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Wilhelm Schüchter en répétition, 1966 - Photo de la collection de Harry Schultz, Copyright Dortmunder Theatersammlung, tous droits réservés
Hector Berlioz, extrait de «La damnation de Faust: légende dramatique en quatre parties: op. 24 (3e éd. ornée d'un portrait de Berlioz, rev. et corr.) / musique de Hector Berlioz; partition réduite pour piano à 4 mains par E. Redon», page 9. Éditeur:  Richault & Cie (Paris), 1878. Format:  253 p.: portr.; 34 cm. Droits:  domaine public, Identifiant:  ark:/12148/btv1b52502937t, Source:  Bibliothèque nationale de France, département Musique, GR-VM MACNUTT-71 (1), cliquer pour voir l'original
Wilhelm Schüchter dans les années 1950, photo de la collection de Harry Schultz / Dortmunder Theathersammlung
Kopf Bild Schuechter 155 250
Hector BERLIOZ
3 Extraits de la Damnation de Faust, Op.24
Philharmonia Orchestra, Wilhelm SCHÜCHTER
26.11.1953, EMI Studio No. 1, Abbey Road, Londres
Parlophone PMC 1022

La «Damnation de Faust» est une «légende dramatique» conçue pour le concert, une oeuvre à mi-chemin entre l'opéra et l'oratorio. Hector Berlioz avait découvert Goethe et son Faust dans la traduction de Gérard de Nerval: en 1829 il compose «Huit scènes de Faust» qui, remaniées, deviendront «La Damnation de Faust» en 1846. Le livret est une libre adaptation, par Almire Gandonnière et Berlioz lui-même, de la pièce de Goethe telle qu'elle avait été traduite par Gérard de Nerval en 1829. L'oeuvre fut donnée en première audition à Paris au Théâtre National de l'Opéra-Comique, le 6 décembre 1846. Pour plus de détails, voir - par exemple - cette page de Wikipedia, ainsi que cette page du site www.hberlioz.com.

Trois fragments en sont souvent extraits et joués en concert: la Marche hongroise (ou Marche de Rakoczy), le Ballet des sylphes et le Menuet des follets.

La Marche hongroise... Certains l'ont peut-être entendue pour la première fois dans le superbe film de Gérard Oury, «La Grande Vadrouille» (1966): une scène montre l'orchestre de l'Opéra de Paris répétant cette Marche hongroise sous la direction de Louis de Funès, "[...] caricature de chef d'orchestre perfectionniste, irascible et passionné. Après avoir pris à parti les musiciens dans la fosse, il chasse les chanteurs présents dans la salle pendant l'exécution de cette marche hongroise, dans un véritable «cri du coeur» emphatique, digne de Charles Munch : «Je ne veux que Berlioz et moi !» [...]"[*]

Cette marche termine la première partie de la Damnation de Faust: "[...] Plaines de Hongrie - C'est le début du printemps, Faust chante sa solitude dans la nature. Au loin, des paysans dansent (Choeur des paysans) et un défilé de soldats se préparant au combat surgit (marche hongroise, ou Marche de Rakoczy).[...]"[*].

Le Ballet des Sylphes est tiré de la deuxième partie de la Damnation de Faust, vers la fin de la scène VII (Au bord de l’Elbe), suivant le long choeur de Gnomes et de Sylphes: "[...] Désireux d'opérer plus habilement, Méphisto propose à Faust de dormir sur un lit de roses aux bords de l'Elbe. Méphisto appelle les Sylphes à charmer Faust et à lui faire apparaître Marguerite en songe. [...] Dans le Choeur des Sylphes, les chanteurs sont aussi utilisés comme des instruments de musique. Les interventions du type ...de bourgeons pampres verts et de grappes vermeilles... ou ...Une beauté les suit, ingénue et pensive, à sa paupière luit une larme furtive... sonnent comme des onomatopées, ce rôle est généralement dévolu à la petite harmonie (flute, clarinette, hautbois, basson), ce qui est d'ailleurs la cas dans la pièce instrumentale qui suit Danse des Sylphes. [...]"[*]

Un thème du Ballet des Sylphes a été parodié par Camille Saint-Saëns dans «L'Éléphant» du Carnaval des animaux, joué par la contrebasse.

La Danse des follets provient de la troisième partie de la Damnation de Faust, faisant suite à l’invocation de Méphistophélès aux follets de venir ensorceler Marguerite avant sa rencontre avec Faust: "[...] Chambre de Marguerite - Faust, caché derrière un rideau, contemple l'arrivée de Marguerite qui chante la ballade du Roi de Thulé. Tandis qu'elle s'endort, Méphistophélès fait irruption afin de l'ensorceler. Il exhorte les feux-follets à se manifester (Menuet) puis chante en leur compagnie la Sérénade. [...]" [*]

"[...] Chef d’oeuvre d’ironie musicale et tour de force d’instrumentation, ce menuet est sans doute l’un des plus originaux jamais écrits. Berlioz fait appel à une danse de l’Ancien Régime, désuète de son temps, et la tourne en parodie diabolique. Après un début d’apparence normale, la musique s’égare dans des directions inattendues, s’arrête et puis repart, explose subitement et se calme aussitôt comme si de rien n’était. Des dièses imprévus défigurent le thème original. Puis juste quand la musique semble sur le point de s’endormir, les petites flûtes, flûte et hautbois se lancent à une vitesse vertigineuse dans une anticipation de la sérénade de Méphistophélès. Le menuet essaie de se faire entendre à nouveau mais est écarté sans façon, et la musique s’évapore dans un trille énigmatique des violons.[...]" cité d'un texte de Michel Austin, publié sur cette page du site www.hberlioz.com.

(*) Citations extraites de cette page en français de Wikipedia.
Parlophone Schuechter Philharmonia

Wilhelm SCHÜCHTER dirige ici l'Orchestre Philharmonia dans une petite série d'enregistrements d'oeuvres de Berlioz effectués pour Parlophone les 25 et 26 novembre 1953 à Londres, EMI Studio No. 1, Abbey Road, publiés sur le disque Parlophone PMC 1022 - avec  trois extraits de la Damnation, suivis de  la Marche troyenne sur la première face, et les ouvertures du  Carnaval Romain et du  Corsaire sur l'autre face.

Selon cette discographie c'est Denis BRAIN qui est le premier cor de l'orchestre.

Le disque utilisé pour cette restauration vient de la collection de Harry Schultz / Dortmunder Theathersammlung, qui en a effectué lui-même la digitalisation et m'a envoyé le fichier mp3 (320 kbps) pour restaurer l'enregistrement et vous le présenter: je le remercie pour sa générosité. Son disque étant en excellent état, la restauration a été rapidement terminée.

Voici donc...

Hector Berlioz, 3 Extraits de la Damnation de Faust, Op. 24, Philharmonia Orchestra, Wilhelm Schüchter, 26.11.1953, EMI Studio No. 1, Abbey Road, Londres, Parlophone PMC 1022

01. Marche hongroise     04:27
02. Danse des Sylphes    02:28
03. Menuet des Follets   06:01

que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Parlophone PMC 1022 -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies)  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.