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Manuel ROSENTHAL, probablement dans les années 1960
Le jeune Manuel ROSENTHAL
Document provenant de la collection privée de Daniel Achache: 1964, à l'Opéra-Comique de Paris, Manuel ROSENTHAL venait de diriger l'opéra Zoroastre de Jean-Philippe RAMEAU, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Rosenthal Manuel 155 250
À gauche: Manuel ROSENTHAL. Je ne connais pas l'origine exacte de ce document. Photographe ??, lieu ??, date ??: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
Carl STAMITZ
Concerto pour alto et orchestre No 1 en ré majeur, Op. 1
André FOCHEUX, alto
Orchestre National de la RadioDiffusion Française
Manuel ROSENTHAL, 25 octobre 1960
Théâtre des Champs-Élysées, Paris

Carl Philipp Stamitz (1745–1801), fils du compositeur bohémien Johann Stamitz (1717–1757), est né à Mannheim. C’est dans cette ville qu’il reçut de son père et d’autres membres de la Chapelle de la Cour des leçons de composition et de musique instrumentale, et fut engagé de sa 17ème à sa 25ème année comme violoniste de l’orchestre de Mannheim, alors réputé dans toute l’Europe. Pendant ces années, il passe du violon à l'alto, avec une grande prédilection pour la viole d'amour. En 1770, il s’établit à Paris avec son frère cadet, Anton.

On connait aujourd'hui six concertos pour alto de Carl Stamitz, qu'il a certainement écrits pour pour son propre usage en tant que soliste (trois d’entre eux sont pour la viole d’amour).
Le Concerto No 1 en ré majeur est resté le plus connu, d’autant plus qu'il compte parmi les pièces souvent imposées aux auditions d’entrée dans les orchestres. On ne sait pas exactement quand Stamitz l'a composé:

"[...] La publication de la première édition des parties séparées, chez François-Joseph Heina à Paris, peut être fixée aux années 1773/74: sur la page de titre de cette édition [...] on peut lire la mention «Avec Privilège du Roy. Des Oeuvres Instrumentales de Carlo Stamitz».

Ce privilège royal, qui est comparable à un copyright moderne mais constitue également le résultat d’un processus de censure publique, avait été conféré à Heina le 6 février 1773 pour une durée de six ans (cf. Michel Brenet, La librairie musicale en France ..., = Sammelbände der Internationalen Musikgesellschaft VIII/3, 1907, p. 460).

L’édition de Heina du Concerto en Ré majeur est citée pour la première fois en 1774 au Catalogue thématique de Breitkopf & Härtel. Il est impossible de savoir si Stamitz composa ce concerto à Paris. L’argument parfois avancé, selon lequel la distribution du concerto prévoit des clarinettes, dont ne disposait pas l’orchestre de Mannheim, et que le concerto n’aurait donc pu être composé qu’à Paris à partir de l’année 1770, s’avère faux pour deux raisons: tout d’abord, nous savons aujourd’hui que des clarinettistes sont cités dès l’année 1759 dans les calendriers de la Cour de Mannheim; d’autre part il existe un jeu de parties séparées manuscrites, qui est de toute évidence beaucoup plus ancien que la première édition et qui prévoit des hautbois à la place des clarinettes (copie de Burgsteinfurt, cf. infra). Nous pouvons donc seulement supposer que Stamitz composa ce concerto au plus tôt à la fin des années 1760, pour son propre usage en tant que soliste. Sa première apparition en tant que soliste dans un de ses propres concertos pour alto est documentée à Vienne en 1772 (cf. Eduard Hanslick, Geschichte des Concertwesens in Wien, reprint Hildesheim 1979, p. 108).[...]" cité d'un texte de Norbert Gertsch et Annemarie Weibezahn, Munich, printemps 2003, publié dans ce fichier pdf en préface de l'édition Henle de ce concerto.

Pour une présentation des trois mouvements du concerto voir cette page en anglais du site www.viola-in-music.com.
Logo de la Radiodiffusion télévision française

Dans l'interprétation que je vous en propose sur cette page, Manuel ROSENTHAL dirige l'Orchestre National de la RadioDiffusion Française. Cet enregistrement des archives de la Radiodiffusion-télévision française (RTF) provient d'un concert donné le 25 octobre 1960 au Théâtre des Champs-Élysées de Paris: le concert s'ouvrait avec la symphonie No 90 de Joseph Haydn, et se poursuivait avec ce Concerto pour violon et orchestre, Op. 1, de Carl Stamitz, suivi par Le Bateau ivre de Maurice Delage et la Tragédie de Salomé, op. 50, de Florent Schmitt.

Le soliste est André FOCHEUX.

Voici donc...

Carl Stamitz, Concerto pour alto et orchestre No 1 en ré majeur, Op. 1, André Focheux, Orchestre National de la RadioDiffusion Française, Manuel Rosenthal, 25 octobre 1960, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

1. Allegro                      11:35 (-> 11:35)
2. Adagio                       05:27 (-> 17:02)
3. Rondo: Allegro non troppo    04:09 (-> 21:11)
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