 et 72
Orchestre Symphonique
de la Nordwestdeutscher Rundfunk Hamburg
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT
Decca BD 423, 23-25.03.1953, Kingsway Hall, London

Les Danses slaves d'Antonin Dvorak sont formées de deux séries contenant chacune huit pièces, mais n'ayant aucune parenté entre elles. Elles ont été écrites d'abord pour piano à quatre mains, avant d'être orchestrées par Dvorak lui-même. La composition de ces danses lui a été inspirée par les Danses hongroises de Johannes Brahms, sur une suggestion de son éditeur Fritz Simrock.

La première série - opus 46, B 78 pour la version pour piano à quatre mains et B 83 pour la version orchestrale - fut composée en 1878. Elle eut immédiatement un très grand succès, c'est pourquoi son éditeur lui commanda une deuxième série. Celle-ci - opus 72, B 145 et B 147 - fut écrite pendant l'été 1886, puis orchestrée peu après, entre novembre 1886 et janvier 1887.

Pour plus de détails sur les danses slaves, voir par exemple cette excellente page du site musicabohemica.blogspot.com, avec un texte d'Alain Chotil-Fani.
La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page (Op.46) et cette page (Op.72) de l'IMSLP.


Pour cette face du disque Decca BD 423 ont été choisies les danses No 1, 2, 3 et 16:

- Danse slave No 1 - Presto (Furiant)

Le «furiant» est une danse populaire tchèque, rendue très populaire par Smetana dans sa Fiancée Vendue.

- Danse slave No 2 - Allegretto scherzando – Allegro vivo (Dumka)

Cette danse est calquée sur la dumka ukrainienne.

- Danse slave No 3 - Poco Allegro (Polka)

Il s'agit ici d'une polka tchèque.

Sur ces deux danses:

"[...] La n.2 est une dumka, rêverie mélancolique inspirée de mélodies ukrainiennes. Son caractère dolent contraste agréablement avec la polka qui suit. Dans cette troisième danse, Dvorák se souvient probablement de la Fiancée Vendue de son aîné et modèle Smetana! (*) Rappelons que la polka est une danse tchèque à deux temps (le mot «polka» viendrait du tchèque «moitié» et n'a pas de rapport avec la Pologne voisine). [...]" 

(*) "[...] Quand Smetana dirige la première de la Fiancée Vendue, le 30 mai 1866, Dvorák tenait son pupitre d'alto dans l'orchestre.[...]"

- Danse slave No 16 - Grazioso e lento, ma non troppo, quasi Tempo di valse (sousedská)

La danse sousedská est un genre de «Ländler» tchèque. Sur cette pièce terminant le recueil des Danses slaves, Alain Chotil-Fani écrit:

"[...] Cette valse lente, d'une profonde noblesse, [...] évoque les dimanches de fêtes à la campagne - les temps heureux où l'on invite son voisin (soused en tchèque) à entrer dans la danse. [...]
la seizième des Danses Slaves, la dernière de la seconde série et de tout le cycle, est une immense surprise.
Dvorák refuse la facilité de terminer son recueil par une pièce spectaculaire. Cette ultime sousedska offre le regard apaisé et philosophe d'un homme proche de la cinquantaine.
Par cette longue pièce délicate et douce-amère, le musicien de Bohême évoque sa jeunesse dans la campagne baignée par la Vltava, les bals du dimanche qu'il a autrefois connus et animés, cette période regrettée où tout le village fêtait dignement et en simplicité la joie d'être ensemble.
Cette musique nous parle du temps qui s'écoule, des proches disparus, de la jeunesse à tout jamais enfuie. [...]"

Ces citations proviennent de cette excellente page du site musi­ca­bo­he­mi­ca.­blogspot.com, un texte d'Alain Chotil-Fani.
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT dirige l'orchestre symphonique de la «Nord­west­deutscher Rundfunk (NWDR) Hamburg» («Hamburg Radio Symphony Orchestra» pour l'édition anglaise), l'orchestre qu'il avait été chargé de former à Hamburg après la Deuxième Guerre Mondiale, qui s'appellera quelques années plus tard «NDR Sinfonieorchester» et qu'il dirigea pendant un quart de siècle, de 1945 à 1970.
Selon la discographie Decca de John Stuart les séances d'enregistrement ont eut lieu entre les 23 et 25 mars 1953 dans le Kingsway Hall de Londres, en même temps que celles des 7 danses hongroises de Brahms et de la 7e symphonie de Dvorak.
Ces enregistrements des danses de Dvorak et de Brahms sont parus pour la première fois sur disque en août 1953 - London LL 779 - resp. septembre 1953 - Decca LXT 2814.

Le disque utilisé pour cette restauration - une réédition de Decca pour le «Deutscher Schallplattenclub» - vient de la collection de Harry Schultz - Dort­munder Theatersammlung, qui a numérisé lui-même son disque et m'a envoyé le fichier pour restaurer l'enregistrement et vous le proposer ici: je le remercie chaleureusement pour sa grande générosité!

Voici donc...

Antonin Dvorak, 4 Slawische Tänze aus Op. 46 und 72, Sinfonieorchester des Nordwestdeutschen Rundfunks Hamburg, Hans Schmidt-Isserstedt, Decca BD 423, 23-25.03.1953, Kingsway Hall, London

1. Nr. 1, Op.46, Presto (Furiant)                             04:04
2. Nr. 2, Op.46, Allegretto scherzando – Allegro vivo (Dumka) 05:08
3. Nr. 3, Op.46, Poco Allegro (Polka)                         05:10
4. Nr. 16, Op.72, Grazioso e lento, ma non troppo, quasi
   Tempo di valse (sousedská)
                                06:09
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Decca BD 423, ARL 1593 -> mp3 320 kbps -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Disque Decca BD 423, édition «Deutscher Schallplattenclub», étiquette 1ère face
Decca BD 423 B 64C2FC
Disque Decca BD 423, édition «Deutscher Schallplattenclub», étiquette 1ère face
<retour>


Hans Schmidt-Isserstedt, insert publicitaire Decca paru dans la revue The Gramophone en février 1954
SchmidtIsserstedt Hans Dvorak Brahms The Gramophone 02 1954
Hans Schmidt-Isserstedt, insert publicitaire Decca paru dans la revue The Gramophone en février 1954
<retour>