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Johann MATTHESON, clicquer pour voir l'original
Pochette de l'un des premiers disques de la collection «Musik in alten Städten und Residenzen», clicquer pour une vue agrandie
Columbia C 91 102 / 33 WCX 532, étiquette 2e face, clicquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Musik in alten Staedten und Residenzen 155 250
Johann MATTHESON
4 Extraits de «Boris Goudenow oder der durch Verschlagenheit erlangte Trohn», Drama per Musica
Theo ADAM (B), Manfred SCHMIDT (T)
Marlies SIEMELING (S)
Eugen MÜLLER-DOMBOIS, luth
Heinz Friedrich HARTIG, clavecin
Irmgard und Fritz HELMIS, harpes
Choeur Günther ARNDT
Orchestre Philharmonique de Berlin
Wilhelm BRÜCKNER-RÜGGEBERG
Columbia C 91 102 / 33 WCX 532

La première face du disque «Hamburg - Die frühe deutsche Oper am Gänsemarkt» - de la série de 19 disques «Musik in alten Städten und Residenzen» - rassemble des extraits de «Croesus - Der hochmüthige, gestürtzte und wieder erhabene Croesus» de Reinhard Keiser, sur l'autre face se trouvent 4 extraits de «Boris Goudenow oder der durch Verschlagenheit erlangte Trohn» de Johann Mattheson, un extrait de «Pimpione» de Georg Philip Telemann et une musique de ballet extraite d'«Almira» de Georg Friedrich Händel.

Johann Mattheson (28.09.1681, Hamburg - 17.04.1764, Hamburg) a commencé d'écrire le livret et la musique de son «dramma per musica» «Boris Goudenow, oder Der durch Verschlagenheit erlangte Thron» en 1710, ne l'a jamais achevé, les fragments d'oeuvre n'ont jamais été représentés de son vivant: on en ignore les raisons.
Il n’en est donc resté qu’un manuscrit à l’état d’ébauche. À sa mort, ses manuscrits sont légués à la ville de Hambourg, conservés à la Bibliothèque de celle-ci, puis tombent dans l'oubli. Ce n'est que dans les années 1930 que deux chercheurs s'intéressent à ces documents: "[...] l’Américain Beekman C. Cannon, qui publie en 1947 un ouvrage consacré à Mattheson: Johann Mattheson, spectator in music (Yale University Press), et l’Allemand Helmuth Christian Wolff (1906-1988), dont les recherches déboucheront sur l’ouvrage Die Barockoper in Hamburg (1678-1738), 2 vol., Möseler Verlag, Wolfenbüttel, paru seulement en 1957.
Les bombardements subis par Hambourg pendant la Seconde Guerre mondiale font que les documents originaux consultés sont détruits, ou crus tels. L’ouvrage de Wolff, qui cite de très nombreux exemples musicaux, servira de base à un enregistrement dans les années 60. [...]"

Cet enregistrement "dans les années 1960" est celui réalisé par Wilhelm BRÜCKNER-RÜGGEBERG, que je vous présente sur cette page.

Bien plus tard, en 1998, "[...]il apparaît que tout n’a pas été détruit: les bibliothécaires de Hambourg avaient mis à l’abri (en 1938 selon certaines sources, 1943 selon d’autres) leurs pièces les plus précieuses dans un château près de Dresde; de là, elles ont été emportées par l’armée soviétique comme prise de guerre, sont arrivées à Leningrad/Saint-Pétersbourg, puis une partie s’est retrouvée à Erevan, en Arménie. Le gouvernement de l’Arménie nouvellement indépendante restitue les documents à l’Allemagne en 1999, et ils retrouvent leur place à la Bibliothèque de Hambourg.[...]"

Les citations ci-dessus sont extraites de cette page du site operabaroque.fr. Pour une traduction du livret en français voir cette page du même site: il s'agit d'une traduction française faite d’après l’édition préparée pour le Boston Early Music Festival par Jörg Jacobi, Paul O’Dette et Stephen Stubbs (2e éd. revue, novembre 2005).
Une courte description de l'opéra:

"[...] Le Boris de Mattheson est le premier opéra européen à emprunter ses personnages à l’histoire russe. La source principale est l’ouvrage de Petrus Petreius de Erlesvunda  Histoire et nouvelles du Grand-Duché de Moscou, paru à Leipzig en 1620 (Historien und Bericht von dem Großfürstentumb Muschkow, etc.), ouvrage d’une information discutable; ainsi, un extrait cité dans la publication de Jörg Jacobi fait de Demetrius/Dimitri le fils de Theodorus/Fédor.
L’action se situe en 1598. Le tsar Fédor Ier, né en 1557, a succédé à son père Ivan IV, dit „le Terrible“, en 1584. En 1591 ou 1592, son frère Dimitri, plus jeune que lui de vingt-cinq ans, meurt dans des conditions obscures; on accuse Boris de l’avoir assassiné ou fait assassiner, comme on l’accusera plus tard d’avoir empoisonné Fédor. Boris monte sur le trône à la mort de Fédor; il ne règnera que sept ans.
Contrairement à ce qui apparaît dans certains articles sur la pièce, y compris dans la bouche des directeurs artistiques, il ne s’agit pas d’un épisode de la jeunesse de Boris: dans l’opéra, il a une fille en âge de se marier; et dans la réalité, né en 1551 ou 1552, il était plus âgé que Fédor, et arrive au pouvoir à 47 ans.
Le livret de Mattheson, par ailleurs, ne retient pas les accusations de crimes portées contre Boris, qui est présenté comme rusé, mais pas comme criminel. Démétrius n’est mentionné qu’une fois, par Theodorus expirant (n° 26: „Demetrius, ach, mein verstorbner Erbe...“ – „Dimitri, ah, mon héritier défunt“; c’est à tort que la traduction anglaise ajoute „my dear, dead son and heir“). De même, les imposteurs, prétendant être Dimitri qui aurait échappé à la mort, ne se manifestent qu’à partir de 1603, et n’ont donc aucune place chez Mattheson.
Le seul point commun avec l’opéra de Moussorgski est la scène dans laquelle le peuple de Moscou se rend au monastère où Boris fait retraite pour le supplier d’accepter le trône. Le monastère en question, Novodievitchi, est à proximité immédiate de Moscou, à environ 4 km du Kremlin.[...]" citation extraite de cette page du site operabaroque.fr.

Pour un résumé de l'action voir par exemple cette page du site jean-claude.brenac.pagesperso-orange.fr.

Le titre «der durch Verschlagenheit erlangte Trohn» peut être traduit en français par «Le Trône obtenu par la Ruse».
Les extraits choisis par Wilhelm BRÜCKNER-RÜGGEBERG pour illustrer cette oeuvre:

- Scène avec choeur et Irina «Hochbeglückte Zeiten»: cette scène vient directement après l'ouverture. Le décor: "[...] une salle magnifique, voûtée au centre, avec des fenêtres latérales, entourée de sièges surélevés, les murs couverts de splendides tapisseries. Le trône du tsar au milieu; à sa droite, le globe impérial sur une pyramide d'argent; à sa gauche, une aiguière d'or. Théodore sur le trône, Irina, Boris, Fedro, Ivan, tous les boyards et les chevaliers, assis selon leur rang; la garde, etc.[...]"
Hochbeglückte Zeiten,
  
Époque bénie,
wo die Lieb und Einigkeit
  
Où l'amour et l'union
wieder Rast bereiten
  
Prodiguent les plus sages conseils.
Spaltung, Trennung,Eigennutz,
  
Division, sécession, égoïsme,
hier will Eintracht euch zum Trotz
  
Malgré vous, l'unanimité
unsern Wunsch begleiten
  
Va accompagner nos souhaits.
- Air de Boris «Empor! Empor! soll mein steter Wahlspruch bleiben»: cet air est extrait de la 3e scène du 1er acte, Boris ne fait pas mystère de son ambition et renouvelle sa confiance à Gavust (un prince étranger)
Empor! Empor! soll mein steter Wahlspruch bleiben!
  
Plus haut! Plus haut! doit rester constamment ma devise!
Hoheit birgt zwiefache Lust,
  
La grandeur implique un plaisir double,
wenn die List den Weg gewusst,
  
si la ruse a trouvé le chemin,
unsern Vorsatz klug zu treiben.
  
pour arriver astucieusement à nos fins.
Tue dich, mein Geist hervor, empor!
  
En avant, mon esprit, plus haut!
- Air d'Iwan «Vorrei scordami del Idol mio»: cet air est extrait de la fin de la 8e scène du premier acte, Iwan voudrait pouvoir ne penser qu'à Olga...
(Cet air est chanté en italien, comme beaucoup d'airs de cet opéra)
Vorrei scordami del idol mio, mà, come?
  
Je voudrais oublier ma bien-aimée, mais, comment
oh Dio, se il cor non puo.
  
ô Dieu ! Si le coeur ne le peut pas?
Per dove i miei pupille giro,
  
Où que je tourne mes regards,
sol Olga miso
  
Je ne vois qu’Olga.
bengi da quella sei passi muovo pur Olga
  
Si mes pas m’éloignent d’elle,
io trovo mi volga al trove coi pensier miei.
  
je finis par retrouver Olga;
poi sempre a lei tornando vò.
  
si mes pensées se tournent ailleurs,
   toujours je reviens à elle.
- Choeur des vieillards et des enfants «Schau Boris uns in Gnaden an»: extrait du début de la 8e scène du 2e acte
LES ENFANTS, LES VIEILLARDS
Schau Boris uns in Gnaden an,
  
Boris, regarde-nous avec bienveillance,
erhöre unser Weinen.
  
entends nos pleurs.
LES VIEILLARDS
Das Reich ist alles Jammers voll
  
L’empire retentira de gémissements,
im Fall sein Szepter sich nicht soll
  
Si le sceptre n’est pas confié
mit deiner Hand vereinen.
  
à ta main.
LES JEUNES
Ganz Russland ist im Waysenstand
  
La Russie tout entière est orpheline
seit du dich von uns abgewand
  
Depuis que tu t’es détourné de nous.
lass Vater Hülf erscheinen.
  
Manifeste ton aide paternelle.
Les traductions françaises citées ci-dessus le sont d'après cette page du site operabaroque.fr.


Cet enregistrement d'extraits sous la direction de Wilhelm BRÜCKNER-RÜGGEBERG a été - à ma connaissance - le premier enregistrement mondial de cette oeuvre, même en extraits!
Les interprètes:

Boris   Theo ADAM (Basse)
Ivan    Manfred SCHMIDT (Ténor)
Irina  Marlies SIEMELING (Soprano)
Günther Arndt-Chor, Kinderchor
Eugen MÜLLER-DOMBOIS, luth
Heinz Friedrich HARTIG, clavecin
Irmgard et Fritz HELMIS, harpes
Orchestre Philharmonique de Berlin


Le décor du début de l'opéra est une salle d'apparat. Crésus, roi de Lydie, immensément riche et puissant, reçoit les hommages de ses courtisans. Seul Solon, un sage de Grèce, ne participe pas à l’allégresse générale — il sait combien richesse et bonheur sont éphémères. Mais Crésus refuse d’entendre ses avertissements.

Voici donc...

Johann Mattheson, 4 Auszüge aus «Boris Goudenow oder der durch Verschlagenheit erlangte Trohn», Drama per Musica , Theo ADAM (B), Manfred SCHMIDT (T), Marlies SIEMELING (S), Eugen MÜLLER-DOMBOIS, Laute, Heinz Friedrich HARTIG, Cembalo, Irmgard und Fritz HELMIS, Harfen, Günther ARNDT-Chor, Berliner Philharmoniker, Wilhelm BRÜCKNER-RÜGGEBERG, Columbia C 91 102 / 33 WCX 532

01 «Hochbeglückte Zeiten»                              (02:32)
02 «Empor! Empor! soll mein steter Wahlspruch bleiben» (01:54)
03 «Vorrei scordami del Idol mio»                      (03:47)
04 «Schau Boris uns in Gnaden an»                      (02:04)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Columbia C 91 102 / 33 WCX 532 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.



Pochette du disque Hamburg de la collection
«Musik in alten Städten und Residenzen»
Gravure de Hoemann, Hamburg, 2e moitié du 18e siècle
Columbia C 91 102 Recto
Pochette du disque Hamburg de la collection
"Musik in alten Städten und Residenzen"
Gravure de Hoemann, Hamburg, 2e moitié du 18e siècle
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Columbia C 91 102 / 33 WCX 532, étiquette 2e face
Columbia C 91 102 Label 2 64C2FC
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Hamburg 04
Extrait du livret accompagnant le disque Columbia C 91 102
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