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Pierre Dervaux en 1957, photo de presse Pathé, une photographie de Jean Mainbourg, publiée dans le livret de l'album DTX 276 de Pathé (P 1958), Airs de coloratura – Mado Robin, Orchestre de l’Opéra, Pierre Dervaux – 33T Pathé DTX 276, mat. 2C 053-11691 (enr à Paris, 31/01, 28/03, 24/05, 31/10, 08 et 09/11/1957) - Cliquer sur la photo pour une vue agrandie et les références
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Pierre DERVAUX, une photographie de Jacques Verroust publiée ea sur Seraphim S-60177
Florent Schmitt, timbre La Poste 1992, clicquer pour une vue agrandie
Florent Schmitt, Salomé: Tous les soirs [...], Comédie Parisienne [.. .], La Loïe Fuller dans sa création nouvelle Salomé: [affiche] / de Feure, Auteur: Feure, Georges de (1868-1943). Illustrateur, Éditeur: Imp. P. Lenénil (Asnières), Date d'édition: 1895, Format: 1 est.: lithographie, en coul.; 130 x 95 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b9015788w, Source: Bibliothèque nationale de France, ENT DN-1 (FEURE,Georgesde/1)-ROUL, clicquer pour voir l'original
Kopf Bild Dervaux Pierre 155 250
Florent SCHMITT
La Tragédie de Salomé, Op. 50
suite de 1910 pour grand orchestre
Orchestre National de la RDF, Pierre DERVAUX
20 mai 1958, Palerme
Photo illustrant l'en-tête: extrait d'une photo de presse parue par exemple sur la pochette du disque Seraphim S-6010.
Portrait à droite: Pierre Dervaux en 1957, photo de presse Pathé, une photographie de Jean Mainbourg, publiée en 1958 dans le livret de l'album DTX 276 de Pathé, Airs de coloratura – Mado Robin, Orchestre de l’Opéra, Pierre Dervaux – 33T Pathé DTX 276, mat. 2C 053-11691 (enr à Paris, 31/01, 28/03, 24/05, 31/10, 08 et 09/11/1957)

À gauche, en haut: Pierre Dervaux, un portrait de Jacques Verroust publié entre autres au verso de la pochette du disque Seraphim S-60177
En dessous:
- timbre de La Poste, 1992
- Florent Schmitt, Salomé: Tous les soirs [...], Comédie Parisienne [.. .], La Loïe Fuller dans sa création nouvelle Salomé: [affiche] / de Feure, Auteur: Feure, Georges de (1868-1943). Illustrateur, Éditeur: Imp. P. Lenénil (Asnières), Date d'édition: 1895, Format: 1 est.: lithographie, en coul.; 130 x 95 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b9015788w, Source: Bibliothèque nationale de France, ENT DN-1 (FEURE,Georgesde/1)-ROUL, lien cataloguelien photo  

Florent Schmitt compose «La Tragédie de Salomé», son opus 50, en 1907. Robert d’Humières, alors directeur du Théâtre des Arts, avait décidé d'écrire et de monter un spectacle chorégraphique librement inspiré du personnage biblique de Salomé. D'Humières avait entendu peu auparavant le Psaume XLVII de Florent Schmitt: enthousiasmé par sa musique, il sollicita le compositeur d'écrire une musique pour son spectacle. Florent Schmitt accepta l'offre aussitôt, et la partition fut écrite rapidement, dans les deux mois qui suivirent. Compte tenu de l’infrastructure exiguë du Théâtre des Arts, l'orchestre devait toutefois être réduit à une vingtaine d'instrumentistes seulement. Ceci représentait un défi pour Florent Schmitt, qui aimait les grandes orchestrations. L'effectif instrumental fut donc réduit au minimum: un frêle quintette de cordes, une harpe, une batterie sommaire et quelques vents - une flûte, un hautbois (remplacé par moments par le cor anglais), une clarinette, un basson, deux cors, une trompette et deux trombones.
Pour plus de détails sur l'oeuvre, voir par exemple cette page en français de Wikipedia, ou cette page de Naxos.

Deux ans plus tard, en 1910, Florent Schmitt réinstrumenta son ouvrage en une suite symphonique pour grand orchestre, raccourcissant l'oeuvre de moitié en supprimant trois des six danses (celles "du Paon", "des Serpents" et "de l'Acier") et tous les fragments purement scéniques.

Cette suite de 1910 est en deux parties:

1ère partie
- Prélude
- Danse des Perles

2e partie
- Les Enchantements sur la mer
- la Danse des Éclairs
- la Danse de l’Effroi

La première partie de la suite reprend l'essentiel des deux premiers tableaux de l'oeuvre d'origine.

«Prélude», du 1er tableau: "[...] Le soleil se couche. Jean apparaît et traverse lentement la terrasse. Autour de lui tout le scandalise: l'atmosphère de soupçon et de luxure, l'odeur de harem et de bourreau.
Hérode entre d'un pas agité. Nouvelles de Rome. On le dessert auprès de César. Après une courte lutte entre son inquiétude et son orgueil, il se résout à consulter Jean. Celui-ci est pour lui le visionnaire aux menaçantes paroles, le fou sacré par qui les dieux s'expriment.
La reine Hérodias apparaît sortant du palais. Elle hait Jean qui a publiquement dénoncé son adultère. L'empire croissant qu'il prend sur le Tétrarque la remplit d'une fureur sourde. Salomé la suit.[...]"

«Danse des Perles», du 2e tableau: "[...] Des flambeaux éclairent la scène. Leur lumière arrache des étincelles aux étoffes et aux joyaux qui se répandent hors d'un coffre précieux.
Salomé comme fascinée apparaît, se penche, se pare, puis, avec une joie enfantine esquisse sa première danse: la DANSE DES PERLES. Une expression de triomphe envahit progressivement le visage d'Hérodias.[...]" ces citations sont extraites du programme des premières représentations: ce programme est plus complet que celui reproduit en exergue de la suite symphonique publiée aux éditions Durand en 1911, voir par exemple ce fichier pdf de l'IMSLP - reproduit au bas de cette page -  resp. ce fichier pdf pour la partition complète.

La deuxième partie de la suite résume les trois derniers tableaux de l'oeuvre d'origine.

«Les Enchantements sur la mer» se situe au début du 5e tableau: "[...] Les ténèbres enveloppent Hérode perdu dans les pensées de luxure et de crainte tandis qu'Hérodias, vigilante, l'épie.
Alors, sur la mer Maudite, des lumières mystérieuses semblent naître des profondeurs, les architectures de la Pentapole engloutie se révèlent confusément sous les flots, on dirait que de vieux crimes renaissent et invitent Salomé.
C'est comme une projection sur un miroir magique du drame qui se joue dans les cervelles du couple assis là dans la nuit.[...]"

«La Danse des Éclairs» se situe dans le 6e tableau et exprime le paroxysme de la luxure, dans une atmosphère de nervosité démoniaque: "[...] Le ciel s'est obscurci. Un tonnerre lointain roule. Salomé sommence à danser. Les ténèbres envahissent la scène et le reste du drame ne s'entrevoit que par éclairs.
C'est la danse lascive, la poursuite d'Hérode.
Salomé saisie, ses voiles arrachés par la main du Tétrarque.
Elle est nue un instant.
Mais Jean s'avance et la recouvre de son manteau.
Mouvement de fureur d'Hérode vite interprété par Hérodias dont un signe livre Jean au bourreau qui l'entraîne.
Le Bourreau réapparaît. Il tient la tête sur un plateau d'etain. Salomé s'empare de son trophée.
Puis, comme touchée d'une inquiétude soudaine, elle court jusqu'au bord de la terrasse et précipite le plateau sanglant dans la mer. Celle-ci apparaît soudain couleur de sang. Salomé s'abat évanouie.[...]"

«la Danse de l’Effroi» est l'essentiel du dernier tableau: "[...] Salomé revient à elle. La tête de Jean apparue la fixe puis disparaît.
Elle se détourne: la tête en un autre point de la scène la regarde de nouveau.
Epouvantée, elle tourne sur elle-même pour fuir les visions sanglantes qui se multiplient, et c'est la DANSE DE LA PEUR.
Un vent furieux enveloppe la danseuse; l'ouragan laboure la mer.
Les hauts cyprès se tordent tragiquement, se brisent avec fracas. La foudre s'abat. La chaîne entière de Moab s'embrase. Le mont Nébo jette des flammes.
Tout s'abat sur la danseuse qu'emporte un délire infernal.[...]" ces citations sont extraites du programme des premières représentations.


Le choeur de la RDF était certes du voyage (il intervient dans la dernière oeuvre au programme de ce concert), mais pour cette interprétation de la suite de la Tragédie de Salomé Pierre Dervaux a - curieusement - choisi une version purement orchestrale: dans «Les Enchantements sur la mer» interviennent normalement des voix de femmes. Son enregistrement pour le disque avec Choeurs et Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris - La voix de son maître FALP 530 - est par contre avec ces voix de femmes.

Voici donc...

Florent Schmitt, La Tragédie de Salomé, Op. 50, suite de 1910 pour grand orchestre, Orchestre National de la RDF, Pierre Dervaux, 20 mai 1958, Palerme (1. Prélude 09:21, 2. Danse des Perles 03:39, 3. Les Enchantements sur la mer (env.10:22:300), 4. Danse des Éclairs (env.14:05:500), 5. Danse de l'Effroi 16:23)
que vous pouvez obtenir en...
Je ne peux plus proposer cet enregistrement «dans un cercle de personnes étroitement liées, tels des parents ou des amis» («im Kreis von Personen, die unter sich eng verbunden sind, wie Verwandte oder Freunde», «within a circle of persons closely connected to each other, such as relatives or friends»), ceci étant devenu incompatible avec le règlement général de l'UE sur la protection des données entré en vigueur le 25 mai 2018, car la nouvelle protection des données personnelles imposée par ce nouveau réglement me donnerait vraiment trop de travail.

Désolé! Mais... rien ne vous empêche de m'écrire en privé...
Radiodiffusion (Archives RDF/ORTF) -> WAV -> FLAC

3 fichiers (**) FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


(**) la 2e partie est d'une seule pièce, les trois danses s'enchaînant: les minutages cumulés approximatifs des débuts des Danse des Éclairs et Danse de l'Effroi sont indiqués entre parenthèses.


Florent Schmitt, timbre La Poste 1992
Schmitt Florent La Poste 1992
Florent Schmitt, timbre La Poste 1992
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Programme publié en exergue de la suite symphonique, éditions Durand, 1911
Schmitt Exergue Partition Op50 1910
Programme publié en exergue de la suite symphonique, éditions Durand, 1911
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