Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Karl RISTENPART, portrait paru dans différents albums des années 1950, cliquer pour une vue agrandie
Karl RISTENPART et Teresa STICH-RANDALL en discussion lors d'un enregistrement de disques, Saarlouis-Fraulautern, 1964, , cliquer pour une vue agrandie
Karl RISTENPART, portrait paru dans différents albums des années 1950, cliquer pour une vue agrandie
MOZART, une photographie de Fr. Bisson d'un portrait fait par Edouard-Jean-Conrad Hamman, Éditeur: Mouilleron, 6 rue de Seine (Paris), Date d'édition: 1856, Format: 1 photogr. pos.; 31 x 17 cm (im.), 55 x 40 cm (f.), Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84265629, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.MozartW.A.F3004, cliquer pour une vue agrandie
Henryk Szeryng, clicquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Ristenpart Karl 155 250
Le portrait de Karl Ristenpart illustrant l'en-tête de cette rubrique est extrait d'une photo de la collection privée de Nicolas Reichel, utilisée avec son aimable autorisation, © tout droits réservés.
Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour violon et orchestre No 3
en sol majeur, KV 216
Henryk SZERYNG
Orchestre de Chambre de la Sarre, Karl RISTENPART
10 septembre 1959, Saalbau Saarlouis

On oublie souvent que Mozart a été d'abord avant tout un virtuose du violon. Son père, auteur d’une méthode de violon (parue en 1756 et rééditée plusieurs fois par la suite), lui donna une formation poussée d’instrumentiste, l’initiant au clavecin autant qu’au violon. Le jeune Mozart se produisit en tournée à travers toute l’Europe à la fois comme violoniste et claveciniste.
En 1772 Mozart s'établit à Salzbourg, au service du prince Archevêque en tant que violon-solo de l’orchestre de la cour, puis second maître de chapelle jusqu'en 1777. Mozart dirigeait régulièrement l’orchestre, et se chargeait des parties solistes, souvent dans ses propres oeuvres: à Salzbourg, le jeune Mozart cumula donc les fonctions de compositeur, claveciniste et violoniste jusqu’à ce que les deux premières activités prennent le dessus, comme il l’écrit à son père le 11 septembre 1778: «Je ne réclame qu’une chose à Salzbourg, à savoir ne pas tenir le violon comme auparavant. Je ne me donne plus comme violoniste. C’est au piano que je veux diriger et accompagner les airs». (cité d'un texte de Rémy Campos, publié - entre autres - dans ce fichier pdf du site de la Philharmonie de Paris)

Les cinq concertos pour violon - que Mozart compose pendant ces années à Salzbourg - ont donc été conçus dans une période de revirement du musicien. On ne connaît pas l’ordre exact de leur composition:

"[...]Il écrivit les trois derniers en 1775, à l’âge de dix-neuf ans. Des analyses de son écriture et du papier du manuscrit suggèrent que le premier concerto fut écrit deux ans plus tôt. Mais, pour des raisons stylistiques, on pense que le deuxième concerto fut certainement composé avant 1775. Nous ne savons pas non plus si Mozart écrivit ses cinq concertos pour lui-même ou à l’intention d’Antonio Brunetti (qui lui succéda comme premier violon) car tous deux en avaient des partitions en leur possession.

Tous les concertos adoptent la même structure. Le premier mouvement est de forme-sonate, doté d’une double exposition (la première confiée à l’orchestre et la seconde au soliste) et d’une cadence à la fin de la réexposition. Le deuxième mouvement est écrit dans une tonalité différente des premier et troisième mouvements. Il est également de forme-sonate et présente une cadence juste avant la phrase de conclusion.

Dans quatre des cinq concertos, le dernier mouvement est un rondo. Bien que le finale du K.207 soit de forme-sonate, il existe également une version alternative, le Rondo en si bémol majeur (K.269). Les rondos des concertos K.216, K.218 et K.219 incluent chacun une section centrale au caractère distinct et singulier. Cela explique en partie qu’ils bénéficient d’une plus grande popularité que le K.207 ou le K.211. Avant chaque retour au thème de rondo, le soliste exécute une fioriture miniature dans l’esprit de la cadence qui fait office de lien structurel.

Le K.207 en si bémol majeur et le K.211 en ré majeur sont clairement élaborés sur la forme du concerto grosso baroque : contrastes forts entre forte et piano, dialogues fréquents entre le soliste et le tutti, et nombreux passages légers d’accompagnement exécutés seulement par les violons. Leurs deuxièmes mouvements respectifs sont d’un lyrisme sublime. Le dernier mouvement du K.207 est brillant et espiègle, inhabituellement marqué Presto, tandis que le finale du K.211 adopte le style du menuet français. La créativité de Mozart se révèle dans la variété texturale des répétitions du thème de rondo confiées au soliste.

Le K.216 (mon préféré) est écrit en sol majeur, la plus chaleureuse des tonalités mozartiennes. Le premier mouvement s’ouvre avec un thème ressemblant fortement à un aria (« Aer tranquillo ») de son récent opéra, Il re pastore (K.208). Les sections solistes intègrent d’autres thèmes, outre ceux qui sont présentés dans l’introduction orchestrale, les hautbois et cors jouent un rôle plus important que dans les précédents concertos pour violon de Mozart. Dans le deuxième mouvement mélodique, la texture délicate inclut des sourdines dans l’aigu et des pizzicatos dans le grave. Les flûtes remplacent les hautbois – seule et unique fois que Mozart utilise des flûtes dans ses concertos pour violon. La section centrale du troisième mouvement enjoué commence par une mélodie de sérénade en sol mineur, accompagnée par des pizzicatos aux cordes. Puis elle aborde une chanson populaire rustique originaire de Strasbourg. Cet air comprend un accompagnement de bourdon et des variations au violon avec des pizzicatos à la main gauche et des triolets chromatiques. Les notes sont aussi pincées par le soliste dans sa dernière exposition du thème de rondo. Le concerto se conclut élégamment, la dernière phrase étant confiée aux vents seuls.
[...]" cité d'un texte de Rachel Barton Pine publié dans ce livret de son CD AVIE AV 2317.

Logo de la Saarländische Rundfunk

Dans l'enregistrement proposé sur cette page, Karl RISTENPART dirige le «Saarländisches Kammerorchester», l'Orchestre de Chambre de la Sarre (à l'origine, en 1953, nommé «Kammer-Orchester Saarlouis», plus tard, début des années 1960, «Kammerorchester des Saarländischen Rundfunks»), avec Henryk SZERYNG en soliste. Il s'agit d'une prise de son du 10 septembre 1959, faite dans la «Saalbau» de Saarlouis (photo ci-dessous) et provenant des archives de la Radio de la Sarre, «Saarländischer Rundfunk (SR)».
Saalbau Saarlouis
Le nom Saarlautern - à gauche, au bas de la photo - permet de situer la parution de cette carte postale entre 1936 et 1945: c'est en effet pendant ces années sombres - de régime nationalsocialiste - que le nom Saarlouis avait été germanisé en Saarlautern.

Henryk Szeryng a bien entendu souvent joué cette oeuvre: on connaît actuellement une dizaine enregistrements de ce concerto avec différents orchestres/chefs - voir cette page du site www.tanomura.com pour plus de détails. Cet enregistrement avec Karl Ristenpart est le plus ancien des enregistrements actuellement connus. Le lendemain les mêmes interprètes enregistrèrent le BWV 1041 de Bach.

Voici donc...

Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour violon et orchestre No 3 en sol majeur, KV 216, Henryk Szeryng, Orchestre de Chambre de la Sarre, Karl Ristenpart, 10 septembre 1959, Saalbau Saarlouis

1. Allegro             10:22 (-> 10:22)
2. Adagio              09:03 (-> 19:25)
3. Rondeau. Allegro    06:52 (-> 26:17)


Provenance: Radiodiffusion (Archives Saarländischer Rundfunk SR).
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Ristenpart LP Bach Telemann Rampal
Portrait de Karl RISTENPART
publié dans divers albums de disques des années 1950


Szeryng Henryk Odeon XOC 809 Gris
Henryk Szeryng, extrait d'une photo parue - entre autres - sur la pochette du disque Odeon XOC 809


Mozart, une photographie de Fr. Bisson d'un portrait fait par Edouard-Jean-Conrad Hamman, Éditeur: Mouilleron, 6 rue de Seine (Paris), Date d'édition: 1856, Format: 1 photogr. pos.; 31 x 17 cm (im.), 55 x 40 cm (f.), Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84265629, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.MozartW.A.F3004

Mozart, une photographie de Fr. Bisson d'un portrait fait par Edouard-Jean-Conrad Hamman, Éditeur: Mouilleron, 6 rue de Seine (Paris), Date d'édition: 1856, Format: 1 photogr. pos.; 31 x 17 cm (im.), 55 x 40 cm (f.), Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84265629, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.MozartW.A.F3004.