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Jean-Marie Leclair l'aîné, gravé par Jean-Charles François (1717-1769), d'après Alexis Loir (1712-1785), Format: 1 impression photomécanique  26,5 x 17 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b8421797n, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.LeclairJ.-M.002, clicquer pour voir l'original
Pochette disque Erato DP-21-1
J.M. Leclair, gravé par Lambert, d'après le dessin original appartenant à Mr. Fayolle, Format: 1 estampe: eau-forte et pointillé; 23,5 x 15,5 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84217967, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.LeclairJ.-M.001, clicquer pour voir l'original
Kopf Bild Paillard JF 155 250
Les portraits de Jean-François PAILLARD proviennent du site ParisEnImages: cliquer sur les photos pour voir les originaux et leurs références
Jean-Marie LECLAIR
Sonate en trio pour deux violons et basse continue
en ré mineur, Op. 4 No 3
Germaine RAYMOND, Jean LACROUTS, violons
Jean DEFERRIEUX, violoncelle
Anne-Marie BECKENSTEINER, clavecin
P 1954, Erato DP 21-1

À gauche: J.M. Le Clair, gravé par Lambert, d'après le dessin original appartenant à Mr. Fayolle, Format: 1 estampe: eau-forte et pointillé; 23,5 x 15,5 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84217967, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.LeclairJ.-M.001, Lien cataloguelien reproduction
À droite: Jean-Marie Leclair l'aîné, gravé par Jean-Charles François (1717-1769), d'après Alexis Loir (1712-1785), Format: 1 impression photomécanique  26,5 x 17 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b8421797n, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.LeclairJ.-M.002, Lien catalogueLien reproduction 


"[...] Jean-Marie Leclair a sa place parmi les très grands musiciens français du XVIIIe siècle: mais sa réputation serait mieux établie probablement s'il était né à Hambourg ou à Venise, au lieu de voir le jour à Lyon. C'est comme danseur qu'il apparaît tout d'abord: trait typiquement français. Au XVIIIe siècle, composition, violon et danse ont encore partie liée en deçà des Alpes, et la réputation des danseurs français règne sur l'Europe entière. C'est à la cour de Turin que Leclair paraît ainsi pour la première fois; il y est maître de ballet et travaille le violon avec Somis. À vingt-cinq ans, il publie à Paris son premier recueil de Sonates, puis se taille un triomphal succès de virtuose au Concert spirituel. En 1734, il entre à la Musique du roi. Mais son caractère difficile apparaît déjà: rivalité avec Guignon, incompatibilité d'humeur, insociabilité qui lui font quitter brusquement l'orchestre royal; il se fixe à Amsterdam, important centre musical; il y travaille avec Locatelli; il séjourne à la cour de l'infant d'Espagne à Chambéry ; puis, de retour à Paris, il fait exécuter à l'Opéra Sylla et Glaucus, son unique tentative en ce domaine. Après un voyage en Hollande, il revient à Paris, où il meurt d'un coup de couteau donné dans la rue, en pleine nuit, par un inconnu: on découvrit son corps le lendemain matin.[...]. Philippe BEAUSSANT, «LECLAIR JEAN-MARIE - (1697-1764)», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 5 mars 2015.

À noter qu'il s'agit ici de Jean-Marie Leclair L'Ainé: son frère, Jean-Marie Leclair cadet (1703-1777), également violoniste, à Besançon d'abord puis à Lyon, a publié plusieurs recueils de sonates, des cantates, des divertissements (Le Rhône et la Saône, 1733). Un troisième frère, Pierre (1709-1784), a aussi publié un recueil pour le violon.

Sur cette troisième Sonate en trio de l'Opus 4 Jean-François Paillard écrit:

"[...] La Sonate en trio en ré mineur, Op. IV no 3 publiée environ 1730, fait un appel plus restreint (*) aux possibilités techniques du violon, mais pousse encore plus loin les recherches harmoniques et contrapontiques.

Le Grave initial utilise une fois de plus le rythme pointé et joint dès le début l'emploi du style fugué à l'utilisation d'agrégations harmoniques audacieuses, voire agressives. M.Pincerle a rapproché ce grave de la fugue pour orgue en La mineur de Bach (BG XV, p.189).

La fugue qui suit combine avec habileté deux sujets, l'un à grands intervalles, l'autre chromatique descendant. La perfection de cette fugue est telle que le célèbre théoricien allemand Marpurg l'a reproduite intégralement dans son «traité de la fugue et du contrepoint» (1756), ouvrage où il place Leclair au même rang que Haendel, Telemann et les Bach.

L'Aria, Allegro ma poco, est un rondeau gracieux qui délaisse le style contrapontique pour se laisser aller à une souplesse toute française. Le premier volet, en mode mineur, laisse affleurer cette mélancolie qui est le fond secret du tempérament même de Leclair. Le second volet, en majeur, s'adonne au contraire à une hoie presque rustique avec de longues tenues de basse qui font sonder aux «musettes» alrs tant prisées.

La Sarabande réintroduit sous une large mélodie les harmonies audacieuses que corsent encore les appogiatures et les retards.

L'Allegro final fait preuve d'un entrain et d'une verve étourdissants. Tantôt la basse participe aux fugatos des violons, tantôt elle semble vouloir calmer par ses croches égales l'ardeur de leurs imitations serrées, ailleurs elle se joint au second violon pour ponctuer la mélodie du premier. Les unissons conclusifs sont là pour rappeler la dette que toute cette musique, par certains côtés si française, a contracté envers l'Italie. [...]"

(*) se référant au concerto no2 de l'opus 10

Les citations ci-dessus sont extraites d'un texte de Jean-François Paillard publié au verso de la pochette du disque Erato DP 21-1 (Collection du Club des Discophiles de Paris).
La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP.



Dans l'enregistrement que je vous en propose les interprètes sont Germaine RAYMOND et Jean LACROUTS, violons, Jean DEFERRIEUX, violoncelle (à cette époque tous membres de l'Ensemble J.-M.Leclair) et Anne-Marie BECKENSTEINER (l'épouse de Jean-François Paillard) au clavecin.
Il s'agit du premier enregistrement de cette oeuvre fait pour le disque, et aussi du premier disque de Jean-François Paillard.

L'enregistrement paraît sur les disques Erato DP 21-1 et Haydn Society HSL 103, tous deux mentionnés dans le 3e suppl. du WERM: sur la première face deux oeuvres de Jean-Marie LECLAIR, le 2e concerto de l'opus 10 et la sonate en trio no 3 de l'opus 4 , sur l'autre face le concerto à cinq parties en mi mineur de Joseph Bodin de BOISMORTIER et le 3e concerto en ut majeur de Jean-Jacques NAUDOT, tous les trois des compositeurs français du XVIIIe siècle.

La parution de ce disque est annoncée dans la revue The Gramophone de juin 1954 en page 2, ce qui situe donc la parution de ce disque au début 1954 (une datation que je n'ai pas pu vérifier serait juin 1953). Je n'ai pas pu trouver d'information précise sur le lieu et la date d'enregistrement: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Voici donc...

Jean-Marie Leclair, Sonate en trio pour deux violons et basse continue en ré mineur, Op. 4 No 3, Germaine Raymond, Jean Lacrouts, violons, Jean Deferrieux, violoncelle, Anne-Marie Beckensteiner, clavecin, P 1954, Erato DP 21-1 (1. Adagio 02:26, 2. Allegro 02:12, 3. Aria. Allegro ma poco 04:24, 4. Sarabande 01:44, 5. Allegro 02:43)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Erato DP 21-1 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

5 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.