Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Ernest Ansermet, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale (Technique: Négatif au gélatino-bromure d’argent - Format 6X6), Numéro d'image: 71964-55, Numéro d'inventaire: LIP-2003-016, cliquer pour voir l'original
Ernest Ansermet, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale (Technique: Négatif au gélatino-bromure d’argent - Format 6X6), Numéro d'image: 71965-9, Numéro d'inventaire: LIP-2003-029, cliquer pour voir l'original
Ernest ANSERMET, portrait cité du film de Jean-Jacques Lagrange pouvant être visioné sur la page http://www.notrehistoire.ch/medias/67914 du site de NotreHistoire.ch
Ernest ANSERMET, portrait cité du film de Jean-Jacques Lagrange pouvant être visioné sur la page http://www.notrehistoire.ch/medias/67914 du site de NotreHistoire.ch
Ernest ANSERMET, portrait cité du film de Jean-Jacques Lagrange pouvant être visioné sur la page http://www.notrehistoire.ch/medias/67914 du site de NotreHistoire.ch
Ernest ANSERMET, portrait cité du film de Jean-Jacques Lagrange pouvant être visioné sur la page http://www.notrehistoire.ch/medias/67914 du site de NotreHistoire.ch
extrait Gazette de Lausanne (6 mai 1964 en page 3), clicquer pour une vue agrandie
extrait Journal de Genève (8 mai 1964, page 13), clicquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Ansermet 155 250
Ludwig van BEETHOVEN
Symphonie No 7 en la majeur, Op. 92
Orchestre de la Suisse Romande, Ernest ANSERMET
06.05.1964, Victoria Hall, Genève

La première trace d'esquisse du matériel musical de cette symphonie date de 1806: on peut la découvrir dans des notations effectuées pour le troisième des quatuors 'Razumovski' (Op. 59 No 3 en ut majeur), une ébauche assez consistante du futur Allegretto, avec son motif rythmique distinctif, selon l'ouvrage 'Zweite Beethoveniana - Nachgelassene Aufsätze' de Gustav Nottebohm - disponible en téléchargement sur cette page du site de l'IMSLP, page 86. Elle avait été initialement destinée à figurer dans le quatuor, Beethoven l'écarta toutefois, pour choisir un autre thème.
Ce n'est toutefois qu'entre 1811 et 1812 qu'il compose cette septième symphonie. Sa première audition a lieu à Vienne, le 8 décembre 1813, sous la direction du compositeur dans la "Redoutensaal" de l'Université. Elle a un énorme succès, le public réclame un bis du 2e mouvement!

Pour introduire cette symphonie, voir au bas de cette page quelques citations extraite d'un excellent texte de Irving Kolodin, critique musical et musicologue américain.
La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP.


Deux concerts entièrement consacrés à Beethoven - donnés le mardi 5 mai 1964 au Théâtre de Beaulieu (dans le cadre du Festival de Lausanne) et le mercredi 6 mai 1964 dans le Victoria-Hall de Genève (un concert extraordinaire hors abonnement) - s'ouvraient avec l'ouverture de Coriolan, l'Orchestre de la Suisse Romande étant dirigé par son chef fondateur, Ernest ANSERMET. Le concert se poursuivait avec le concerto pour violon, op. 61, Zino FRANCESCATTI en soliste, et se terminait avec la Symphonie No 7.

Le concert du mercredi fut à l'époque retransmis en direct sur l'émetteur de Sottens (ref.: voir par exemple le programme radio de la Gazette de Lausanne du 06.05.1964 en 2e page, ou le Journal de Genève du 06.05.1964 en page 13) et soigneusement conservé dans les archives de la RSR resp. RTS.

À gauche sont reproduits les extraits des compte-rendus parus

a) dans la Gazette de Lausanne (6 mai 1964 en page 3)

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Symphonie Nr. 7 in A-Dur, op. 92, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, 06.05.1964, Victoria Hall, Genève (1. Poco sostenuto - Vivace 11:38, 2. Allegretto 09:02, 3. Presto 09:07, 4. Allegro con brio 09:13)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives RSRRTS) -> WAV -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.



Les interprétations de cette oeuvre actuellement - novembre 2016 - disponibles dans les pages de mon site:

* Tonhalle-Orchester Zürich, Otto ACKERMANN, MMS 33

* Orchestre de la Suisse Romande, Ernest ANSERMET, janvier 1960, Victoria Hall, Genève, LONDON STS 15067

* Orchestre de la Suisse Romande, Ernest ANSERMET, 06.05.1964, Victoria Hall, Genève

* Wiener Volksopernorchester, Michael GIELEN, Oktober 1957, AF (Audio Fidelity) FCS (1st Component Series) FCS 50020

* Orchestre de la Suisse Romande, Otto KLEMPERER, 6 mars 1957, Victoria-Hall, Genève

* Orchestre Symphonique de la NBC, Pierre MONTEUX, 15 novembre 1953, Carnegie-Hall, New York


Pour introduire cette symphonie, quelques citations extraite d'un excellent texte de Irving Kolodin, critique musical et musicologue américain:

"[...] L'introduction de la Septième Symphonie en la majeur constitue [...]un préambule encore plus long et vigoureusement expressif, s'étendant sur soixante-deux mesures de musique portant l'indication Poco sostenuto, à ce qui va suivre. Comme ni la Huitième ni la Neuvième Symphonies ne possèdent d'introduction, celle de la Septième représente le résultat des réflexions les plus poussées en même temps que les plus circonspectes - on s'en aperçoit à l'examen des esquisses - auxquelles Beethoven se soit livré sur ce sujet.
[...] {#} Au fond, ce que Beethoven a consigné, ce n'est pas seulement l'approche du premier mouvement, mais quantité de repères se rapportant à la symphonie considérée dans son entier. Bien plus qu'un ordre du jour destiné à être discuté dans le mouvement devant suivre (comme dans le cas de la Quatrième Symphonie), l'introduction de Beethoven trace une carte topographique de sommets du haut desquels on peut apercevoir maintes possibilités éloignées. Dans la modulation que l'on vient de mentionner, on passe de la tonalité de la majeur à celle d'ut majeur, puis de fa majeur et, une fois parvenu au point culminant de la gamme ascendante, on revient au la majeur. Est-ce pure coïncidence qu'après l'accent mis dans le premier mouvement sur la tonalité de la majeur, l'Allegretto nous conduise au la mineur (ton relatif mineur d'ut majeur), que le Scherzo (Presto) se présente en fa majeur (au lieu de la majeur, comme c'est le cas dans l'esquisse) et que le finale (Allegro con brio) fasse valoir son droit héréditaire à réadopter la tonalité fondamentale de la majeur?
Pour ma part, je ne suis pas porté à voir là une coïncidence, pas davantage qu'il ne s'agit d'une simple coïncidence lorsque Beethoven, avant de s'appliquer à d'autres éléments de l'introduction, établit d'abord solidement un lien d'une importance vitale. [...]

Si l'on va plus loin, les esquisses de l'introduction ne fournissent pas seulement des indications assez nettes des relations tonales mais aussi des sonorités au moyen desquelles celles-ci s'exprimeront. Les phrases d'ouverture pour le hautbois et la clarinette occupent sur la portée des positions normales, mais le passage écrit sur les degrés de la gamme ascendante et couvrant plus de deux octaves de si bémol (sur la corde de sol du violon) jusqu'à ut dièse au-dessus de la portée engendre des imitations et des extensions qui conduisent les notes aiguës à des tessitures de plus en plus élevées, et cela plus longtemps que ce n'était auparavant le cas chez Beethoven.

Que restait-il donc à faire? Tout simplement, il devenait nécessaire d'utiliser les nouvelles ressources de la contrebasse, telle que Beethoven l'avait exploitée dans le Scherzo de la Symphonie en ut mineur, afin de fournir un fondement plus solide à l'expansion des registres supérieurs. Cela entraîne un nouveau rapprochement des cordes graves. Chaque catégorie de ces dernières conserve une portée distincte, mais les parties sont sur plusieurs pages note pour note les mêmes.
Plutôt que de prêter appui à ce qui avait été jusqu'alors un groupe déshérité parmi les instruments à cordes de l'orchestre, le violoncelle se voit promu au titre de partenaire à droits égaux dans le déploiement de force rendu possible par les larges épaules et le coffre résonnant de son athlétique grand frère. L'impressionnante ampleur acquise dans l'extrême registre grave du spectre sonore ajoute énormément à l'ostinato fournissant le soubassement implacablement martelé de la dernière section du premier mouvement et elle ne le cède pas non plus en élan aux instruments dotés d'un registre plus aigu et, par cela, plus agiles.

Cette perspective tonale complète suggèrerait l'idée d'observer de près la partition de la Septième Symphonie pour découvrir quels instruments nouveaux ont été ajoutés; en réalité, c'est le contraire qu'on constate. Beethoven se passe du piccolo, des trombones et du contrebasson qu'il avait ajoutés à l'effectif orchestral pour le finale de la Cinquième, mais il met en oeuvre les instruments à vent - et par-dessus tout les cors - avec une science accrue afin d'obtenir plus de résonance et d'envergure sonore.
L'attention toute particulière qu'il a accordée aux cors se traduit de deux manières: il exige davantage d'eux et les charge pour cette raison d'accomplir des prouesses dans le registre aigu, dont il n'avait fait jusqu'alors qu'un emploi modéré dans le cas de cet instrument.

D'un mouvement à l'autre, la Septième Symphonie se plie inéluctablement au besoin qui pousse Beethoven à simplifier, à économiser, à concentrer des esquisses antérieures, plus ornées, se voyant dépouillées de fioritures, ramenées à un aspect plus lisse. A sa manière, la Septième Symphonie ne constitue pas seulement une stupéfiante évolution accomplie à partir de ce qui l'a précédée, mais aussi une retentissante révolution par son furieux déchaînement sonore (dans le premier mouvement), son austère simplicité (dans l'Allegretto), sa manière d'interrompre abruptement la seconde reprise du trio (dans le scherzo) et de soumettre le principe sonate à de longues digressions ainsi qu'à de rudes secousses lorsque le finale, écrasant tout sur son passage, progresse inexorablement vers son terme.[...]" citations extraite d'un texte de Irving Kolodin, critique musical et musicologue américain.

{#} Dans son analyse Irving Kolodin se base sur les esquisses telles que discutées dans les pages 102-103 et suivantes de la Zweite Beethoveniana de Gustav Nottebohm référenciée plus haut.
<retour>

Compte-rendu de concert extrait de la Gazette de Lausanne, 6 mai 1964 en page 3
Gazette de Lausanne 06 05 1964 page 3
Compte-rendu de concert extrait de la Gazette de Lausanne, 6 mai 1964 en page 3
<retour>

Compte-rendu de concert extrait du Journal de Genève, 8 mai 1964, page 13
Journal de Geneve 08 05 1964 Page 13
Compte-rendu de concert extrait du Journal de Genève, 8 mai 1964, page 13
<retour>