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Walter GOEHR
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Recto de la pochette du disque MMS 2092, cliquer pour une vue agrandie
1ère étiquette du disque MMS 2092, cliquer pour une vue agrandie
2e étiquette du disque MMS 2092, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Goehr 155 250
À gauche: Manoug Parikian, leader of the Philharmonia Orchestra, one of the teachers at George Enescu's Summer School of Music at Bryanston School in Dorset, UK, August 1953. Original Publication : Picture Post - 6953 - Bryanston Music School - unpub., Photo by Thurston Hopkins/Picture Post/Getty Images, „Disponible pour les utilisations éditoriales
Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour violon et orchestre No 4
en ré majeur, KV 218
Manoug PARIKIAN
Orchestre de chambre de Hambourg
Walter GOEHR, MMS 2092
Sur les circonstances de la composition des concertos pour violon de Mozart, R. Blanchard écrit au verso de la pochette de l'édition française du disque MMS 2092:

"[...] Après trois voyages en Italie, Wolfgang-Amadeus Mozart (1756-1791) obtint le poste de maître de chapelle de l’Archevêque de Salszbourg, sa ville natale, poste qu’il occupa de 1773 à 1777. Ayant reçu du Prince électeur de Bavière, Maximilien II, la commande d’un opéra-bouffe italien, il écrivit la Finta Gardiniera et se rendit à Munich en décembre 1774 pour en diriger l’exécution. Il y séjourna jusqu’en mars 1775 et en rapporta un goût prononcé pour le style galant, si bien que cette année 1775 vit ce que Théodore de Wyzewa et Georges de Saint-Foix appellent le «triomphe de la galanterie», mais d’une galanterie plus française d’esprit qu’italienne. «Cette année, disent-ils, nous le montre infiniment éloigné de ses nobles rêves esthétiques des années précédentes et tout occupé seulement de produire une musique la plus légère, brillante et amusante possible, à l’imitation de ces jeunes maîtres italiens ou français qui étaient alors en train de répandre et d’imposer le goût nouveau dans l’Europe entière».
Or, cette année 1775 vit naître cinq concerti de violon, dont les deux plus célèbres, le Concerto en sol (K. 216) et le Concerto en ré (K. 218) font apparaître de façon manifeste tant le style galant que l’influence française. Le premier date du mois de septembre, le second du mois d’octobre
[...]" cité du texte de R. Blanchard [*] publié au verso de la pochette de l'édition française du disque MMS 2092.

(*) J'ignore qui est ce «R.Blanchard»: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Sur le quatrième concerto pour violon il poursuit:

"[...] Le Concerto en ré est beaucoup plus extérieur que son devancier. Tout y est orienté vers la virtuosité. L’orchestre est sacrifié au soliste, se bornant le plus souvent à l’accompagner ou le doubler.
On trouve quelque originalité dans la coupe interne des divers mouvements:
Allegro — Andante cantabile — Rondeau ( Andante grazioso, entremêlé d’un allegro ma non troppo, avec un intermède allegretto).

— Allegro == long prélude à deux sujets principaux, chacun pourvu de sa ritournelle; coda faisant apparaître un troisième dessin mélodique utilisé dans le développement. Attaque du soliste sur la reprise du premier thème, vite suivie d’un grand trait et de l’exposition d’un nouveau sujet, sujet propre au violon solo, agrémenté de traits de virtuosité. Puis sans transition, le soliste reprend le deuxième thème du prélude et se lance dans une cadence. Le développement, très court, offre cette particularité que le soliste s’empare du troisième motif du prélude pour le varier à sa guise au milieu d’expressives modulations. La rentrée s’effectue sans reprise du premier thème: le soliste rentre délibérément en reprenant le sujet qui lui est propre. Dès lors, la dernière partie du morceau reproduit fidèlement la première jusqu’à la cadence finale.

— Andante cantabile (en la) == après le prélude d’orchestre, le soliste joue sans interruption, mais au lieu de varier le premier thème du tutti, il expose deux autres idées, puis reprend le tout, à peine modifié, sans développement intermédiaire. Surprise après la ritournelle d’orchestre qui devrait être conclusive: le soliste chante à nouveau, introduisant comme un souvenir une variante rythmique du thème initial; ce simple artifice suffit à relever l’intérêt poétique du morceau.

— Rondeau == ce finale tient à la fois du rondo (notons que Mozart adopte l’orthographe française de ce mot) et de l'allegro de sonate. L'andante grazioso, dans le style d’une ariette et probablement inspiré de l'andante varié de la Symphonie impériale de Haydn, fait figure de rondo (refrain et couplets), tandis que l'allegro ma non troppo, avec lequel il s’entremêle, comporte deux sujets accompagnés d’une ritournelle et se déroule selon le plan sonate. Léger et narquois, cet allegro contraste avec la douceur aimable de l'andante. Enfin, placé en intermède dans la rentrée de l'allegro, un allegretto présente un rythme de musette à la française.

La structure fantaisiste de ce long finale n’est pas son seul intérêt; on y admire le rebondissement perpétuel de l’invention mélodique, une gaieté débordante. C’est évidemment, comme le soulignent Wyzewa et Saint-Foix, le morceau que Mozart a composé avec le plus de joie. On regrettera seulement que l’orchestre soit réduit à un rôle secondaire.
[...] cité du texte de R. Blanchard publié au verso de la pochette de l'édition française du disque MMS 2092.
MMS 2092 Verso Extrait 01
Dans cet enregistrement fait pour la Musical Masterpiece Society, le soliste est Manoug PARIKIAN, il est accompagné par l'Orchestre de Chambre de HambourgHamburger Kammerorchester»), le tout est dirigé par Walter GOEHR.
L'enregistrement paraît sur le disque MMS 2092, vers 1958 [**], avec le concerto No 3 (mêmes interprètes) sur l'autre face.

(**) Ref: sur le catalogue de la Bibliothèque Nationale de France - voir cette notice - la parution de l'édition française est datée de 1958. Les datations de la BNF sont toutefois souvent d'une ou deux années en retard: la parution du disque MMS 2092 peut donc se situer entre env. 1956 et 1958.

L'un des disques à ma disposition pour cette restauration vient de la collection de Stefan KRAMER, que je remercie pour sa générosité.

Voici donc...

Wolfgang Amadeus Mozart, Violinkonzert Nr. 4 in D-Dur, KV 218, Manoug Parikian, Hamburger Kammerorchester, Walter Goehr, MMS-2092

1. Allegro                      09:23
2. Andante cantabile            07:41
3. Rondeau. Andante grazioso -
   Allegro ma non troppo        07:30
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

MMS 2092 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


MMS 2092 Recto
Recto de la pochette du disque MMS 2092

MMS 2092 Label 01 65C2FC
1ère étiquette du disque MMS 2092

MMS 2092 Label 02 65C2FC
2e étiquette du disque MMS 2092